Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Pendant le banquet suivant la répartition du groupe de français, de nombreuses personnes tentèrent d’aborder l’étrange garçon qui portait le nom des Black. Mais, pour toute réponse, il colorait ses cheveux et parfois même ses yeux en rouge, ce qui dissuada vite les autres curieux, sauf Luna qui avait réussit à tenir plus de 10 minutes avant de laisser le nouveau tranquille. Il s’était installé tout au bout de la table des Serdaigles là où il n’y avais presque personne depuis le début de l‘année. Une grande partie des discutions autour de la table étaient à propos de ce garçon. Si c’était un vrai Black, s’il n’essayait pas tout simplement de narguer les anglais. Certains français tentaient d’expliquer que Christophe n’avais jamais tenté d’expliquer pourquoi ce changement de nom. Apparemment, la seule chose qu’il avait révélée c’était que c’était le nom de son père biologique. Après le repas, en tant que Préféte, Ambre du donner le mot de passe aux nouveaux et les autres préfets semblaient ne pas vouloir le donner au jeune métamorphomage. Ambre aussi était un peu intimidée aussi, sans que rien ne lui soit demandé, ce fut Luna qui alla le voir pour lui dire le mot de passe. La soirée fut agitée, le dortoir était à nouveau plein et Ambre, qui parlait français, fut heureuse de pouvoir discuter avec d’autres filles de son âge.
Le lendemain matin, les autres filles étaient encore endormies quand Ambre se réveilla. Etrangement, elle avait l’impression d’avoir oublié quelque chose. Après avoir récupéré sa jambe cachée sous son oreiller, elle alla se laver. Ambre sortit de la salle de bain du dortoir, habillée, lavée, coiffée comme il faut... Elle avait encore du temps devant elle pour aller manger avant les cours. Mais elle voulait réviser sa métamorphose avant. Elle s'approcha de sa table de nuit pour prendre un de ses trésors, le pendentif de sa mère. La jeune fille le portait toujours sur elle et il l'aidait à ne pas complètement oublier le visage de sa mère. Etrangement, elle ne trouva pas le collier à sa place. * Bizarre... il a du tomber* Elle commença à chercher partout autour de son lit, défaisant ses affaires, envoyant voler les oreillers, les draps etc.… Mais ne le trouva pas. Elle trouva juste une très grande plume blanche prés de sa table de nuit. Elle regarda par la fenêtre ouverte et vit un aigle blanc voler au loin... Mais elle se fichait de cet oiseau ou de cette plume! Elle repris ses recherches intensives et plus elle cherchait, plus les larmes culaient sur ses joues... Une des filles se réveilla alors et demanda d’une voix ensommeillée : « Est-ce que tu cherches quelque chose?» Ambre tenta de sécher ses larmes mais la perte de cet objet si chère à son coeur était vraiment un drame pour elle. « Mon collier! Le pendentif de ma mère il est plus là! » Dit elle, totalement paniquée. La fille qui venait de se réveiller émis un grognement, le genre de grognement que l’on fait le matin quand on se lève un peu trop tôt à son goût. « Il ne doit pas être loin… Je vais t’aider à chercher. » Elle se leva en baillant, elle était affublée d’une robe de chambre rose bonbon assez laide, genre barbie. Ambre pensa que, décidément, cette fille n’était pas du matin. Elle se nommait Stella Louviers, c’était une des française arrivées la veille. Elle était plus grande que la moyenne, assez sportive avec les yeux noisette et des cheveux blonds coupés très court. Le problème, chez elle, était qu’elle s’habillait comme un sac. Stella se mit alors à réveiller toutes les filles du dortoir une à une pour leur demander de les aider et, bientôt, le dortoir ressembla plus à un chantier qu’a une chambre. Mais aucune trace du collier. Et c’était bientôt l’heure des cours. « Il n'a pas pu s'envoler par la fenêtre tout de même! » rouspéta Stella Ambre regarda une nouvelle fois sous son matelas avant de tenter autre chose : « Accio pendentif de maman! » tenta-t-elle... mais sans succès. « Désolée Ambre mais nous devons aller en cours… On le retrouvera plus tard allez viens ! Je ne pourrais jamais trouver la salle de métamorphose sans toi.» Ambre était assise sur son lit, elle pleurait. Elle se demandait comment elle avait pue perdre cet objet si précieux. Stella la pris par les épaules et emmena la préféte dans la salle commune avec douceur. Là bas, les attendait l’adorable Chloé qui avança directement vers Ambre. « Ambre ! Ambre ! Il y a un message sur le panneau d’affichage. Le professeur Tonks ne peu pas faire cours aujourd’hui et la directrice peu pas la remplacer. Vous n’avez pas cours. »Annonça la première année « Quoi ? Qu’est ce qu’elle a Tonks ? » Demanda Ambre, un peu dans la lune, ne pensant qu’a son médaillon. « Elle doit se reposer à cause du bébé à ce qu’on m’a dit » répondit la petite première année. Ambre ne pensa pas une seconde à demander ce qui se passait exactement et tenta de se précipiter vers le dortoir pour le fouiller à nouveau mais une de ses camarades la stoppa. « Laisse… Va plutôt te détendre un peu. Nous allons fouiller le dortoir à ta place. Va te promener un peu dans le parc, prend un bon bol d’aire et surtout, détend toi…» Elles durent se mettre à plusieurs pour faire sortir Ambre de la salle commune tellement elle était inquiète. La préféte tenta pourtant à plusieurs reprises d’y retourner mais on l’en empêchait toujours. Le cœur serré, stressée par la perte de son collier et pleurant à chaudes larmes, elle décida que les autres avaient peut être raison et partie pour le Parc. Elle avait toute la matinée à stresser alors autant le faire dehors. Parmi les groupes d’élèves e 6ém année profitant de l’absence de Tonks pour se reposer dehors, elle remarqua que quelqu’un courrait autour du Lac noir... Elle s’approcha donc de la grande étendue d’eau, intriguée. Le temps qu’elle fasse la moitié du chemin, la personne s’était arrêtée et s’était assise sur une pierre. Quand la jeune fille fut assez proche, elle vit qu’il s’agissait de ce garçon de Durmstrang… Nicolas Sunth ou un truc comma ça… celui qui avait vu Harry Potter. Il semblait épuisé par sa course autour du lac et… triste. Ses yeux gris étaient aussi tristes que le premier jour où elle l’avait vu. Se demandant quelle était la raison de cette tristesse, la jeune fille s’approcha un peu plus et sécha ses larmes avant de lui adresser la parole. « Euh... bonjour. » « Lut… » Répondit il simplement « Ca va ? » Demanda-t-il poliment. Ambre fut premièrement étonnée par sa familiarité avant de se rendre compte qu’il n’avait pas d’accent comme la plupart des Bulgares qui étaient venu continuer leurs études. « Moi ça va mais toi... Tu... Tu as l'aire un peu... un peu triste » Ambre savait que ce n'était pas ses affaires, qu'il serait indiscret de s'en mêler mais elle n'aimait pas voire les gens tristes. Elle ne se disait même pas qu'elle devait d'abord s'occuper de ses problèmes personnels. « Oui… » Commença à dire le jeune homme qui se mit à regarder la Serdaigle dans les yeux. Il soupira et rectifia. « Non… en faite je pensais à… à ma mère. C’est son anniversaire aujourd’hui. Du moins ça aurait du l’être… Je l’ai tuée… » Ambre fut choquée. Comment un garçon de son âge pouvait être à l’origine de la mort de sa mère? Elle tenta de ne rien faire paraître. Il y avait toujours une raison à tout... et elle voulait savoir comment ça s'était passé. « Mais co... comment est-ce possible? Comment c'est arrivé? » Le Serpentard leva les yeux vers le ciel gris, il avait l’aire rêveur et plus mélancolique que jamais. « Enfin…TUER est un grand mot...Ce n'est pas ma faute...Enfin si je n'avais pas été la elle ne serais pas morte... A ma naissance...Elle est morte d'épuisement. C'est pas ma faute...Non...» Termina-t-il en parlant plus à lui-même qu’a son interlocutrice. Ambre fut touchée par l'histoire du Serpentard. Elle trouvait ça vraiment triste. Elle qui avait perdu sa mère se sentait heureuse d'avoir au moins pue la connaître. Aussi, elle s’assit à côté du garçon et dit d'une voix sincère: « Je te comprend... Non ce n'est pas ta faute. » Elle regarda le lac, le plus loin possible, son regard se perdit dans une rêverie angoissante. Elle espérait que ses camarades retrouvent son collier. Le garçon avait du voir son inquiétude dans son regard car il lui demanda : « Toi qu’es qui va pas? » La préféte soupira et sorti de sa rêverie. « Je suis vraiment transparente... je n'ai pas franchement envi de parler de mes problèmes tu sais... C'est trop... Douloureux... Mais je veux bien essayer vu que tu m’as parlé des tiens... C'est la moindre des choses » « Ca fait du bien d'en parler » Répliqua t il d’une voix douce. Il fit un sourire ironique il pensait sans doute que c’était pas normal pour un garçon de sa maison de parler avec une voix si angélique. « Peu être... mais à chaque fois que je parle de cette histoire je suis morte de peur... A vrai dire, moi aussi j'ai perdu ma mère... Elle t moi avons eut un accident de voiture. Je m'en suis pas mal tiré mais elle... elle a été tuée sur le coup. Récemment, il m'est arrivé pas mal de malheurs je… » Ambre commença à trembler. « J'ai été menacée puis en... prise en ot... en otage par un ancien ami de ma mère... Ils ont essayé des sortilèges inconnus sur moi... C'est un histoire très compliquée » De grosses larmes glissaient sur ses joues « Après ça, j'ai été envoyée en observation à St Mangouste... Je ne l’ai dit à personne mais je n’arrêtais pas de penser à ma mère et je me suis rendue compte que je commençais à oublier son visage… Et puis ce matin... J'ai perdu le seul souvenir que j'avait d'elle! » Nicolas était choqué par ce qu’il venait d’entendre. Il semblait incrédule… IL resta ainsi interdit pendant un moment avant de se lever et de dire : « Ta perdu quoi ? Je vais t’aider à le retrouver ! Je sais à quel point ce genre de souvenir est important ! » La jeune fille posa une main sur le bras de Nicolas, lui faisant signe de se rassoire sur la pierre. « Non tu ne eut pas m'aider... Je l'ai perdu dans mon dortoir. C'est un pendentif qui appartenait à ma mère. Un pendentif en or en forme de coeur avec à l'intérieur une photo de son premier rendez vous avec papa... Elle a 16 ans sur cette photo mais ça me sufis... Ca faisait longtemps que je l'avait pas regardée » « C'est moins grave que si tu l'avais perdu dans le parc... Il y a sûrement un sortilège pour retrouver les objets, tu devrais aller voir à la bibliothèque. Non? Et puis ta mère...Tu ne va jamais l'oublier complètement. Les souvenirs s’oublient, mais il reste toujours gravé quelque part...Dès que tu ferais un truc que ta mère faisait, le souvenir va te revenir. Je suis sur que tu a le même sourire que ta mère... » Il regarda Ambre, qui pleurait toujours. « Et puis, elle ne t'oubliera jamais… » Ambre répliqua immédiatement, et plus tristement que jamais. « Je ne crois plus à ce genre de conte de fée... Ma mère est morte, ça fait des années maintenant... Pendant longtemps j'ai cru qu'elle me protégeait mais je ne suis plus aussi naïve... Et puis je ne me rappel presque plus de son visage... je ne me souviens plus du tout de sa voix. » Elle se leva du rocher, pris une pierre plate au sol et fit un ricochet. « Et j'ai essayé Accio et tout ça mais ça n'a pas marché... On s’y est mis à plusieurs, on a retourné le dortoir ! Mes camarades cherchent encor en ce moment… J'ai peur qu'on me l'ait volé... » Nicolas était un peu contrarié. C’était triste qu’elle ait perdu cette part innocence qui fait croire que les morts sont toujours là pour veiller sur nous. Pendant que la jeune fille faisait des ricochets, faisant un peu sortir sa rage, le garçon réfléchissait. « Hey ! J’ai une idée ! Des amis à moi m’ont parlé d’un miroir bizarre qui pourrait te permettre de revoir ta mère ! » Ambre se tourna et regarda le garçon. Elle n’avait jamais entendu parler d’un tel miroir. « Ils sont tombés dessus en se perdant dans la réserve de la bibliothèque. Elle plus grande que celle que nous avions à Durmstrang » Nicolas sourit. Il semblait être contente de ce petit secret qui risquait de ne plus en être un bien longtemps… A Poudlard, en moins d’une semaine le moindre secret révélé était connu de tous… Les murs ont des oreilles comme on dit et encor plus quand les tableaux peuvent vos entendre. « Viens je t'y emmène, il est tôt ! Personne ne nous verra.» Mais Ambre était préféte elle n’avais pas spécialement envi de violer le règlement de l’école. « Tu crois?... non ... la réserve est interdite aux élèves si nous nous faisons prendre on risque de gros ennuis! » Ambre pesait le bien et le mal de la chose. Elle voulait voire sa mère, voire son visage comme avant. Mais en même temps, elle n'aimait pas trop avoir des ennuis... « D'accord allons y... Mais si la bibliothécaire nous attrape on risque quand même le renvoi… »
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Ambre et Nicolas arrivèrent dans la bibliothèque. En effet, il n'y avait personne et la Mrs Pince, n'était pas là non plus mais la jeune fille était sure de l’avoir entendue crier sur un élève quand ils étaient au 3ém étage. Mais pour combien de temps? En tout cas, la Serdaigle regardait dans toutes les directions et avaient tout ses sens en alerte au cas où quelqu'un arrivait. « Je ne suis jamais allé dans la réserve » dit-elle à voix basse tout en marchant vers cette partie interdite de la bibliothèque Nicolas sourit. « Je ne sais pas si je vais te rassurer, mais moi non plus... » Murmura-t-il .Il n'avait pas peur qu'on le voit. Il ne savait pas ou de trouvait se miroir. Le silence envahis la réserves, seul le bruir de leurs pas se faisait entendre. Ce qui n'était pas très rassurant .Ils marchèrent dans les rayons de la réserves une dizaine de minutes. Nicolas s'arrêta brusquement. Devant eux un magnifique miroir .Il s'en approcha doucement. Une larme coula sur sa joue. Il voyait enfin sa mère lui sourire. Son père semblait heureux. Nicolas s'assit en silence devant le miroir. Ambre regarda le visage de Nicolas il semblait heureux en regardant le miroir. Elle ne voyait pas ce qu'il avait de spécial mais en se regardant dedans, elle vit quelque chose qui lui réchauffa le coeur. Sa mère était là, sa jambe gauche était normale... et son collier était autour de son cou. En plus, elle était grande et belle, elle avait l'aire beaucoup plus adulte qu'en réalité. Une larme coula sur sa joue: « Maman... » Les deux élèves regardaient le miroir, leurs yeux remplis de larme de bonheur. Ambre voyait sa mère. Et Nicolas aussi. Mais ce moment de retrouvaille fut interrompu par un bruit, que seul Nicolas entendit. Ambre était trop absorbée par le miroir. Ambre se rendait compte que le miroir ne présentait que des chimères. Mais elle était si heureuse de voire ça... Le jeune homme regarda sa mère dans le miroir puis Ambre. « Ambre...Il faut partir » Nicolas eu un pincement au coeur. Il allait perdre sa mère une deuxième fois. « On reviendra...Mais il faut y aller... » Ambre sortie de sa rêverie mais au lieu de suivre le garçon tout de suite, elle répliqua : « Attend ! Il y a quelque chose d’écrit au dessus ! "Riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej"…» Elle se tue un moment, semblant réfléchir puis abandonna et dit au garçon : « Tu as raison partons avant d'avoir des ennuis » Nicolas jeta un dernière regard vers la miroir. Il vit sa mère lui dire au revoir. « Oui... » Le jeune homme détourna son regard de celui d'Ambre. Il pleurait de bonheur et de tristesse à la fois. Il comprit la douleur de son père. Sa mère avait l'air formidable .Il murmura « Au revoir Maman... » Elle savait pertinemment que ce genre de chimères était dangereuses. Elle sortie rapidement de la réserve et fit semblant de chercher un livre dans l'étagère la plus proche. « Fait comme moi »murmura-t-elle à Nicolas. Puis elle se rendit compte qu'ils ne s'étaient pas présentés l'un l'autre. « Au faite... je m'appel Ambre » « Nicolas »Répondit-il en prenant un livre dans l'étagère. Nicolas sourit en regardant vers la réserve... Il savait qu'il y reviendrait seul ou avec Ambre. Il ne savait plus trop quoi dire. La bibliothèque se remplissait peu à peu .Il sourit à Ambre. Un vrai sourire. La jeune fille savait déjà comment il s’appelais bien sur… mais c’était plus poli de se présenter ainsi. La ne souriait pas mais ses yeux reflétaient comme de l'affection pour Nicolas. Elle trouvait que le garçon était très gentil et le considérait déjà comme un grand ami. Grâce à lui elle avait pu voir sa mère dans l’étrange miroir de la réserve et lui parler de ses problèmes lui avait un peu apaisé l’esprit. Ils se ressemblaient après tout tous les deux… Ils avaient perdu leur mère et avaient été élevés par leur père. « Ravie de te connaître Nicolas. » Nicolas regarda Ambre un petit moment sans rien dire. Il la regardait avec ses grands yeux gris. Ses yeux qui pétillaient jamais il n'avait eu se regard. D'un coup il commença a avoir chaud. Le jeune homme ne savait pas ce qui se passait, vraiment pas. Il secoua la tête et arrêta de sourire. « Ok... »Répondit-il. Il n'avait pas écouté ce que Ambre avait dit. Temps pis. « Tu fais quoi se soir? »Demanda-t-il d'un coup, sans réfléchir. Ambre fut très surprise par la question du jeune homme. Elle allait répondre qu'elle n'avait rien de prévu mais se rappela de ses responsabilités importantes. « Désolée... Le soir je peut pas j'ai des choses importantes à faire... » Dit elle sincèrement * Entre Goldy et mes responsabilités de préféte j’ai trop à faire le soir…*pensa-t-elle « Mais Samedi je n'ai rien à faire » dit-elle en voyant l’aire déçu de son nouvel ami. Nicolas lança un regard interrogatif à la jeune fille pendant un instant puis sembla se raviser et dit d’un aire joyeux : « Samedi? On pourrait s'voir? » Ambre fit un sourire timide. Elle était contente que ça lui fasse aussi plaisir. « Oui, il y a une sortie à Prés au Lard pour les 6ém et 7ém année. Je pourrais te faire visiter le village. » Le garçon acquiesça en signe d’approbation. Puis quelqu’un les interrompirent. C’était une jeune femme magnifique de Serpentard, très grande, faisant une tête de plus que Nicolas avec des cheveux noir de jais et des yeux bleu très clair. Elle avait un visage très fin et il émanait d’elle une grâce et une élégance telle qu’on ne pouvait s’empêcher de la dévisager. Une telle beauté c’en était effrayant… « Sunth ! Je te cherchais partout ! On t’attendait où était-tu passé ! » Dit-elle avec un fort accent français. Elle ne regarda même pas Ambre, ne s’intéressant qu’au jeune homme qui avait l’aire d’un petit garçon pris en faute. « J’arrive tout de suite » répondit le jeune homme avec froideur avant de nouveau s’intéresser à Ambre. « Désolé mais il faut que j’y aille. » Il n’était pas très enchanté par cette idée. « Je comprend. » Répliqua la jeune fille « de toute façon on se voit Samedi, je t’attendrais à l’entrée du village » Le vert et argent n’eut pas le temps de répondre que la magnifique fille, qui elle aussi portait le blason des Serpentards, le pris par le bras et l’emmena loin de la vue de la jeune fille aux cheveux violacés qui posa le livre qu’elle faisait semblant de lire avant de partir à son tour. Elle tenta de retourner dans la tour des Serdaigles mais sans succès, ses amies cherchaient toujours son collier. Elle leur demanda quand même de lui apporter ses affaires de Métamorphose pour qu’elle prenne un peu d’avance malgrés l’absence de la prof. Restant sur son idée que de se déstresser de la perte de son pendentif était mieux dehors, elle retourna dans le parc avec ses affaires. Non loin de la foret interdite, elle se calla contre un arbre et commença à révisa sa métamorphose depuis ses cours de première année jusqu’aux actuels. Mais elle était un peu trop préoccupée et ne faisait que survoler le tout. Elle faisait mumuse avec la plume d'aigle blanche qu'elle avait trouvé prés de la fenêtre de son dortoir quand elle avait cherché son pendentif... Elle se demandait comment cette plume avait pue atterrir là bas... Et puis ce magnifique aigle blanc qu'elle avait vu au loin l'intriguait. « Jamais je n'avait entendu parler d'un aigle blanc auparavant... » Ambre en était au chapitre sur les Animagus, plus particulièrement à la liste des Animagus déclarés. Quand quelque chose attira son attention. Un aigle blanc aux yeux rouges venait de se poser devant elle et entre ses serres se trouvait un objet brillant: « Mon collier! » C'était cet oiseau qui l'avait? La jeune fille était incrédule. Elle s'approcha doucement du rapace qui s'envola vers la foret interdite: « Hey! Rend moi ça tout de suite!! » Elle vérifia que personne ne la regardait puis partie à la poursuite de l'animal kleptomane. Elle n'allait pas très vite à cause de sa prothèse aussi, dés qu'elle trouva sur son chemin une branche solide et de la bonne taille, elle l'utilisa en complément de sa jambe de métal pour courir sans risquer de perdre sa prothèse. Ambre ne s'était pas rendu compte qu'elle avait laissé ses affaires devant l'arbre. Et, surtout, bien en évidence la page sur les animagus avec le nom de Isa Satella, animagus se transformant en Aigle albinos. Entièrement blanc avec des yeux rouges...
********************************** Notes de l’Auteur : Tadadadaaaa ! Chapitre terminé ! Il était temps ! J’ai eu un long moment de manque d’inspiration mais voilà que je l’ai finit d’une traite. En plus j’ai pu terminé comme je le voulait et surtout introduire quelques personnages sympa. J’adore la fin. Je sais que ça fait peu être un peu tôt mais Ambre est une pauvre malchanceuse pour m’avoir comme auteur de sa vie. Mwahahahah ! MWAHAHAHAHAHAH ! Alors que dire, vous en saurez plus sur Nicolas et cette étrange fille plus tard dans la fan fiction. Sinon le miroir, vous l’avez sans doute reconnu c’est le miroir du Riséd. Et oui il fallait bien le mettre quelque part après la première année de Harry. C’est une idée de cette qui faisait Nicolas de l’exploiter… Et je trouve cette idée géniale^^ Sachez également qu'une version MP3 du prologue et du chapitre 1 sont désormais disponnibles. Pour les écouter, envoyez moi un MP^^ Bon ben je sais pas quoi dire donc alors si vous avez des questions, des coups de geule ou d’autres trucs à dire, laissez moi dont une petite Review et je vous répondrai ! Gros bisou à tous !
lily maud Merveilleuse préfète de poufsouffle
Nombre de messages : 2813 Age : 30 Date d'inscription : 09/04/2006
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Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Dim 18 Mai - 23:09
Chapitre 17 : Sort de feu, sort de l’eau
Ginny était au terrain de Quidditch en train de s’entraîner. Depuis qu’elle avait renplacé Harry comme attrapeuse et capitaine de l’équipe, elle s’entraînait avec presque autant de passion que Olivier Dubois à son époque. Étant donné qu’elle n’avait pas cours ce matin avec l’absence de Tonks, elle était allée s’entraîner à faire quelques mouvements tactiques sur le balai que ses frères Fred et George lui avait offert. Quand elle sortie du terrain, un Poufsouffle l’interpella: « Weasley tu n’aurait pas vu Lambert ? J’ai trouvé ça sous un arbre c’est à elle. » Ginny regarda le livre rempli de feuilles de parchemin d’un air interrogatif et l’ouvrit au niveau d’une sorte de marque page en forme de plume qu’elle voyait dépasser entre les pages. Elle tomba sur un vieux cours sur les animagus et sur le dit marque page qui ressemblait à une plume d’aigle mais entièrement blanches et, qui plus est, n’était pas une plume d’écriture. « Elle a due laisser ses affaires pour faire quelque chose avant de revenir. Montre moi où tu as trouvé ce livre. » Dit la rouge et or en essayant de déchiffrer la calligraphie de son amie. Apparemment il s’agissait d’un cours de 3ém année sur les Animagus. Ginny sourit intérieurement. Quelle idée de réviser un cours de 3ém année alors qu’elle était en 6ém année. Elle ne comprenait vraiment pas grand-chose aux Serdaigles. Le Poufsouffle la conduisit non loin de la forêt interdite. « Tu est sure que c’est là ? » demanda la rouge et or « Certain, regarde il y a des plumes partout par terre. Elle a du transformer un objet en aigle ou un autre truc comme ça.» répondit le garçon. Ginny regarda par terre et en effet il y avait quelques plumes d’un blanc immaculé sur le sol. Elle regarda alors le marque page bizarre du livre et reconnut alors une vrai plume d’aigle. Dire qu’elle pensait que ça n’était qu’un marque page. Mais la taille de cette plume était assez inquiétante, elle était vraiment grosse pour une plume d’aigle. L’animal en question devait être vraiment énorme. Elle se demandais si Ambre avait réellement transformer un truc en aigle… pendant qu’elle réfléchissait tout en attendant son amie, et que le Poufsouffle commençait à partir de son côté, elle se mis à regarder avec attention la page ouverte… Et son cœur fit un bond quand elle remarqua le nom de Isa Satella. Elle héla alors immédiatement le Poufsouffle. « Hey attend! » Le garçon rebroussa chemin et, une fois à la hauteur de la rouge et or, eut la surprise de se prendre les affaires de Lambert dans le visage. « Garde moi ça ! » dit précipitamment la redoublante. « Emmène ces affaires à un autre Serdaigle et vite ! Moi je vais chercher Ambre ! » « Mais qu’est ce qui te prend t’es malade ? » demanda le jeune homme. « Fais-moi confiance c’est tout ! » Le jaune et noir haussa les épaule et se dirigea vers le château sans autre question. Ginny, quand à elle, commençait déjà à chercher des yeux l’endroit où son amie aurait pu aller. *Par Merlin faites que cet oiseau ne soit pas Satella !* Elle n’attendit pas plus d’avoir un indice et décida au hasard de courir en direction de la foret interdite sans même vérifier que personne ne la regardait. La chance semblait être avec elle car au bout de quelques mètres dans la foret, elle remarqua des traces de pas mal assurer dans la terre molle. *Nom d’un Hippogriffe !* « AM… » Elle était sur le point de l’appeler mais se ravisa immédiatement. Si l’aigle blanc à qui appartenais les plumes était bien Satella, il ne fallait pas qu’elle l’entende. Au bout d’un moment, elle remarqua une branche brisée ainsi que d’autres plumes blanches colossales. « Salle bête rend moi ça ! » Entendit la rouge et or. Ce devais sans doute être un cri mais de là où elle était, Ginny l’entendit comme un murmure. Aussitôt, elle accéléra le pas jusqu'à arriver à l’orée d’une clairière au centre de laquelle se trouvait un arbre mort dont les branches sans feuillages avaient la couleur grise d’un vieux squelette. Ambre et l’aigle étaient là. L’animal immense était d’un blanc immaculé excepté ses yeux rouges brillant d’une intelligence malsaine. Son amie préféte était toute proche de l’oiseau, tendant la main vers quelque chose qui semblait briller entre ses serres. C’est au moment où la Serdaigle referma sa main sur l’objet que l’oiseau se transforma en une femme albinos d’une grande beauté dont les yeux rouges scintillaient de colère. Elle attrapa Ambre par le bras et lui lança un sort de mutisme. « Je t’ai eu gamine ! Et cette fois ci personne ne viendra t’aider. » Ginny resta planquée à l’ombre d’un arbre immense. Glacée de peur pour Ambre, Ginny ne pouvait qu’observer la scène. *Que faire? Pense, pense, pense!!! Ça y est ! Elle ne sait pas que je suis là. