Poudlard l'école des sorciers
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 Solitude (Libre)

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Samantha Desmers
3ème année
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Samantha Desmers


Féminin Nombre de messages : 822
Age : 34
maison : Serdaigle
genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy.
Date d'inscription : 25/08/2006

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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Juil - 16:18

Samantha Desmers (Sammy)
Ambre Lambert
Ginevra Weasley (Ginny)
John Carver Smith (Le Lion Littéraire, Johnny)
Richard Bachman (Richie)
Sue Snell
Cassandra Demers (Cassy)
Barkins (l'homme noir, l'homme sans visage)
Subordinius Lloyd (Lloyd) = membre des Cobras ayant joint récemment Barkins. Mari d'Alicia Redman.
Alicia Redman = femme de Subordinius Lloyd
Stuart Redman (Stu) = frère d'Alicia Redman. Sourd-muet.
Samantha Desmers (l'autre Samantha)
Collie Burlingame (le policier) = ex-policier renvoyé de la police à cause qu'Il avait apporté de la marijuana au travail. Cela était cependant la faute de Tak, pas la sienne.
Alice Rivard = Femme dans la vingtaine aux cheveux bicolore (oranges et verts) et au chandail au motif psychédélique. Travaillait depuis une semaine au magasin général sur la rue Jonquille; avant que Tak et les VanKops ne se pointent, bien sûr.
Hanibal (le chien)
Stephen Ames = Adolescent de 14 ans. Livreur du jounal sur la rue Jonquille.
Éliane Dubois = Fille de David Dubois et de Kristie Jones. 11 ans. Grande soeur de Gary Dubois.
David Dubois = Mari de Kristie Jones. Père de Gary Dubois et d'Éliane Dubois,
Gary Dubois (le petit monstre, selon Alice Rivard) = Fils de David Dubois et de Kristie Jones. 6 ans. Petit frère d'Éliane Dubois.
Kristie Dubois /Jones de naissance/ (Pie) = Femme de David Dubois. Mère de Gary Dubois et d'Éliane Dubois.
Tak = Tak
Audrée Patry = Mère de Benoit Trudell
Benoit Trudell = Fils de Audrée Patry

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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:25 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Audrée Trudell, Patry de naissance)

Parlant maintenant dans la voix du capitaine Keurk, personnage principal de la très populaire série télévisée pour enfant VanKops 2001, Tak dit: " M'dame, tu me donne l'impression de vouloir prendre la fuite, pas vrai? "

" Non, je... " C'était bien sa voix, mais faible et distante, comme celle lors d'une transmission radio pendant un orage. " J'allais juste au magasin. On commence à manquer de... " De quoi, au juste? De quoi pourrait-on manquer qui présente un intérêt quelconque pour ce monstre? Puis, béni soit le ciel, quelque chose lui vint. " De sirop au chocolat! "

Il franchit le seuil de la porte et se dirigea vers elle, Benoit Trudell dans son à présent trop petit chandail VanKops 2001, et elle vit alors une chose stupéfiante, horrible: les orteils de son petit garçon frollaient le sol mais, à part ça, tout son corps flottait, tel un ballon gonflé à l'helium. C'était bien le corps de Benoit, bien qu'un peu plus grand, et bien que ses yeux n'étaient pas lui, eux non plus. Pas lui du tout. Ce n'était que les yeux de cette chose parraissant sortie tout droit d'un marai, que les yeux de Tak.

Sa maison était située en bas de la rue Jonquille, tout juste avant le cul-de-sac. À moins de cent mètres d'Audrée, le combat était sur le point de recommencer.


" Elle a dit qu'elle allait faire un tour au magasin général au coin de la rue? " fit de nouveau la voix du capitaine Keurk. Il avait beau être un monstre, Tak était tout de même un sacré imitateur. Il fallait le reconnaître. " Qu'est ce que tu en pense, Rooty? "

" Je pense qu'elle ment, chef "
Tak dit, cette fois immitant à la perfection la voix de Rooty, un autre personnage de VanKops 2001.

Ne me faites pas de mal, elle essaya de dire, mais pas un mot ne sorti de sa bouche, pas un seul. Si la chose décidait de la tuer...

Tak leva brusquement la main gauche de l'enfant et la fit retomber brutalement sur sa joue droite, avec un bruit sec. Ses yeux se remplirent de larmes de douleur. Elle savait bien que se débattre ne servirait à rien, mais ça ne changeait pas cette impression de parfaite inutilité. Elle ne pouvait quitter la maison et faire ce qu'elle voulait vraiment faire, devait faire; dire aux autres où se trouvait Tak pour qu'ils s'en occupent.

Mais peut-être était-il déjà trop tard.

Sûrement.



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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal]/ 4:21 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Alicia Redman)

Assise dans le coin, elle essaie de respirer, laborieusement, un air qui semble s'être brusquement raréfié dans la pièce. Parraissant venir de très loin lui parvient un faible woup-woup; elle sait que c'est de l'air qui descend et remonte dans sa gorge en une série de petits hoquets fiévreux, mais cela ne change rien, fondamentalement, à ce qu'elle ressent, à cette impression de se noyer dans l'angle de la salle de séjour avec, sous les yeux, les restes déchiquetés du livre de poche qu'elle lisait à l'arrivée de son mari.

Non pas qu'elle y attache beaucoup d'importance. La douleur est trop importante pour qu'elle se soucie d'un problème mineur comme respirer, ou comme le fait qu'il n'y a plus d'air, dirait-on, à respirer.

Elle ne se souvient pas avoir jamais autant souffert. Pas même lorsque, à treize ans, voulant éviter un nid-de-poule, elle était tombée de bicyclette au beau millieu de la rue; il lui avait fallut pas moins de treize points de souture pour recoudre la plaie qu'elle s'était faîte au crane. Elle se rappelle seulement d'une décharge aveuglante suivie d'une impression étonnante de nuit étoilée ---un bref évanouissement, en réalité, mais pas ce supplice. Ce supplice attroce. D'ailleurs, la main qu'elle pose sur son ventre enregistre la présence d'une chair qui n'est plus tout à fait une chair; c'est comme si on lui avait décousu le ventre et qu'on avait remplacé le bébé par un caillou.


*Oh mon Dieu, je Vous en prie,* elle pensa. *Je Vous en prie, mon Dieu, je Vous en prie, faites que le bébé aille bien.*

Mais voilà qu'elle se rend justement compte, alors que sa respiration commence à redevenir facile, que le bébé ne va pas bien ---l'autre, en tout cas, s'est arrangé pour qu'il en soit ainsi. Quand on est enceinte depuis six mois, et qu'on est assise dans un coin, des mèches de cheveux collées au visage par la sueur, le ventre comme une pierre volcanique encore chaude, agitée de convulsions...

Quelque chose de chaud et de humide dépose de sinistres petits baisers gluants sur ses cuisses.


" Non, " elle murmure. " Non... oh mon Dieu, mon Dieu, non! Oh mon Dieu, mon Dieu, non! "

*Faites que ce soit de la sueur... faites que ce soit de la sueur... ou alors, je me suis fait pipi dessus. Oui, c'est probablement ça. J'ai eu tellement mal, lorsqu'il m'a tapé dessus la quatrième fois, que je me suis fait pipi dessus sans m'en rendre compte. Oui, c'est ça.*

Ses doigts glissent sous sa robe, remontent jusqu'à sa petite culote. Imbibée d'un liquide chaud et visqueux.

*Oh mon Dieu, je Vous en prie, faites que le liquide soit clair sur mon doigt, mon Dieu, je Vous en prie, faites qu'il soit clair.*

Elle retire sa main de dessous sa robe et l'examine. Ses doigts sont rouge de sang et, pendant qu'elle les regarde, une crampe monstrueuse l'atteint en plein ventre.

" Alicia! " hurla alors Lloyd, son mari, qui se trouvait dans la pièce voisine, dans la cuisine. " Viens ici tout de suite! Va falloir qu'on ait une petite discussion, ma chérie. Une p'tite discussion ent'quat'zyeux! "

Tenant la robe pliée de manière à ne pas salir le beau bois franc du salon de son mari avec son vomi (son mari lui fesait toujours vomir dans sa robe, après l'avoir battue, pour qu'elle ne salisse pas son beau salon ---ou cuisine, ou salle à dînner, ou chambre à coucher), elle se leva du coin du salon, manqua trébucher, fit une grimace alors qu'une autre crampe lui venait, puis marcha, le corps à moitié penché vers l'avant, son dos lui fesant horriblement mal à cause des nombreux coups que lui avait donné son mari (il lui donnait souvent des coups dans le dos, car les marques ne sont ainsi pas visibles), en direction de la cuisine. Elle y arriva, puis se laissa retomber dans le coin, bien que cette fois-ci ce fut dans le coin de la cuisine.

" Eh bien, il t'en faut du temps pour traverser une pièce! Mais c'est pas grave. Je te pardonne. Nettoie moi le gachi que tu as fait ---tout ce sang, bon Dieu---, et lorsque je reviendrais, peut-être tout redeviendra-t-il comme avant. Je vais en parler à Barkins. Peut-être deviendras-tu l'un des notres. "

Ne comprenant strictement rien à ce qu'il venait de lui dire (sauf bien sûr le fait qu'elle devait nettoyer le salon et la cuisine, et vite, si elle ne voulait pas être battue de nouveau), Alicia leva le doigt ---celui encore taché de sang.

" Je sais, " fut tout ce que dit Lloyd.

" Le bébé... " elle murmure, puis se remet à vomir dans sa robe pliée, le corps agité de convulsions.

" C'est pas grave. On peut en avoir un autre. "

Comme si elle venait de renverser la boule sur son cornet de crème glacée! Le salaud! Le parfait salaud!

" J'ai du travail, maintenant. J'espere que tu aura finit de nettoyer lorsque je serais de retour. "

Il quitta alors la pièce, laissant sa femme derrière lui. Sans un autre mot.

Une minute plus tard, un autre coup de tonnerre. Mais ce n'en est pas un. Il s'agit d'un coup de feu. Venant de l'un des fusils des VanKops.

Encore une fois, elle ne fait pas la différence. Simple coup de tonnerre, pour elle. Et elle lave docilement le plancher à présent couvert de sang et de vomi, bien qu'elle est toujours agitée de convulsions. En attendant le retour de son mari.

Il était 16h39.



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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Juil - 16:19

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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:26 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / ([Un peu tout le monde])

Il était devenu fou!

Plus de doute, maintenant. Il était devenu fou. Pas le choix. Sinon, ils n'avaient plus aucune chance.

Sammy se trouvait dans la cuisine de Johnny, à moitié avachie sur le comptoir. Dans sa main droite, qui tremblait légèrement, elle tenait un verre d'eau minérale mi-vide, et elle avait les yeux mi-clos. Près d'elle, Ambre, elle aussi avec un verre d'eau minérale, mais le liquide clair était encore sur le point de tomber du verre, car elle n'y avait pas touché du tout. Est-ce qu'elle tremblait, elle aussi? Mon Dieu, oui!

Pensif, Collie, l'ex-policier ayant été renvoyé de la police à cause de Tak, se trouvait à la fenêtre, et il regardait avec des petits yeux terrifiés ce qui se passait dehors. Rien, en fait, mais le mal avait déjà été fait. Oh oui! Il semblait d'ailleurs nerveux, angoissé, et sa main droite ne cessait de se rendre à son pistolet de service, puis le quittait en vitesse, comme s'il avait touché à un poêle encore brulant.

Johnny était assis à sa table, celle se trouvant dans le coin de la cuisine qu'il avait affectueusement surnommé salle à dînner. Il était calme, et semblait même serein, mais ses yeux rouges et pochés trahissaient le fait qu'il avait beaucoup pleuré recement ---et il n'était pas tellement le type d'homme que l'on voit pleurer. Richie est juste à côté de lui. Cigarette au bec, biere dans une main, vodka dans l'autre; il est en enfer. Oui, ce ne peut qu'être ça. Un


GROS PROBLÈME, MON GARS?

Non. Bien pire que ça. Tout le monde...

Mais il préfère ne pas y penser. Ça lui donne mal au coeur.

Éliane, elle (la petite fille), n'est pas là. Tout comme son frère et son père. Mais eux, ils sont morts. Pas elle. Ou peut-être bien que si, au fond. En tout cas, elle est capable de marcher. Comme Stephen Ames. Où ils sont, exactement? Ailleurs, voilà la réponse. Car personne dans la pièce (et cela comprend Sue) ne le sait. Exactement, du moins.

Collie... mais il a déjà été fait, celui là, pas vrai? Oui. Mais peu importe. Car il regarde par la fenêtre. Et ce qu'il y voit n'est pas joli joli. Il y a la rue, bien sûr, mais elle n'est plus comme avant. Plus en asphalte, mais en gravier. Le magasin général, presque dirrectement en face de chez Johnny, ressemble maintenant davantage à un saloon dans un film de far-west qu'un magasin général moderne. Des cactus ---qui semblent avoir été dessinés par des enfants, bien qu'ils sont réels et en trois dimensions,--- sont ici et là, et les cadavres ---plus que trois, en comptant Hanibal, le chien--- jonchent la route. Les voitures ne sont plus présentes; il n'y a plus que des charettes dans les entrées des maisons ---et les maisons sont toutes en bois, bien sûr. Comme dans un vieux film au far-west. Mais, bien entendu, Collie est sur un plancher en céramique, l'air climatisé généralisé dans toute la maison fonctionne à merveille, le réfrigérateur est en marche, les murs en papiers peints, et la télévision dans le salon fonctionne toujours ---ou fonctionnerait s'il y avait quelque chose qui jouait. Il semble que le satellite de Johnny ne capte plus le moindre poste télévisé. Ni de poste radio, par ailleurs. Mais elle fonctionne! S'allume et tout et tout. Bien que rien n'y jouait.

Sue est au centre de la cuisine. Son pistolet et son couteau sont posés sur le comptoir. Son visage, couvert de sueur malgré l'air climatisé, est crispé par la peur. Le bandeau noir qui recouvre son oeil est tout trempé. Ses bras sont croisés sur sa poitrine. Sa respiration saccadée.

Le 5 Mai 2005. C'est la seule chose à laquelle il peut penser. Étrange, car la journée même il n'y pensait pas trop. Même s'il savait... mais c'était faux, tout ça! Il ne savait pas! Il avait lut un papier, et avait été impressionné par ce papier, mais il ne savait pas! Et c'était donc normal qu'il ne pensait pas trop à ça le jour même! Mais maintenant...

C'était le jour où Sammy et Ginny avaient fait connaissance, le jour où Sammy avait fait sa connaissance. Sue s'en souvenait maintenant. Il allait perdre sa vie pour sauver le monde, exactement le 5 Mai 2005, mais tout ça, c'était impossible, car nous étions en Juillet, en Juillet 2007, et...

Se pouvait-il que Barkins ait raison? Auraient-ils à faire ce que Sue pensait qu'ils devaient faire? Si c'était le cas... peut-être que dans le fond... il aurait à perdre la vie. Avant. Avant toute cette merde. Avant la rue Jonquille. Avant Tak. Car...

Il sursauta, mais personne ne s'en rendit compte.

L'horloge ---qui fonctionnait toujours, elle aussi--- affichait 16h31.



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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:30 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Alice Rivard)

La femme aux cheveux bicolores était ailleurs.

C'était plus simple que cela, en fait. Elle n'était pas vraiment ailleurs. Elle était dans la maison de l'écrivain, celle où l'avait emmené l'ex policier. Mais pas dans la cuisine. Car elle y trouvait une allure lugubre... ou en fait non. Elle trouvait que la tension était trop forte, que tout le monde était trop stressé. Elle ne pouvait plus rester dans la pièce, sinon elle allait craquer. Elle le savait trop bien. Alors elle avait doucement demandé à Johnny (qui était en pleine crise d'hystérie, à ce moment ---et elle aussi, d'ailleurs) si elle pouvait monter à l'étage, puis s'était sauvée en courant, larmes aux yeux. Elle avait à peu près compris ce qui se passait (à savoir que des sorciers ---elle aurait bien rit si on lui avait dit cela il n'y a qu'une heure--- avaient lancés une créature magique presque invincible pour détruire le monde, ou une autre cochonerie de ce genre), et pouvait parfaitement comprendre pourquoi ils étaient si trendus, en bas. Mais...

pourquoi elle? Pourquoi elle? Elle n'était après tout qu'une fille si simple, toute ordinaire. Une fille qui payait toujours ses factures, qui arrivait toujours bien à la fin du mois (de justesse, mais quand même), qui fesait toujours toute ses emplettes au magasin du coin (pas sur la rue Jonquille, car elle ne vivait pas ici, mais au magasin général quand même), et qui avait un jour failli perdre une oreille...

Le souvenir lui revint lentement et, bien que, il y a de cela moins d'une heure (trois quart d'heure, pour être plus précis), le souvenir lui fesait toujours peur (et pas rien qu'un peu), elle éprouvait a présent une amère nostalgie en se le remémorant, comme s'il s'agissait du meilleur moment de sa vie, et qu'elle savait qu'il n'y en aurait plus jamais de tel.

C'était tout simple, en fait. Son ancien petit ami (qu'elle fréquantait alors depuis trois mois ---elle l'a quitté la soirée même de l'incident), revenu complètement saoûl d'un bar quelconque il y a de cela deux ans, a décidé que l'oreille de Alice ferait un beau trophé pour mettre au dessus de son poele électrique (un type comme lui n'avait évidemment pas l'argent nécessaire pour avoir un poele à bois), alors il a tenté de la lui arracher avec ses dents; il a presque réussi. Mais l'oreille avait finalement tenue le coup et, une semaine plus tard (le temps qu'elle aille se faire soigner à l'hopitâl), elle entra dans un groupe de soutien pour femmes battues; elle y passa presque deux ans, puis décida, avec des amies du centre, qu'elle ferait bien de se trouver du boulot, après tout ce temps, et c'est ainsi qu'elle avait finit comme commis au magasin général sur la rue Jonquille. Étrange, car si son ex-petit ami n'avait pas tenté de lui arraché l'oreille, elle serait aujourd'hui morte. C'est ce qu'avait dit le type au nom ridicule, ce qu'avait dit Sue (pourquoi faire le travail à moitié, pourquoi ne pas l'avoir appelé Susanne?), et il semblait à Alice que c'était lui qui en savait le plus de ce qui se passait en ce moment sur la rue Jonquille ---et partout ailleurs dans le monde; il avait dit que la quasi totalité de la population (99.94%) mondiale avait tout simplement été détruite (des morts pas milliards, mais Alice ne savait pas comment Sue savait), ainsi que la quasi totalité de la population de plusieurs autres espèces animales (et magiques, qu'il avait dit. sauf qu'il avait aussi dit qu'elles ne pouvaient plus en faire, de la magie). Chiens (les loups, étrangement, avaient été épargnés, bien qu'ils étaient dans la même famille, et les chats aussi, bien qu'ils étaient eux aussi des animaux domestique), chevaux et vaches pour les animaux ordinaires (les oiseaux étaient plus nombreux que jamais), et dragons (!!!), trolls et détraqueurs pour les créatures magiques (mais était-ce tout? elle ne s'en souvenait pas.).

