Zone de non retour (pv Ginny et Ambre)

Ambre finit par se lever et prendre le bras de Samantha. Mais elle ne voulait pas y aller pour combattre non... Juste pour parler à Sue... Et le suplier d'épargner son pére.

* je ne veut pas qu'il meurt... *

" Ambre, je... bien, tu peux ne pas le combatre. Je ne le veux pas vraiment non plus, mais je n'ai pas le choix. Tout ce qui me tient à coeur, en ce moment, c'est ta sécurité et celle de Ginny. Ce n'est qu'avec moi que Sue doit avoir à faire, pas avec vous deux. Mais comme vos parents sont prisoniers là-bas, je sais que je ne peux vous forcer à ne pas venir. Mais sache que dès qu'ils seront libres, je veux avoir une discussion en tête à tête avec Sue. Il y a encore trop de points nébuleux dans cette affaires, tellement que je ne sais même plus où donner de la tête. Et je veux savoir. Mais tout cela n'a rien avoir avec vous ou vos parents alors, tant et aussi longtemps qu'ils ne seront pas libres, je ne vais rien tenter qui pourra leur faire du mal. Vous êtes prêtes? On y va. "

Fermant les yeux, elle tenta de voir l'endroit étant leur destination. Cependant, rien ne lui vint en tête. Cela ne l'inquiétait pas, malgré tout. Elle ne savait pas encore leur destination mais elle la savait, en même temps. Elles allaient voir l'instant venu, alors a importait peu.

Ouvrant de nouveau les yeux, elle fit alors ce qu'elle devait faire, même si elle ne l'avait jamais fait avant. Et lorsque tout devint noir, qu'elle commenca à avoir de la dificulté à respirer, qu'elle se sentait écrasée et que ses yeux et ses tympants semblèrent entrer dans sa tête, elle savait que tout allait comme prévu.

Lorsqu'elle parvint finalement à reprendre son souffle et à voir clairement,elle ne se trouvait nul part près de la Zone de non retour. Elle n'en fut pas impressionnée, cependant, et de plus grandes inquiétudes les attendaient. Les cobras se trouvaient dans les allentours, sans compter les pères de ses amies.

Elles étaient dans un couloir tout peinturé de brun, visiblement dans une maison, une fenêtre dans les allentours prouvant ce qu'elle pensait. Dans la cour arrière se trouvait un... révait-elle? Non, elle le voyait bel et bien, dans la cour arrière se trouvait vraiment un parcourt de golf complet. Et comme elles étaient au moins au douzième étage, il s'agissait sans doute d'un manoir.

" Ne faîtes pas de bruit, " dit-elle alors, presque inaudiblement.



(hj/ Désolée pour le retard. Mon frère est encore là à m'harceler. C'est d'ailleurs pourquoi je viens rarement la fin de semaine, d'habitude. À cause que mon frère, que je ne vois que durant les fins de semaine. J'essais de sortir beaucoup le week-end, en partit à cause de lui. Mais pas cette fois-ci car je ne me sens pas très bien et que je n'ai pas tellement le goût de sortir, justement... /hj)

Malgré l'urgence de la situation, Ginny avait les yeux écarquillés par ce qu'elle voyait autour d'elle.
*Un parcours de golf? Non, mais je rêve. Ça semble être un manoir.*
Comme Sammy lui avait demandé, elle ne fit pas le moindre bruit.

Ambre n'en croyait pas ses yeux. Elles étaient dans un couloire immense, sans doute dans un immuble ou un manoire juste à côté d'un terain de Golf. Elle ne disait rien mais pensait baucoup. Elle essayait de se donner du courage. Elle savait que c'était une mauvaise chose mais elle prévoyait de quitter ses amies dés le premier embranchement pour trouver son pére... ou Sue.

* Si papa est vraiment là...*

(hj: elle commence à devenir bien sombre Ambre)

Sammy n'arrivait toujours pas à y croire. Bien sûr, ce ne pouvait être qu'une simple coincidence. Tout était lié, d'une manière ou d'une autre, et le fait que Campbell et elle ne cessent de pense aux serpents et au golf n'en était pas une non plus. Quand à ce parcourt de golf... c'était comme si Campbell savait déjà, lorsqu'il avait demandé à Sue s'il fesait toujours dévier la balle quand il jouait. Et il ne l'avait jamais rencontré avant, alors comment aurait-il sut?

Mais elle avait d'autre chats à fouetter pour le moment. Des Cobras, plutôt.

Sammy était au courant pour Ambre, elle était au courant que celle-ci allait s'éloigner d'elles dès qu'elle le pouvait, pour retrouver son père. Et malgré tout, Sammy n'allait pas tenté de l'en empêcher. Ça allait sans doute être une erreur, mais Sammy ne pouvait faire autrement.

" Suivez-moi. "

Elle ne savait pas où elles avaient atterient, mais elle savait où elle devait aller. Quelque part au deuxième, près de l'héliport central.

Un... héliport? Mais par quelle miracle? Alors... avait-elle vraiment entendu un hélicoptère l'autre jour? Mais si oui, comment? Car les hélicoptères ne peuvent voler dans dans les allentours de Poudlard.

Elle guidait les autres silencieusement, à travers portes et escaliers, jusqu'à ce qu'elles atteignent le troisième étage, d'où était vraiment visible l'héliport, par la fenêtre, un étage en dessous.

*Un héliport? Ben dis donc...* songea Ginny alors qu'elle regardait par la fenêtre. Une pensée la frappa de plein fouet. Pourquoi se préoccupait-elle d'un héliport alors que la vie de son père était en danger. Elle se sentait déconnectée de la réalitée.
*Est-ce qu'on sortira d'ici vivantes?*

Kennedy avait déjà lu d'innombrables livres étranges et avait toujours cru que le nom Sue n'en était qu'un trop comode. Il était prêt à parier dix milles gallions d'or (un grand montant même pour un homme aussi riche que lui) que ce n'était pas le vrai nom de leur chef, que son véritable nom était plutôt quelque chose comme Andrew ou Dagwood ou peut-être même Mathieu. Sue? Improbable. C'était même sans doute une sorte de nom de code, un peu comme le légendaire Lord Voldemort lui même. D'ailleurs, le vrai nom de ce 'Lord' en était un dans la même catégorie que Mathieu et les autres, un nom ordinaire. Tom.

Pourtant, même les plus anciens membres des Cobras se rappelaient de lui, se rappelaient de son nom ridicule, avant qu'aucun d'entre eux ne maîtrisent la magie. Alexander Pope était l'un d'eux. Et il avait toujours dit qu'il croyait Sue fou... Kennedy était de cet avis. Un fou, un maudit fou. Fou comme un serpent, en d'autres mots. Et il ne savait pas à quel point il disait vrai avant aujourd'hui.

C'est donc avec une non quiétude de l'esprit peu ordinaire pour lui qu'il se dut d'emmener son collège et bon ami Théodore Hayter à Sue, qui venait tout juste de revenir. Ce que lui voulait le patron était encore un mystère pour Kennedy, bien que rien de positif ne lui vienne en tête. Si Sue tenait absolument à te parler, ça ne pouvait pas être bon, d'aucune manière.

Ils entrèrent dans le bureau de Sue, lui et Théodore, et virent leur chef en presque piteux état. (hj/ c'est à ce moment qu'Ambre commence à écouter à la porte. /hj) Peu importe ce que lui avait fait la gamine, cette Sammy, ça ne semblait pas rendre Sue très heureux.

" J'espère pour toi que tu pris très fort, Théodore. Est ce que tu pris aussi, Bryan? "

Théodore hocha affirmativement de la tête, trop appeuré pour répondre à la question de Sue. Kennedy, quant-à lui, pensait que cette croyance en Dieu que ne cesait de leur montrer Sue n'était que pure invention, comme son nom.

" Mais les prières des enfants sont les plus touchantes, vous ne croyez pas les gars? " Il semblait fatigué.

" Oui, chef --- "

" Ferma la! " lanca Sue, enragé. Il regarda alors Kennedy. " Qu'est ce que tu en penses? C'est pas mignon les prières des enfants? "

" Oui, che ---

" Ou, comme le disent si bien les enfants, il n'y a d'autre Dieu que Dieu. Quoi de plus simple ou de plus touchant? "

Ni Bryan ni Théodore ne répondirent à cela.

" Ou alors Moïse à Dieu: 'À qui je parles?' Et Dieu de répondre: 'À Dieu, bien sûr.' Quoi de plus simple que ça? "

Sue se mit alors à rire, de son rire démoniaque et monstrueux, les deux à la fois.

" J'ai l'étrange impression que ce n'est par pour cela que je t'ai convoqué, Ted. À ce que m'a dit Satella, tu as dit des choses à propos de la petite, n'est ce pas vrai? "

Théodore ne fit rien.

" Répond moi, Ted. "

" M'sieur, je --- "

" Si tu me rappelle M'sieur encore, je te fait avaler un serpent cru, tu m'entends? "

" Oui, chef! " Théodore avait de nouveau mit toute son attention sur Sue.

" Alors, as tu, oui ou non, traité Sammy de maudite américaine? "

" M'sieur, j'ai peut-être dit quelque chose en passant qui --- "

Se déplacant à une vitesse à laquelle Kennedy avait du mal à croire (ça ressemblait à un film d'action avec des effets spéciaux à la Jet-Li), Sue sortit son bon vieux pistolet de .45 mm, le pointa sans sembler viser, et tira une demi-douzaine de balles, tout cela en sautant par dessus son bureau. La partie supérieure du pied de Théodore explosa, des morceaux de chair s'élancant un peu partout.

*Je n'ai pas vu ça.* pensa Kennedy. *Ça n'a pas arrivé.*

Sauf que Théodore hurlait, regardant son pied ruiné avec de la non croyance agonisante. Regardant le pied, lui aussi, Kennedy pouvait voir des os là, et il sentit son estomac se retourner.

Sammy savait que Stan et Arthur étaient tout près, peut-être même en bas des escaliers, qui sait? Mais pourtant, elle ne pouvait cesser de se dire à quel point familier était l'endroit. Cependant, aussi loin que pouvait remonter ses souvenir, elle ne se rappelait pas de l'endroit. Elle ne savait pas si c'était important, ne le saurait sans doute jamais, mais elle ne pouvait s'empêcher de ne penser qu'à ça, l'empéchant par ailleurs de penser à autre chose, ce qui était une erreur. Heureusement, ça ne dura pas longtemps et, dès qu'elles franchirent la dernière marche menant au deuxième étage, l'impression n'était plus.

Une autre avait cependant fait surface, une impression singulière, comme s'il manquait quelque chose. Et ce ne fut que dans le couloir menant à l'endroit où étaient cloîtrés Stan et Arthur qu'elle sut quoi.

*Ambre, Ambre n'est plus là.*

Bien sûr, cela pouvait n'être qu'elle qui était partit par elle même, comme elle le souhaitait. Mais si elles avaient été repérées, si Ambre avait été capturée? D'ailleurs, même si elle était bel et bien partit par elle même, il y avait des chances qu'elle se soit fait attrapée après, non? Le manoir était grand ---immense, même--- et les chances de retrouver rapidement quelqu'un s'y cachant n'étaient pas grande.

" Merde. "

Dès qu'elle entendit Sammy dire merde, Ginny concentra son attention sur elle.
"Quoi?"
Elle remarqua alors qu'Ambre n'étgait plus là.
"Merde." dit-elle à son tour.
"On fait quoi? On va chercher mon père et le sien ou on part à sa recherche d'abord?"

D'une vitesse semblable à celle dont il s'était servit tout à l'heure, bien que moins monstrueusement rapidement, juste extrèmement rapidement, à une vitesse à laquelle Kennedy pouvait voir ce qui se passait, bien que c'était tout juste, Sue se jeta sur Théodore qui, hurlant toujours de douleur, se fit accoter sur le mur par leur chef, le regardant avec intensité.

" Tu vas arrêter de dire des trucs du genre, à présent? Hein, Ted? "

Mais Théodore était bien incapable de répondre, son pied étant en train de couler. L'inpact avait été si violent que la chair avait fondue et coulait tranquilement sur le tapis, tapis d'une grande beauté, à part ça.

" Tu ne trouve pas ça dommage, Ted, que l'effet du doloris soit presque nulisé sur nous, les Cobras? Nous nous serrions amusés sinon, tu ne penses pas? Quel dommage que je ne peut que te tirer dans le pied... parce que ça, ça ne fait pas si mal que ça... "

Kennedy manqua presque perdre connaissance face à l'incident. Il avait déjà vu des moldus se faire faire torturer par eux, en avait même torturés lui même, mais jamais il n'aurait cru voir son propre patron attaquer son meilleur ami de la sorte. Surtout qu'il travaillait pour les Cobras, lui aussi.

Alexander Pope lui avait raconté, maintes fois, des histoires effrayantes sur Sue, des histoires que Kennedy avait tout de suite rejeté, les croyant invraissemblables, presque mythiques. Il croyait qu'Alexander détestait profondément Sue et qu'il ne fesait que créer des histoire pour inciter la haine envers Sue aux autres.

*Mais maintenant je sais mieux que ça.* pensa Kennedy. *Ce n'était pas des mythes que créait Alexander, je me trouve présentement dans l'un d'entre eux!*

L'image horrible d'un pied déchiqueté par une rafale de balles se dessina dans la tête d'Ambre. Ce Sue était vraiment sans pitier... Cette conversation lui donna tout de même une information interessante... les Cobras ne resentaient que peut le Doloris. Ca expliquait pourquoi Sue s'était si vite remis du sortilége qu'elle lui avait lancé.
La jeune fille avait l'impression d'etre observée... Elle regarda autour d'elle, l'étage était vide... Peu etre était-ce cette statue qui lui donnait cette impression.

* ou alors quelqu'un sais que je suis là...*

Sue, bougant à présent avec la précision d'un chirurgien, placa le baril de l'arme à feu sur la joue de Théodore.

" Tu vas m'arrêter ça, Ted, ou je vais le faire moi-même. À toi de décider. Même un imbécile de Britanique comme toi peut comprendre ça, pas vrai? "

Théodore parvint alors à s'arrêter de hurler, ses plaintes se réduisant à de petits sanglots. Sue semblait légèrement satisfait.

" Comme ça, c'est mieux. Au moins, tu peux m'entendre. Tu dois m'entendre, parce que tu dois répendre mon message. Je pense que ton pied saura répendre la base de mon message, mais ce qui nous intéresse, ce sont les détails, pas vrai? Alors m'entends tu, Ted. M'entends tu? "

Toujours en train de sanglotter, Théodore parvint, avec difficulté, à hocher de la tête.

Et, aussi rapidement qu'un serpent qui attaque, Sue tourna la tête vers Kennedy, celui-ci manquant s'enfuir en courant.

" Et toi, Bryan, tu m'entends? Car tu es un messager, toi aussi. Un messager de la nouvelle. Comme nous tous. Nous sommes tous des messagers de la nouvelle. "

Kennedy parvint à hocher de la tête, bien que ce ne fut pas aussi difficilement que dans le cas de Théodore.

Une porte menant dans la pièce d'à côté s'ouvre et Kennedy apperçoit alors, à son grand soulagement, une jeune femme aux cheveux blancs et aux yeux rouges lui ayant toujours fait de l'effet, et se nommant ---

" Satella! Quelle coincidence! Tu arrive juste à temps. " Puis, regardant à nouveau vers Théodore. " Un autre messager, Dieu, un autre messager. M'entendez-vous? Allez vous répendre la nouvelle émanant de cet endroit heureux? "

Satella avait toujours ce regard farouche et fiére malgrés une petite balafre, seule vestige de l'incendio lancé sur elle sur le côté de la joue. celà ne donnait à son visage parfait un aire encor plus redoutable.

" Alors Sue? Vous avez besoin de moi?"

Ambre eut un mouvement de recule. Satella était toute proche. Son ennemie, celle qui avait juré sa mort et celle de Ginny. Mais elle devait en savoir plus et atendre que Sue soit seul...

" Alors? Quel est ce message qui vous met tant en joie?" continuait la voix de Satella dériére la porte.

Laissant tomber Théodore par terre, celui-ci s'effondrant sur le coup, il regarda Satella et lui sourit, de son sourire vil et effroyable.

" À part cet abrutit de Ted qui a désobéi à notre code, tu veux dire? "

Il lanca un coup d'oeil plein de dédain à Théodore qui gisait sur le plancher en pleurs.

" Tu ne sais donc pas... "

Mais qu'est ce qui était donc en train de se passer, merde? Bryan avait beau reprendre toute les possibilités dans sa tête, aucune ne convenait. Et visiblement, Sue était revenu bredouille de sa petite expédition, la fillette étant toujours en liberté. Alors il ne pouvait pas s'agir de ça.

" Bryan, envoit moi ce crétin à l'infirmerie et nettoie moi ça. Je vais faire passer le message dès que tu aura finit... mais n'oublie pas de me renvoyer Ted après, j'ai à avoir une discussion avec lui. Une p'tite discussion ent'quat'zyeux. "

Il se mit à rire.

Satella regardait le pied de Ted en souriant. Le spectacle semblait baucoup l'amuser. Elle regarda les deux hommes sans aller.

Ambre n'eu pas le temps de réagir que la porte s'était ouverte. Et elle était encor devant. Elle était donc face à face avec deux hommes dont un gravement blessé au pied et dérriére eux... Sue et Satella qui semblait trés étonnée et ravis. La jeune fille s'apprétait à partir à toutes jambes mais Satella fut la plus rapide. Elle poussa les deux hommes et attrapa Ambre par les cheveux. Elle l'a tira en suite jusque dans le bureau.

" Comme on se retrouve... Regardez moi ça Sue vous avez de la visite!" dit-elle avec amusement et mépris pour Ambre

" Laissez moi! je veut... je veut juste parler a cet homme! Lui proposer un marché"

Un long moment s'écoula avant qu'elle ne soit en mesure de répondre. Bien sûr, le fait qu'Ambre soit toute seule dans cette demeure servant apparament de quartier général pour les Cobras l'inquiétait outre mesure, mais sa vie n'était pas immédiatement en danger, alors que celles du père de Ginny et du père d'Ambre l'étaient. Ce fut donc avec amertume qu'elle prit sa décision, celle de partir pour les adultes en premier, pour ensuite s'occuper d'aller retrouver Ambre... ou ce qui en resterait. Car on ne savait jamais avec des gens comme Sue ou Satella, tout pouvait arriver. Et étrangement, Sammy avait l'impression d'être en train de s'éloigner d'eux deux. Ils devaient être dans la maison, étaient dans la maison, mais elle était tellement gigantesque qu'elle et Ginny n'avaient que peu de chance de les rencontrer, Isa et Sue.

Et bien sûr, il y avait aussi tout les autres membres des Cobras. Il devait y en avoir plus que deux, c'était une certitude.

" Il vaudrait mieux pour nous d'aller sauver vos pères avant. Le manoir est énorme et Ambre peut être n'importe où. Vos pères, au moins, je sais où ils se trouvent. On va rechercher Ambre après, d'ac? "

Avalant difficilement, Ginny hocha la tête à l'adresse de Sammy. Elle s'inquiétait énormément pour Ambre, mais ils étaient si proche de son père et du sien. Elle attendit que Sammy lui montre la direction à suivre, le coeur battant à tout rompre.
*Ambre...où es-tu?*

" Satella, " lui dit Sue, avec beaucoup de sérieux. " Tu peux la lacher maintenant. " Puis, après s'être de nouveau mit à sourir. " Ferme la porte lorsque tu va quitter la pièce, veux-tu? " Son ton en était un de non refus. Bien qu'il posait une question, Kennedy savait pertinament bien ce qui risquait de se passer si elle ne s'en allait pas.

" Ammène moi cet andouille à l'infirmerie, Bryan. Penses-tu que mes ordres sont annulés simplement à cause qu'une fillette est entrée par effraction dans notre établissement? Non, alors bouge toi! "

Kennedy ne réplica pas. Il ne voulait pas avoir à subir le même sort que son ami... ou pire.

Puis, se tournant à nouveau vers Satella, il lui dit, légèrement mécontant.

" Satella! Qu'est ce que je t'ai dit?! "

C'est à ce moment que Kennedy quitta la pièce.

Elle avait commencé son approche, la porte menant à la 'cellule' étant au bout du couloir. Mais, à nouveau, elle fut frappé par la même impression que tout à l'heure, celle que quelque chose manquait. Et lorsqu'elle le réalisa enfin, elle n'était plus qu'à dix mètres de la dîte porte.

*Ma baguette. Où donc est ma ba ---*

À Pré-Au-Lard, voilà où. Et, plus précisément, par terre dans la zone de non retour.

Elle pouvait sentir son coeur faire un saut dans sa poitrine. Peu importe ce qui les attendait derrière cette porte, Sammy ne pouvait rien faire contre, sa baguette n'étant plus. Or, le pire, c'est qu'elle sait qu'elle ne sera pas en mesure de se transplaner jusqu'à Pré-Au-Lard, tout de suite, bien sûr, mais aussi plus tard, lorsqu'elles auront retrouvés Stan, Arthur et Ambre.

Elle s'arrêta alors. Pointant la porte du doigt, et en chuchotant, elle dit:

" C'est là. Mais il nous faut être très prudentes, surtout que je n'ai pas ma baguette. Dit, tu es capable de transplaner? Parce que moi, je sais que je n'y arriverai plus. Si non, il va falloir trouver un autre moyent de s'échapper d'ici. "

Ginny se mordit la langue, se demandant comment Samantha avait oublier sa baguette.
"Non, je ne sais pas transplaner, mais je crois que je pourrais y arriver."
*On n'a pas d'autres choix de toute manière. Tant pis. Si jamais on s'en sorts tous vivants, je prendrai le risque que certaines parties de mon corps se séparent.*

Ils n'étaient plus que trois dans la pièce. Ambre, à genoux, suppliante, haletante, Sue, debout, vieillard impressionant et inquiétant malgré son age, surtout à cause de son age, et Satella, aussi belle que toujours, bien que différente des autres, ses cheveux blancs et ses yeux rouges en étant la cause principale.

Sue semblait réfléchir profondément à sa proposition. N'était pas en train de réfléchir, mais semblait réfléchir, il y avait une grosse différence entre les deux. Sa réponse était déjà prête, il acceptait... bien qu'à une condition.

" Ça ne me suffira pas, je ne le crains. Mais ne t'inquiète pas, j'ai moi même une proposition à te faire. "

Il se mit alors à sourire méchament.

" Si tu veux jouer à mon petit jeu, et que tu te laisses prendre comme prisonière, je veux bien. Je t'en donne ma parole; ton père et celui de Ginny serons sains et sauf si tu te laisse prendre prisonière et que tu me laisse jouer à mon petit jeu. C'est à toi d'accepter ou de refuser. "

Et c'était vrai. Si Ambre acceptait, il allait tenir parole... mais c'était exactement ça le problème.

C'est à ce moment qu'il sortit trois armes à feu de sa poche. Pas des armes à feu automatique, non, mais des armes à feu quand même. Des revolvers, en fait...


(hj/ Mais où donc est ce que je veux en venir? /hj