Soudainement prise d'un étrange vertige, Alice décida qu'elle allait s'en aller. Regardant ce qui avait jadis été une calme rue de banlieue (le cadavre du Petit Monstre ---le petit garçon qu'elle avait détesté il y a de cela une demi heure--- était bien visible de là ou elle était) par la fenêtre, et ce qui était maintenant un étrange décor de western ---comme se l'imaginerait un enfant (avec ces cactus dessinés et ces batiments du far ouest)--- , elle se leva, puis s'approcha de la fenêtre. Elle ne voulait pas (elle ne savait pas trop pourquoi) aller au rez de chaussé, ne voulait pas qu'on tente de l'empêcher de quitter la maison (le vieux Sue tenterait surement, car il avait dit qu'on ne devait pas partir avant le retour de Ginny ---mais Alice ne savait pas de qui il s'agissait, et s'en fouttait aussi pas mal), alors elle allait la quitter par la fenêtre, s'il le fallait. Et il le fallait. Peu importe si elle était au deuxième étage; elle n'aurait qu'à se glisser le long du muret de bois instalé sur la maison.

Il était 16h35.



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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:36 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Stuart Redman)

Stu était muet d'étonnement.

Pas étonnant.


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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:36 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Alice Rivard)

Se servant habilement de ses mains pour descendre le muret de bois couvert de lierre qui se trouvait juste en dessous de la fenêtre, elle arriva finalement en bas, puis s'approcha de ce qui avait autrefois été la rue Jonquille. Ne restait maintenant plus qu'un chemin de gravier et de sable (de la même largeur et longueur que la rue Jonquille) entouré de cabanes et d'un saloon (qui avait avant été le magasin général, là ou elle travaillait), ainsi que d'un désert parfaitemant plat et couvert de cactus dessinés (le fait qu'il n'y ai pas de dune de sable et que les cactus semblaient dessinés fesait penser à Alice qu'il s'agissait d'un desert exactement comme un enfant se l'imaginerait) qui semblait s'étendre à l'infini. Ça lui fesait un peu peur.

S'approchant de la route, et fesant extrèmement attention à ne pas être repêrée (elle n'avait paradoxalement plus peur de se faire voir par les caravanes, seulement par le vieil homme ou le policier ou l'écrivain ---le célèbre John C. Smith), elle sentit des mains se poser sur ses épaules, et elle en ressentit immédiatement une petite peur insignifiante.


*Oh, tu peux arrêter ces conneries?* une petite voix (qu'elle appelait Miss Pratico-Raisonable depuis toujours, dans sa tête) lui dit... dans sa tête. *Tu as presque fait dans ton pantalon, tu tremble comme une feuille lors d'un jour très venteux d'Octobre et tu me dis que tu ne ressens qu'une petite peur insignifiante? Sois réaliste, ma p'tite; tu crève de trouille. Et, en parlant de ça, les mains sont toujours sur tes épaules, pas vrai?*

Elle se dégagea nerveusement de celui (ou celle) qui lui touchait les épaules (ce fut plutôt facile, comme si la dîte personne ne voulait pas la retenir, seulement attirer son attention, mais ---pour quelque obscure raison--- sans parler), puis se retourna pour lui faire face.

Ce que tenait l'inconnu dans sa main gauche la rendit muette d'étonnement.

Presque étonnant.


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Dernière édition par le Mer 4 Juil - 2:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Juil - 16:19

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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:37 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Alice Rivard)

Un bout de papier. C'était ça qu'il avait dans la main gauche; un bout de papier.

Elle resta muette un instant encore (
*et lui, il parle pas?*), puis, alors qu'elle fut sur le point de lui demander qui il était et ce qu'il voulait (elle ne pensait plus aux VanKops, à présent), une pensée absurde lui passa par la tête

(Baby tu peux l'aimer ton mec?)

.

Cette phrase, elle l'avait déjà entendue quelque part, non? Elle croyait que si. Mais...

cela ne changeait rien au fait de l'homme qui se tenait silencieux devant elle. Elle lui demanda enfin:
" C'est quoi ton nom? "

Il ne répondit pas, mais posa cependant la main dans laquelle il tenait le bout de papier sur la sienne. Il commenca à l'agiter et...

" Mais lache moi! " elle s'écria, se dégageant du même coup. Elle remarqua qu'il n'avait pas quitté des yeux son visage, et cela lui fit un peu peur. " Je t'ai demandé ton nom, pas... "

Il recommenca de nouveau son petit manège avec sa main gauche, mais cette fois, il posa son index sur sa bouche, sans produire un son, mais il était évident pour Alice que l'inconnu lui fesait chuuut. Puis, devant la femme aux cheveux bicolore qui était à présent bouche bée, il fit comme s'il se tranchait la gorge avec, de nouveau, l'index.

" Qu'est ce que... "

Puis elle baissa les yeux vers le bout de papier que tentait de lui donner l'inconnu, et finalement, elle comprit.

Elle le prit, puis le déplia, puis le lit. Ce qui y était écrit expliquait pourquoi il avait agit si bizarement.


Bonjour, je m'appelle Stuart Redman, mais vous pouver m'appelez Stu. je suit sourd-muet, mais pas d'inquiétude, car je possède toujours mon bloc note et mon crayon sur moi et je sait lire sur les levre et vous comprens donc. ce qui m'ai arriver es plutot étrange, et je veus vous demander si vous pouver maider. je rendais visite a ma soeur qui abite sur cet rue, mais je n'était pas rendu, seulement en chemin et j'ai été attaquer par des bandits en caravane qui me tirait dessut. J'était a pied et je suit parvenu de justese a leur echaper, mais alors que j'arrivai la ou habite ma soeur, tout pres d'ici, sur cet rue, jai remaquer que elle etais en train de changer. la rue, je veus dire. on dirait un dezert avec des cactus et tout et tout. puis j'ai ecrit se mot, au cas ou je rencontrerait quelqu'un. toi qui lit se message autrement dit. qu est se qui se passe????!

Oui, c'était ce qu'elle avait cru lorsqu'elle avait baissé les yeux sur le papier juste avant de le lire; il était sourd-muet. Ça expliquait pourquoi il ne lui avait pas parlé et pourquoi il avait mit son doigt sur sa bouche puis avait fait semblant de se couper la gorge, ainsi que pourquoi il avait tenté de lui donner le message depuis le début. ET les fautes, elles, elles venaient sans doute du fait qu'il n'était pas beaucoup instruit, parce qu'il était sourd-muet. C'était de la discrimination et elle le savait, mais dans ce contexte quasi apocalyptique, c'était sans importance, ou du moins c'était ce qu'elle croyait.

Elle leva de nouveau les yeux sur lui, et vit qu'il tenait un crayon et un bloc note dans ses mains, sans doute pour lui répondre si elle se mettait à lui parler. C'était ce qu'elle avait l'intention de faire, mais un bruit ---le bruit des carabines des VanKops (c'était comme ça que le vieil homme au bandeau de pirate sur l'oeil les appellait)--- résona alors si fort dans ses oreilles, si fort, bon Dieu, si fort, qu'elle tomba à genoux, mais elle n'était pas blessée, et l'homme devant elle non plus, ce n'était que ce son, si fort, si fort, qui lui fesait perdre l'équilibre, et...

Elle parvint à entrevoir les caravanes (il y en avait à présent trois) toutes devant la maison de Johnny, et toutes les trois avaient tirées en même temps sur celle-ci. Pas étonnant qu'il y ai tant de bruit.

Stu, lui, n'entendit rien, et se demanda sérieusement si elle était folle, ou quelque chose.

En la voyant descendre de cette fenêtre, tout à l'heure, il avait été étonné, mais maintenant, qu'elle soit folle ne l'étonnerait pas.

Étonnant.



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La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:37 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Sammy)

Cela fesait plus d'un quart d'heure que personne n'avait dit un mot. Pas tellement, en réalité, mais, malgré tout, le temps lui avait paru plus que long; il lui avait presque paru infini.

Ils devaient attendre Ginny. C'était ça que Sue leur avait dit. À ce moment là, Sue leur expliquerait tout ce qu'il savait. Pas avant. Il leur en avait déjà dit pas mal


(Baby tu peux l'aimer ton mec?)

, mais Sammy ne se souvenait pas elle avait entendu cette phrase, exactement, celle à propos de la chanson, à propos de...

Devenait-elle folle? C'était quoi, ce Baby tu peux l'aimer ton mec?? Elle ne savait pas. Tout ce qu'elle savait pour sûr, c'était ce que Sue leur avait dit, à propos des VanKops et de Tak, et ce qu'elle saurait, ce que Sue leur dirait, une fois Ginny arrivée. Pourquoi avait-il fallu qu'on (
*C'était bien quelqu'un qui les avait envoyées dans le futur comme ça, ça ne peut être que ça, pas vrai?*) l'envoit une heure après elle, hein? Pourquoi? C'était comme si...

Elle arrêta brusquement sa pensée (comment, elle ne le savait pas, seulement qu'elle l'avait fait), puis leva les yeux vers l'endroit où se trouvait Ambre un peu plus tôt. Sammy, elle, se trouvait toujours à demi avachie sur le comptoir, mais Ambre, comme Sue et Collie, avait rejoint Johnny et Richie à la table de la salle à dînner, et Sammy décida de faire de même. Elle posa son verre qu'elle n'avait pas retouché depuis une dizaine de minutes, puis alla s'assoir, à l'indifférence générale.


*Si c'est comme ça que ça se passe lors des guerres,* elle pensa. *Si au lieu de se serrer les coudes on fait le muet et on ne pense qu'à soit, je ne veux jamais aller me battre.*

Mais elle savait pertinement qu'elle devrait se battre, même si elle n'avait jamais été une combatante, même si elle n'avait jamais été une guerrière, même si elle ne pouvait plus faire de pyrokinesie. Car sinon, ce serait la fin du monde. Ça lui semblait stupide, dit comme ça, mais c'était vrai. oh! que c'était vrai.

Elle resta appuyée sur son coude une bonne minute, mais Ginny n'était toujours pas là. Qu'est ce qui lui prenait? Pourquoi ne venait-elle donc pas? Puis, elle fut projetée par terre avec une telle violence qu'elle eu la certitude, cette fois-ci, qu'elle était morte, elle ne savait pas comment ni pourquoi, mais elle était morte, et une douleur violente la frappa alors à la tête, comme elle frappait tellement son père à chaque fois qu'il se servait de sa dominance mentale autrefois


(mais c'est pas le moment de penser à ça car tu dois te ressaisir bon sang te ressaisir car sinon vous êtes fichus alors RESSAISI TOI BON SANG)

. Elle remarqua alors qu'elle était par terre, bel et bien par terre, que ça n'avait pas été une illusion, et que les autres ---Johnny (pour quelque raison que ce soit, elle pensait que c'était rendu lui le chef de leur petite bande), Sue, Ambre, Richie et Collie--- étaient par terre, eux aussi. Mais ils n'avait pas été projetés, de ça elle était maintenant certaine. Ils s'étaient plutôt plus ou moins jetés par terre, sous la table, comme on le fait lors d'une attaque à la bombe lors d'une guerre. C'était à peu près ce qui s'était passé, elle croyait; le son, ce n'était que de ça dont elle se souvenait, le son. On aurait dit qu'une bombe atomique

(ou ma pyrokinesie)

venait d'éclatter tout juste au dessus de leurs têtes. Puis, elle vit le trou dans le mur, là où se trouvait Collie tout à l'heure, juste devant la fenêtre, ainsi que les trois caravanes des VanKops (la rose bonbon, la jaune canari et une noire qu'elle n'avait pas encore eu la malchance de voir, jusqu'ici), et comprit; ils avaient relancée une attaque, mais cette fois, c'était la maison que les VanKops attaquaient, et si Johnny ou quelqu'un d'autre n'agissait pas vite, ils étaient finis.

Et, dans la confusion générale, une ombre se glissa dans la pièce, sans doute alertée par le bruit.

Il s'agissait de l'ombre de Ginevra Weasley.



(hj/ finalement terminé /hj)


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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Juil - 21:20

Ginny ne savait pas ce qui lui arrivait. Elle ne savait même pas où elle était. Elle était dans cet espèce de désert, dans une camionette conduite par Johnny alors que le véhicule dans lequel se trouvait Sue se rapprochait de plus en plus et puis, il avait pris feu. Comme ça. Soudainnement. Avant d'avoir eu le temps d'essayer de trouver une explication logique, elle s'était retrouvée debout dans la neige près de la cabane hurlante à Pré-au-Lard, à la merci du vent de février. Sans même prendre la peine d'enfiler son manteau, qu'elle avait gardé autour de sa taille, elle s'était mise à courir, direction Poudlard. Où était Samantha? Était-elle revenue elle aussi? Où était-elle restée là-bas? Elle devait la retrouver. Si elle était morte... Toujours à la course, elle avait pénétrée dans le hall de l'école puis avait entreprise l'ascension de l'escalier, ne cessant de regarder autour d'elle. N'ayant aucune idée d'où elle pouvait aller, elle avait empruntée un couloir au hasard, hébétée. Après environ trois quart d'heure de course, elle avait cessé de courir et s'était appuyée contre un mur, la fatigue l'envahissant. Non, elle ne pouvait pas se laisser aller maintenant. Elle devait retrouver Samantha. Elle...Ses yeux s'étaient fermés un court instant. Lorsqu'elle les avait réouverts, elle se trouvait dans une maison inconnue. Elle avait à peine eu le temps de reprendre ses esprits qu'elle avait entendue un énorme bruit, comme si quelqu'un avait tiré. Gardant la tête froide, elle passa par la première porte qu'elle vit et atterit dans une cuisine où se trouvait Ambre, Samantha, Johnny Collie, un homme inconnu et...Sue? Ok... De toute évidence, il y avait un problème. Non, un très gros problème rectifia-t-elle après avoir jetée un coup d'oeil par la fenêtre. Elle les regarda tous, incapable de prononcer un seul mot.
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Ambre Lambert
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Juil - 22:23

Ambre avait eu une légére absance entre l'instant où elle était dehor avec Sammy et celui où, 20 minutes plus tard, elle était assise avec un verre d'eau devant elle, encor tremblante. Elle tremblait toujours comme une feuille et attribua donc que son absance était due à la chaleur et sa crise. Mais encor, elle se sentait consciente de ce qui se passait autour d'elle sans savoir ce qu'elle faisait, comme si elle n'était pas maitresse de son corps. Au bout d'un moment elle avait rejoin un groupe de personne dans ce qui semblait être la salle à manger...
Aprés un instant, sans comprendre pourquoi si comment, elle se retrouva à terre, sous une table et ses oreills bourdonnaient. Ses tremplements ne firent que s'empliffier sur le moment et elle ne réussissait pas à se relever, faute de force dans les bras... du moin jusqu'a ce que Ginny arrive. Elle avait d'abord vue une ombre sur le sol, qu'elle avait suivit des yeux jusqy'a voir la tignasse rousse de celle qui fut autrefois son amie. Les yeux violets de la jeune fille s'emplirent soudainement d'une haine incomensurable.

*Weasley... Il ne manquait plus qu'elle... Là je suis sur, c'ets le pire de mes cauchmards.*
En effet, Ginny était sans doute la derniére personne qu'elle avait envi de voir... surtout que Sue était déjà là pour emplir de colére la préfére en chef.
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Cynthia Smith

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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Juil - 4:31

(hj/ Je fais ici un seul et unique message avec Cynthia Smith, bien qu'elle n'est toujours pas répartie, car ça se passe avec Cynthia Smith, le sujet, et, bien que pas en même temps que les évènements de la forêt interdite, ça a un rapport avec l'histoire, un très grand rapport même, et j'ai décidé de poster avec Cynthia Smith pour cette raison, même si je n'ai pas terminé sa répartition. Et, aussi, ça a un rapport avec l'histoire de Cynthia, avant qu'elle ne vienne à l'école. Avec l'histoire de sa répartition. J'ai d'ailleurs eu l'accord de Ginny... qui est, soit dit en passant, administratrice. Oh, j'oubliais! Il y a une autre raison pour laquelle je poste ce message avec Cynthia sans avoir terminé la répartition; si je n'aurais pas pu le faire tout de suite, il m'aurait fallu finir ma répartition, ce qui m'aurait pris beaucoup de temps, et Ambre, qui participe au sujet, a décidé de ne pas posté ailleurs tant que ce ne sera pas terminé, alors pour ne pas la retardée trop, je poste tout de suite. /hj)


New-York City, État de New-York, États-Unis / Vendredi 15 juillet 2005 / 2:30 p.m. (heure locale à New-York City, dans l'état de New-York) / (Cynny)

Cynthia Carver Smith, fille du légendaire John Carver Smith en personne (et à présent agée de 8 ans), était assise au bord de son lit simple, dans un appartement New-Yorkais quelconque, attendant le retour de sa meilleure amie (et seule amie), Rosie Mclendon, qui travaillait dans un restaurant comme serveuse (elle avait depuis belle lurette laché définitivement l'écriture, plus précisément il y a de cela quelques années ---mais Cynny n'osait pas formuler une date précise, de peur que les souvenirs reviennent), pour payer le loyer.

Pour tuer le temps, Cynny lisait. Le New-York Post, un journal local, que Rosie fesait venir à chaque semaine, à tout les vendredi (et il s'agissait aujourd'hui du journal qui venait de sortir, mais c'était Cynny qui, pour changer, était allé le chercher, cette fois-ci), depuis qu'elles avaient, toutes les deux, quittées pour la première fois ensemble le village natal de Cynny (et de Rosie aussi, mais ça, c'était une autre histoire), un village du nom de Pittsfield. Un article en particulier attirait son attention. Assez malheureusement pour elle.




Page 2

JOHN CARVER SMITH ASSASSINÉ!


WENTWORTH, Ohio, 15 juillet 2005---Le légendaire écrivain Johnny Carver Smith, surtout connu pour ses deux seuls romans sortis dans les années soixante-dix, soit La Zone De Non Retour et Le La-Li-Lu-Le-Lo, est mort, hier, le 14 juillet 2005, aux allentours de 15:00 heure, lors d'une fusillade devant chez lui, alors qu'il ne vivait à Wentworth que depuis la mi-Mai. Célibataire depuis des années, ou plus précisément depuis sept ans, et père d'une fille mystérieusement disparue*, une certaine Cynthia Carver Smith, il a amenagé à Wentworth presque tout de suite après son brusque départ de Portsmouth, aussi en Ohio. Si on exclu son bref séjour à New-York et à Pittsfield, là où il a rencontré la future mère de sa seule fille, il a passé toute sa vie à Portsmouth, ce qui rend le fait qu'il soit assassiné ailleurs, soit à Wentworth, assez étrange.

Des témoins affirment avoir vu une caravane rose dans le secteur, peu avant la fusillade. L'un d'entre eux dit qu'elle aurait été équipée d'un matériel de contrôle de dernier cri.
" Il y avait quelque chose qui ressemblait à un radar, sur le toit. Une parabole de radar. Le véhicule devrait être facile à repérer, même si les salaupards qui ont tué Johnny l'ont abandonnée quelque part dans les bois. Car une caravane rose bonbon avec un sattelite sur le toit, c'est pas fréquent et très visible. "

La police n'a cependant toujours pas retrouvé la mystérieuse caravane, et n'a procédé à aucune arrestation. Interrogé sur les armes à feu utilisées lors du crime (des balles ont été retrouvées sur le corps de la victime), le lieutenant de la police de l'Ohio, un certain Roberts Zornitac, a seulement dit que les experts en étaient encore au stade des hypothèses et qu'ils poursuivaient leurs analyses. " Il peut s'agir de n'importe quel type d'arme à feu, de n'importe quel type de calibre; nous n'en savons rien. Mais bientôt, nous le saurons, et cela fera avancer l'enquête, j'en suis certain. " a-t-il déclaré...

*voir article en page 5.



____________________________________________________________________________________________________


Centre de contrôle de la NSA, État de New-York, États-Unis / Samedi 16 juillet 2005 / 10h17 a.m. (heure locale à New-York) / (Cap Cicero)

Deux magnifiques fermes d'un rouge impecable se fesaient face, séparées par une longue pelouse verte qui était parsemée de pistes cyclables se croisant. Près de l'une de ces maisons, il y avait une grande étable, du même rouge sans tache et parfait des fermes. Près de l'autre maison, il y avait une grange, rouge et magnifique, elle aussi. Entre elle et la ferme, un étang, très beau, et souvent, des canards y venaient.

Aux allentours de 1860, les propriétaires originaux de ces deux fermes partirent et allèrent se faire tuer à la guerre, et tout survivants des deux familles étaient mort, à présent. Ces deux fermes (grange et étable et étang et tout le reste aussi) finirent par devenir la propriété du gouvernement. En 1953, pour être plus précis. Il s'agissait là du quartier général de la NSA.

Dix-sept minutes après dix heure, lors d'une belle journée chaude de juillet ---c'était un samedi, mais Cap travaillait tout les jours de la semaine--- , un vieil homme qui répondait au simple nom de Cap, et qui portait une légère veste de velour, s'en venait le long de la piste cyclable qui menait à la plus grande des deux ferme; en bicyclette, justement. Derrière lui, il y avait une barrière de fer qu'il venait de traverser, après s'être fait vérifier les empreintes digitales par un garde de sécurité, costaud et armé. La barrière de fer était électrifiée. Le tour de tout le reste du terrain qu'occupaient les fermes était protégé par des clotures de fer, elles aussi, et il y avait un écriteau à tout les dix mètres sur la barrière:

ATTENTION!
PROPRIÉTÉ DU GOUVERNEMENT
NE PAS PASSER
UNE FAIBLE CHARGE ÉLECTRIQUE PASSE AU TRAVERS CETTE BARRIÈRE.

Le jour, effectivement, la charge électrique était faible. Mais la nuit, les générateurs des fermes augmentaient la charge des barrière au niveau léthal, charge qui tue quasiment tout le temps, et tout les matins, aux allentours de 6:00 heure, dix gardes armés fesaient le tour du terrain à la recherche d'éventuel cadavres. Des oiseaux, des lapins, des écureuils, quelque fois des chevreuils, et une fois de temps en temps un ours. Aussi, deux fois, des humains, tout les deux brullés vifs. La cloture, en plus d'être électrifiée, fesait 10 mètres de haut partout (sauf à la seule barrière là où on peut traverser, celle qu'a franchit Cap ce matin, après que son identité fut confirmée par ses empreintes digitales; elle ne fait que sept mètre). Jour et nuit, des chiens ayant été entrainés à ne pas touché la cloture électrifiée fesaient le tour de l'endroit. Il s'agissait de gros chiens qui attaquait tout ce qui bougeait, sauf les membres de la NSA autorisés, car ils avaient été aussi dressés par les meilleurs dresseurs de chiens qui soit à ne pas attaquer certaines personnes, qu'ils avaient préalablement sentis. Ils pesaient en moyenne dans la centaine de kilo, et étaient de vifs coureurs aux grosses dents. À tout les cent mètres, il y avait une tour équipée de lunettes infra-rouge, que des soldats surveillaient 24h/24h. Toute l'instalation était surveillée par des caméras, toute la journée et toute la nuit. Des ordinateurs balayaient le contenu de toute les vidéos de toutes les caméra sans arrêt, en temps réel, à la recherche d'éventuel intrus. Il y avait aussi des détecteurs de mouvement sur la quasi totalité du terrain, et des soldats armés surveillaient constament les entrées dans les fermes. Il y avait des soldats le long de toute les pistes cyclables aussi. Il n'y avait pas à dire; le centre de contrôle de la NSA était sûr.

Cap continuait son chemin à bicyclette, fesant un sourire à tous ceux qu'il rencontrait sur son chemin, gardes de sécurité y comprit. Il passa à côté d'un homme dans la trentaine, et lui fit un petit signe de la main.


" Hé, John, ça va? "

" Pas trop mal, pas trop mal. "

John était à pied, et Cap arrêta son velo et se mit à le pousser pour aller au même rythme que lui.

" Rien de neuf? "

" Si, justement. Il va falloir qu'on se parle très sérieusement, toi et moi. "

Cap regardait John, les sourcils froncés. " De quoi tu parle? Ça fait vingt ans que tu n'est qu'un homme à tout faire pour la NSA; je suis devenu dirigeant de la NSA presque tout de suite après que le colonel Campbell fut considéré comme disparu, moi, comme s'ils ne fesaient qu'Attendre que cet enfoiré de CAmpbell crève pour me donner le poste. Alors que pourrais-tu me dire qui puisse m'intéresser? "

" Ça concerne John Carver Smith... entre autres. "

Lorsqu'ils arrivèrent au quartier général en temps que tel, Cap fit entrer John Carter en douce dans son bureau. Il apprit beaucoup de choses ce jour là.
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Juil - 5:04

La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:40 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Sammy)

" Ginny! "

Son cri résonnait haut et fort dans la pièce soudainement trop silencieuse. Ceux qui avaient déjà vue Ginny avant (tout le monde, en fait, à l'exception de Richie, l'agent littéraire de Johnny; c'était tout ce qu'il avait été capable de leur dire, durant ces longues trentes minutes) se retournèrent, et si quelque chose resta dans la mémoire de Sammy à propos de sa seule journée post-apocalyptique, ce fut bien l'expression qu'eut Sue à ce moment: on aurait dit qu'il hurlait de joie, mais qu'il pleurait en même temps, et pas de joie, ces larmes, le tout dans un silence presque parfait. Puis son expression s'envola; il se jeta debout (étrangement, à l'exception de Ginny, personne n'était encore debout), puis, dans un cri à demi étranglé, il leur lanca à tous: " On fiche le camp, suivez-moi. "

Mais Sammy ne bougea pas; elle regardait tour à tour Ginny et Ambre, sachant qu'elles risquaient de se battre ou quelque chose d'un instant à l'autre, puis dehors, là où se trouvaient toujours les VanKops, qui risquaient d'attaquer de nouveau d'un moment à l'autre

(c'est étrange qu'ils ne l'ont pas encore fait)

, puis finalement Sue et Ginny, car Ginny pouvait penser qu'il était toujours le salaud qu'il avait autrefois été (bien sûr, Sammy savait qu'il l'était toujours; mais elle savait aussi qu'il se mettait avec eux dans le seul but de survivre, et de les proteger, aussi, bien que peut-être pas, au fond), et pouvait bien décider de l'attaquer.

Elle tenta de dire quelque chose, mais n'y parvint pas.

Finalement, un autre coup de tonnerre, un vrai, puis il se mit à pleuvoir, avec une force pas possible.

Dehors, Alice et Stu.

Ce fut ces deux choses qui les sauvèrent tous.


Dernière édition par le Mar 10 Juil - 1:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Juil - 5:45

Après que Sammy ait criée son nom et que tout le monde se retourna vers elle pour la regarder, Ginny fit de même et fut étonnée par l’expression qu’elle vit sur le visage de Sue. Elle n’en avait jamais vue comme ça. Elle croyait avoir passée la panoplie: joie, peur, tristesse, faim, fatigue, incompréhension, soulagement, etc...mais ça... Alors que l’idée de l’attaquer avant qu’il ne passe certainement à l’attaque, bien que rien dans son attitude ne le laissait le présager, ce dernier, dans un cri à demi étranglé, dit qu’ils fichaient le camp et leur ordonna de le suivre. Tout idée d’attaque oubliée, Ginny se retint pour ne pas rire. Un rire hystérique et nerveux. Lui? Il leur disait de le suivre et il pensait qu’ils allaient lui obéir? Non, mais il pensait à quoi là? D’un autre côté, et si il n’avait pas l’intention de leur faire quoi que ce soit? Pourquoi ne pas tenter? Avec un incommensurable effort, elle hocha la tête et les rejoignit et, regardant Sue, réussit à demander: “Je peux au moins savoir ce qui se passe?” La pluie commença alors.
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Juil - 13:02

*Il est devenu fou ou quoi?*
C'est ce que pensa Ambre en voyant Sue. Être Joyeux dans une situation pareille il fallait vraiment être cinglé. Elle se leva doucement, elle avait l'impression qu'elle allait vomir, encor un effet secondaire de la crise qu'elle avait eu. Sue leur demanda de le suivre. Comme si elle allait faire cette folie. Sue avait faillit la tuer une fois et cette experiance lui avait suffit. Elle préférait ne pas prendre de risques et recula d'un pas, pour s'éloigner de ce cinglé. Puis son regard se tourna vers Ginny.
"Weasley..." Murmura-t-elle, ivre de colére.
Puis il y eu un coup de tonnerre et la pluie se mis à tomber.
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juil - 2:56

La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:41 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Johnny Smith)

Johnny voyait tout!

C'était à la fois magnifiquement divin et infiniment cruel ---le monde lui tombait dans les yeux comme il tombait dans ceux des enfants, sans qu'il en ai le choix ou non, de façon aussi impartiale qu'il n'était possible de l'être.

Toujours par terre malgré l'ordre direct de Sue (ses jambes reffusaient tout simplement de bouger), il vit, par le trou du mur, les caravanes se déplacer de la gauche (où se trouvait anciennement l'intersection) vers la droite (là où se trouvait le cul de sac, auparavant), la pluie battante tombant sur celles-ci tel de petites billes, et cru voir (et bien sûr ses yeux ne le trompaient pas et il le savait) qu'il y avait deux personnes


(Alice?! qu'est ce qu'elle peut ficher dehors par un temps pareil... et avec les VanKops là en plus?!)

, qu'il lui semblait reconnaitre d'ici. Enfin, il avait recconu la femme aux cheveux bicolore immédiatement, bien sûr (*elle est sortie par la fenêtre... mais pourquoi?*), mais il lui semblait aussi avoir déjà vu l'autre, même si ce n'était que vaguement.

Il vit aussi que les portes des caravanes étaient ouvertes, et que d'étranges silhouettes fantomatiques se trouvaient à l'intérieur. Sauf que c'était peut-être du à son imagination


(si vive!)

.

Quant-aux fusils, eux, il les voyait très bien. De gros fusils de chasse d'un gris argent étrange, qui sortaient par les portières ouvertes tel des drapeaux sur les green de golf. Il les vit qui pointaient sur eux... puis qui se retournèrent. Un bang!, qui fut suivit par plusieurs bruits semblables (mais tous étrangement moins forts que lorsqu'ils s'étaient attaqués à sa maison), résona dans la grande cuisine, et puis, les caravanes disparurent de son champs de vision, comme si elles avaient disparues (
*ce qui est peut-être le cas,* il pensa).

Il entendit alors un bruit de frotement métalique, et se retourna vers ce qui l'avait produit. Il vit que Sut venait de ramassé son couteau et son pistolet, et l'idée


(pas le temps, crétin!)

de ramasser le sien, dans le petit bureau de sa chambre à couché, lui vint en tête.

Idée qu'il rejeta tout de suite.


" Venez tous! " s'écria de nouveau Sue, et il quitta la maison par la porte de derrière. Johnny se leva alors (avec une certaine difficulté), puis s'empressa de le suivre

Il ne fut pas le seul.
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juil - 3:22

*Bon. Non, je ne peux pas savoir ce qui se passe donc.* songea sarcastiquement Ginny après que Sue ait de nouveau hurlé de de venir et quitté la maison par la porte de derrière. *Mais oui. Et il pense qu’on va lui faire confiance?* Elle changea vite d’avis lorsqu’elle vit Johnny se relever et s’empresser de le suivre, ainsi que plusieurs autres, dont Sammy. *Bon...bah...d’accord alors* Mais elle ne le suivit pas. Elle resta dans la cuisine, se contentant de regarder Ambre. Elle ne quittait pas cette maison sans elle, peu importe ce qui arriverait. Juste à l’avoir vue reculer d’un pas pour s’éloigner de Sue lui donnait l’idée qu’elle ne le suivrait probablement pas et elle ne l'abandonnerait pas. Elle s'avansça vers elle"Ambre? Écoute-moi pour une fois. Je comprends que tu ne veuille pas le suivre à cause de ce qu'il t'a fais mais, si on ne lui fait pas confiancem on ne sortira pas vivantes d'ici. Je t'en prie. Suis-le."
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juil - 20:18

"Ne t'approche pas de moi Weasley!" dit-elle en voyant Ginny s'approcher. Elle écouta cependant ce qu'elle disait. Ce n'était pas dénué de sens mais elle ne voulait pas suivre Sue. C'était plus fort qu'elle, ce type lui faisait peur. En plus, elle ne voulait pas non plus aller dans un endroit avec Ginny... Mais elle finit par répondre.
"D'accord je vais le suivre mais juste pour ne pas laisser Sammy avec ce fou dangereux!"Elle se précipita à la suite de Sue en disant: "Et ne m'adresse plus la parole Weasley!"
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Cynthia Smith

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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Aoû - 15:14

New-York City, État de New-York, États-Unis / Lundi 18 juillet 2005 / 11h00 a.m. (heure locale à New-York City, dans l'état de New-York) / (Cynny)

C'était l'heure.

Elle était de nouveau assise sur son lit, sauf que ce n'était pas un journal hebdomadaire qu'elle avait dans les mains, cette fois, mais LA lettre. Elle l'avait reçu à la mi-mai 2005, il y a de cela deux mois, la dernière fois où elle avait vu son père en vie. Elle et Rosie étaient elles deux disparues depuis des années déjà, et Cynny ignorait royalement comment son père avait fait pour la retrouver, mais il l'avait fait, et c'était assez étrange merci. Pas qu'il l'ai retrouvée, pas tellement, mais ce qu'il a fait lorsqu'il l'a retrouvée.

Il avait tout d'abord sonné à la porte de l'appartement, et Cynny (Rosie était au travail cette fois aussi) était descendue, se demandant qui cela pouvait bien être. Elle pensa d'abord au facteur, mais il se contentait de mettre leur courrier dans la boite aux lettres qui leur avait été désignée. Il pouvait s'agir d'un colis, et là, il aurait bel et bien sonné, mais Cynny ne croyait pas que c'était ça non plus. Qui donc enverait un coli à deux personnes qui n'existent techniquement pas? Puis elle l'avait vu.

C'était bien son père, et Cynny en avait eu les larmes aux yeux. Cela fesait des années qu'elle ne l'avait pas vu, et maintenant...

il semblait mal. Terrible. Il avait les yeux pochés, ses longs cheveux gris étaient enmellés et couverts de poussière. Il avait une multitude de bleus et de petites coupures sur le visage, et boitait légèrement. Elle ne sut d'abord pas quoi faire, puis elle lui sauta dans les bras.


" Papa! "

Elle ne lui lacha pas le cou avant un bon moment, et lorsqu'elle le fit, ce fut avec une pointe amère de regret. Elle avait l'impression que ça allait être la dernière fois qu'elle le ferait (ce qui était effectivement le cas). Puis, il tendit la main dans sa poche et en sorti une lettre toute frippée.

" Cynny, cette lettre, elle est très importante, et il te faudra y faire très attention. C'est à propos de... "

Il s'arrêta alors, regarda un instant le ciel, puis reposa ses yeux sur elle. Il semblait plus que terrible, finalement; on aurait dit qu'il avait survécu de justesse à un ouragan il y a de cela pas très longtemps.

" Tu vas devoir y faire attention, et lorsque je serais mort, tu pourra la lire. Pas avant, car elle est sellée par de la puissante magie, tu comprend? "

Puis, avant qu'elle n'ai pu faire quoi que ce soit, il lui dit qu'il l'aimait puis s'en était allé.

Et maintenant, LA lettre dans les mains, sur son petit lit misérable et sale, elle ouvrit l'envelope (elle avait essayé avant, mais ça n'avait pas fonctionné... probablement car il n'était toujours pas mort), et regarda la lettre.

Elle comportait presque juste de l'écriture, mais il y avait aussi une photo sur le dessus; un train à vapeur qui devait dater de bien, bien longtemps.

Puis, elle lut ce qu'il y avait d'inscrit;



QU'EST CE QUE LA VÉRITÉ?
par Johnny Smith


Chacune de mes paroles était un mensonge.
C'est la vérité.

(citation de Robert Browning)

Cibola, Cibola, tam tam boum!
(citation de David Jones Schmidt, dit " La Poubelle ")

Il était une fois un monde que nous connaissions,
mais ce monde a changé.

(citation de Stephen King)

Ne me pose pas de questions bêtes
Je ne jouerai pas à tes jeux bêtes.
Je ne suis qu'un brave train tchou-tchou
Toujours plein d'entrain.

Je veux courir le long des rails
Sous le ciel d'un bleu d'azur,
Et rester un brave train tchou-tchou
Jusqu'à l'heure de ma mort.

(extrait de " Charlie le tchou-tchou " ---auteur inconnu)

Dix soldats Allemands fuyaient à travers le désert, et le La-Li-Lu-Le-Lo les suivaient.
(extrait de " Le La-Li-Lu-Le-Lo " ---John Carver Smith)

Le La-Li-Lu-Le-Lo est la vérité.
Sammy est la vérité.
Le Prisonnier est la vérité.
La Dame d'Ombres est la vérité.
Le Prisonnier et la Dame d'Ombres sont mariés. C'est la vérité.
La Poubelle est la vérité.
Cibola est la vérité.
Le Démon Qui Parle est la vérité.
Nous sommes allés dans le désert, et c'est la vérité.
Il y avait des monstre dans le désert. C'est la vérité.
L'un d'eux avait une pompe à essence et prétendait que c'était un trésor.
C'est la vérité.
Sammy et Le Prisonnier et La Dame d'Ombres sont morts.
C'est la vérité.
Je les aime encore.
C'est la vérité.

Quand est-ce qu'une porte n'est plus une porte?
Quand elle est hors de ses gonds, et c'est la vérité.
Barkins est la vérité.
Barkins est la vérité.
Qu'est ce qui a quatre roues et un million d'ailes?
Un camion à ordures grouillant de mouches, et c'est la vérité.
Barkins est la vérité.
Il faut surveiller Barkins en permanance, Barkins est peine, et c'est la vérité.
Je suis pratiquement sûr que Barkins est dangereux, et c'est la vérité.
Qu'est ce qui est tout noir, tout blanc et tout rouge?
Un zèbre qui pique un fard, et c'est la vérité.
Barkins est la vérité.
Barkins est la vérité.

Je veux retourner à Cibola, et c'est la vérité.
Je dois retourner à Cibola, et c'est la vérité.
Je vais devenir fou si je ne retourne pas à Cibola, et c'est la vérité.
Je ne pourrai pas retourner à Cibola tant que je n'aurai pas trouvé
une pierre,
une rose,
une clé,
une porte, et c'est la vérité.
Tchou-tchou, et c'est la vérité.
Tchou-tchou. Tchou-tchou.
Tchou-tchou. Tchou-tchou. Tchou-tchou.
Tchou-tchou. Tchou-tchou. Tchou-tchou. Tchou-tchou.
J'ai peur.
C'est la vérité.



*Barkins,* pensa-t-elle, puis s'endormit.
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Samantha Desmers
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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Aoû - 15:17

La Rue Main, Désespoir, La Base Orange / Mercredi 18 Juillet 2007 [temps normal] / 4:43 p.m. [temps normal] / 3e année de Sammy / (Richard Bachman)

Richie resta derrière, et c'est ainsi que le slogan du [insérer le nom du groupe ici] prit naissance.

Il s'était relevé lentement comme les autres il y a un instant, et il était toujours debout, mais il ne bougea pas, ni quand le Vieil Homme au Prénom Ridicule le leur ordonna presque, ni quand les autres (incluant Johnny, bien sûr) le suivirent. Bien qu'il ne connaissait pas les autres par leurs noms, il leur en avait donné un à chaqu'un, dans sa tête, pour qu'il ne se les mélange pas. Il y avait le Vieil Homme au Prénom Ridicule (aussi appellé Sue, comme dans Susan), Johnny (bien sûr), l'Ex-Policier, la Petite Rousse, la Grande Rousse et la Petite Trouillarde Aux Cheveux Mauves; d'ailleurs, la Petite Trouillarde Aux Cheveux Mauves et la Grande Rousse étaient restées un peu plus longtemps que les autres, et Richie avait bien vu qu'elles ne fesaient pas confiance au Vieil Homme Au Prénom Ridicule. Cependant, pour 'ne pas laisser Sammy avec ce fou dangereux', peu importe qui cette 'Sammy' était (il était quasiment certain qu'il s'agissait de la Petite Rousse, mais peut-être pas, après tout), elles avaient finalement décidées de le suivre.

Il resta donc là, seul, ne sachant pas trop pourquoi, mais sachant pertinement qu'il lui fallait rester là. Ça non plus, il ne savait pas pourquoi, mais c'était sans importance, car d'ailleurs, il voyait des personnes entrer dans la cuisine, et l'une d'elle, il connaissait, du moi selon ses noms. La Femme Aux Cheveux Bicolores, voilà. Il se demandait vaguement pourquoi elle était sortie dehors (et surtout comment elle avait fait, de l'étage), mais il sut qu'il ne lui poserai jamais la question, qu'importe ce qui leur arrivera à tout les deux.

Puis il posa son regard sur l'autre, un type relativement petit, relativement maigre, et, c'est la vérité, semblant relativement stupide, aussi.

Sans qu'il ne le leur ordonne directement, ses jambes s'étaient mises à le conduire vers eux deux, et il vit tout de suite qu'ils venaient d'entrer par le trou dans le mur qu'avaient causés les VanKops, et qu'à cause de la pluie ils étaient trempés jusqu'aux os.


" Mon Dieu, n'est ce pas fantasti... "

Il s'arrêta net, et un souvenir qu'il ne s'était pas remémoré lorsqu'il avait vu Alice la première fois lui revint. Car oui, il savait que la Femme Aux Cheveux Bicolores se prénomait Alice, se souvenait qu'elle se prénommait Alice.

" Biscuit! " s'écria-t-il alors.

" Beep-beep Richie. " s'écria-t-elle alors.

Et les souvenirs de sa rencontre avec cette fille lui revinrent.

Pas qu'ils étaient beaux.



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L'autoroute 50 (ou l'autoroute la plus déserte du monde), Nevada, États-Unis / 3:44 p.m. (heure locale en Angleterre) et 8:44 a.m. (heure locale au Nevada) / Lundi 13 Février 2007 / 3e année de Sammy / (Richard Bachman)

Richie Bachman était en train de briser l'un des Cinq Commandements. Le dernier en liste, pour être plus précis.

Les Cinq Commandements lui avaient été donnés il y avait de cela plus d'un mois, pas par Dieu mais par un dénommé Bill Wright. Ils étaient tout les deux dans le bureau de Richie. Richie, évidemment, était l'agent littéraire de Johnny Carver Smith. Bill, lui, était l'éditeur de cette légende, et était aussi le patron de Richie. La légende avait quitté le bureau une quinzaine de minutes que Bill ne donne les Cinq Commandements à Richie, longs cheveux gris virevoltant derrière lui.


" Cinq Commandements je te donnerai, et les respecter tu fera. " lui avait dit Wright. C'était un tout petit homme, mais tout ce qu'il disait, ça avait le même effet que si vous vous l'auriez fait dire par un roi. " Tu m'écoute, Richie? "

" Oui, oui, bien sûr, je t'écoute. "

" En lieu premier, boire de l'alcool avec lui tu ne fera pas. Il a beau dire qu'il ne bois plus une seule goutte depuis que sa femme s'est sauvée avec sa fille, il a récement quitté Alcooliques Anonymes, et ça ne m'inspire pas confiance du tout. S'il te demande de prendre un verre avec lui parce qu'il est fatigué de voyager en désert avec sa Harley Davidson, tu refuse. S'il te harcele et dis que ça fait parti de ton travail, tu refuse quand même. Compris? "

" Pas de problème, mon gars. "

Bill l'ignora. Il avait quelque chose à dire, et dire il le fera.

" Deuxièmement, de la drogue tu ne lui procurera pas, de quelque façon que ce soit. "

" Troisièmement, de femme tu ne lui procurera pas , même s'il te le demande... et le connaissant, je sais qu'il le fera sûrement. "

Richie hocha de la tête, mais connaissait mieux Johnny que ce petit tas de merde. Il savait que Le Lion Littéraire ne ferait jamais quelque chose comme ça.

" Quatrièmement, le couvrir tu ne fera pas si une bétise il fait. Au contraire. Si c'est le cas, appelle moi immédiatement. "

" Certainement. " fit Richie, sachant que ce ne serait pas ce qu'il ferait; il allait se sortir du trou lui même (et peut-être aussi Johnny), car il n'y avait pas de problème, et alors, il l'appellerait... pour lui dire que tout allait comme sur des roullettes.

" Le cinquième et dernier commandement: " fit Bill Wright, son habituel air de roi perdu dans le néant. " Si tu rencontre quelqu'un qui fait du pouce sur le bord de la route, tu ne le prendra pas dans ta camionnette. Que ce soit un male ou une femelle... mais tout particulièrement si c'est une femele. "

C'est sans doute pourquoi il n'hésita pas le moins du monde lorsqu'il vit Alice pour la première fois, sur le bord de l'autoroute déserte et désertique, le pouce en l'air, les cheveux oranges et verts. Il s'approcha tout simplement du bord de la route et s'arrêta.


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L'autoroute 50 (ou l'autoroute la plus déserte du monde), Nevada, États-Unis / 3:44 p.m. (heure locale en Angleterre) et 8:44 a.m. (heure locale au Nevada) / Lundi 13 Février 2007 / 3e année de Sammy / (Richard Bachman)

Elle ouvrit la porte mais n'entra pas dans sa petite camionnette bleue tout de suite, se contentant de le regarder avec ses beaux yeux grands ouverts d'étonnement. " Est-ce que tu es gentil? " finit-elle par demander.

" Oui, je crois bien. " lui dit-il à la blague. Il vit une voiture le dépasser, ce qui était chose rare dans le coin. En trois jours, c'était seulement arrivé pour la troisième fois. On disait que la 50 était l'autoroute la plus déserte au monde; il le croyait bien. Sauf qu'il fallait aussi dire qu'il était d'habitude en mouvement; c'était un peu normal qu'une voiture le dépasse car ce n'était que la première fois qu'il s'était arrêté depuis le début.

" Je crois que je vais devoir me contenter de toi, " lui dit-elle alors, tout en montant dans la camionnette et en fermant la porte derrière elle.

" Merci, Biscuit. " dit-il en repartant le véhicule, pour ne pas être trop loin derrière Johnny, qu'il devait surveiller. En ce moment, environ soixante-dix kilomètres les séparaient, mais c'était le plus près que le principal concerné (pas ce con de Wright mais la légende, Jonny Smith en personne) lui avait dit de se trouver, alors il respectait ça.

" Appelle moi pas comme ça, " elle dit. " Biscuit, c'est sexiste. "

" Biscuit c'est sexiste? Voyons! " il la fixa un moment, et vit qu'elle plésentait. " Je m'appelle Richard, en passant. " fit-il, en quittant le volant d'une main et en lui serrant la sienne (pas que c'était dangereux dans ce coin; c'était si désert).

Elle se contenta de le regarder un moment, avant de dire: " Beep-beep Richie. "

Il éclata de rire. Il ne pouvait pas s'en empêcher, même s'il savait que ça risquait de la mettre en colère. Qu'elle ait deviné son surnom était une chose, mais ça.

Lorsqu'il reprit controle de lui même, il la regarda un moment, puis vit qu'elle souriait un peu. Pas de mal de ce côté là, donc. Puis il vit que son oreille était recouverte d'un léger bandage, et c'est ainsi qu'il sut qui elle était (elle le lui expliqua...); Alice Rivard, se sauvant de la demeure qu'elle habitait avec son ex petit ami qui, un jour, saoûl, avait tenté de lui arraché l'oreille gauche avec ses dents, il y avait de cela un an et demi.



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L'autoroute 50 (ou l'autoroute la plus déserte du monde), Nevada, États-Unis / 3:46 p.m. (heure locale en Angleterre) et 8:46 a.m. (heure locale au Nevada) / Lundi 13 Février 2007 / 3e année de Sammy / (Richard Bachman)

À peine une minute plus tard, le cellulaire de Richie sonna.

Il le prit en vitesse et regarda qui venait de l'appeller. Il s'agissait du numéro de Johnny.


" Tu peux rester silencieuse un moment? " il lui demanda. " C'est mon patron, et comme je ne suis pas censé prendre ceux ---et celles--- qui font du pouce, je risque d'avoir de sérieux ennuis si tu te dévoile. Okay? "

Voyant qu'elle hochait affirmativement de la tête, il répondit.

" Salut John! Quoi de neu--- "

Mais il s'arrêta net. Il y avait quelque chose d'anormal. La voix semblait terrifiée, pour commencer. Et elle était étrange, comme s'il avait le nez cassé. Oh, et elle lui parvenait par rafalles, comme si le signal satellite n'était pas assez puissant, mais c'était étrange car en regardant le sien, Richie voyait que le signal en état à son maximum, malgré le fait qu'il se trouvait au beau millieu du désert du Nevada (il se trouvait sur une autoroute, bien sûr, mais on disait qu'il s'agissait de l'autoroute la plus déserte dans toute l'Amérique, ce qu'il croyait vrai, et donc, se trouvait dans un désert, car en plus, c'était le vrai désert partout autours d'eux).

" ... oroute 50 e... cactus dess... avane orange ga... ce qui ce p... un policier f... endre à Désespoir pou... "

Puis plus rien. Le signal avait été coupé. Il jeta un coup d'oeil à Alice, et vit que ses yeux couleur noisette étaient grands ouverts de terreur.

Il ne cessait de s'imaginer Johnny, par terre, sur le bord de l'autoroute, à soixente-dix kilomètre de là, sa moto en ruine à ses côtés, alors qu'il gisait en sang, les jambes broyées, hurlant de douleur, parce qu'il avait eu un accident.


" Il y a un problème, pas vrai? " lui demanda Alice, visiblement troublée.

" Oh oui. " il répondit, et il était surpris de constater qu'il était sur le point de pleurer.


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MessageSujet: Re: Solitude (Libre)   Solitude (Libre) - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Aoû - 4:24

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L'Entre-Deux Monde, La Base Orange, Désespoir / ??? / 13 Février 2007 / 3e année de Sammy / (Richard Bachman)

Ils arrivèrent à Désespoir un peu plus de trente minutes plus tard.

En chemin, il lui avait expliqué qui il était (agent littéraire de Johnny Carver Smith, écrivain de légende), ce qui se passait (Johnny avait eu un grave accident de moto quelque part sur l'autoroute 50, près de ce que Richie supposait être une caravane orange), et ce qu'il comptait qu'il se passe. Ce dernier point avait été un peu plus difficile à définir.


" Tu es certaine que tu va tenir le coup? " il lui avait demandé. " Car il se peut qu'il soit gravement blessé et qu'il y ait un tas de sang. "

" Je peux supporter la vue du sang. " elle lui avait répondu, confiante en elle-même.

Et ainsi, ils se retrouvèrent en bordure de l'autoroute 50, la vieille camionette bleue garée près d'eux, à explorer les allentours de la caravane orange. Leurs recherches concervant Johnny se retrouvèrent vain, mais ils trouvèrent autre chose.


" Viens voir ça! " lui avait lancé Alice, étrangement pâle.

Il était venu et, tout de suite, il avait vu.

Un ourson en peluche tout usé, signe de l'affection d'un gamin quelconque, se trouvait par terre, à demi enterré par le sable. Près de lui, une photo de ce que Richie supposait être le gamin en question, devant une vieille cabane de bois. Sous la photo se trouvait une inscription:


UN AUTRE PERDANT

.

Plus inquiets que jamais, ils avaient continués leurs recherches et étaient tombés sur quelque chose de pas très marant. De pas très marant du tout.

Coincé entre deux rochers se trouvait un bout de papier déchiré d'un bloc-note. Richie crut reconnaître qu'il s'agissait d'une des feuilles du carnet de note de Johnny. Ils le prirent et virent, écrit dessus:


POUR

. Rien d'autre. Comme si Johnny avait commencé à écrire un autographe et ne l'avait jamais terminé.

À présent, la sueur luisait sur son front comme de petites billes dans le désert du Nevada, et il vit que c'en était de même pour Biscuit. Puis, il remarqua autre chose, quelque chose qui, il en était certain, n'était pas là un instant plus tôt. Ou, en fait, sous une autre forme.

Les cactus semblaient sortis tout droit d'un dessin animé.

Il perdait la tête, pas vrai? Il avait passé trop de temps au soleil et il perdait la tête. Car sinon...

Puis il vit qu'Alice regardait étrangement l'un d'eux et sut que ce qu'il voyait était vrai.

Des cactus. Des cactus dessinés.

Et maintenant, finalement arrivés à Désespoir (ce fut l'idée de Richie; il avait entendu parler de Désespoir lors de l'appel de détresse de Johnny, et bien qu'au début, il croyait que Johnny parlait d'un sentiment, maintenant, il croyait qu'il parlait de la ville), dans la vieille camionette bleue de Richie qui roulait lentement, à présent, tandis que les deux occupants du véhicule regardaient partout autour, dans la minuscule ville qui n'était en fait que deux petites ruesm pour des traces de Johnny. Les véhicules étaient tous en mauvais états, les batiments aussi, et le silence les entourait, comme un serpent, chose qui répugnait La Femme Aux Cheveux Bicolores plus que tout. C'est à ce moment là qu'ils le virent.

Le véhicule était en parfait état, oui, pas de doute, une voiture de police toute neuve avec ses chromes brillants et...


(police?)

Le déclic se fit instantanément dans sa tête. Richie comprenait ce qui se passait. Johnny ne l'avait pas appelé pour lui dire qu'il voulait que Richie appelle la police, car sinon il l'aurait fait lui même, mais bien qu'un policier f(ou), plus loin sur (l'aut)oroute 50, près de cactus dess(inés) et (d'une car)avane orange ga(rée sur le bord de la route), l'avait emmené à Désespoir pou(r l'enfermer), et cela laissait supposé que Johnny était en danger, car le dit policier était fou.

*Super. Et maintenant, vous faîtes quoi, tout les deux?*

Il regarda de nouveau la voiture de police et vit qu'elle était garée dans le stationnement de ce qu'un écriteau posé au dessus de la porte décrivait comme l'Édifice de Ville.

" Suis-moi, mais fait bien attention. " dit alors Richie à Alice, se dirigeant vers l'Édifice de Ville, et elle le suivit sans hésitation.


(suite au https://hp-mania.actifforum.com/hors-poudlard-c8/pre-au-lard-f82/Brassage-pv-Ginny-Ambre-et-Lily-t4509.htm )
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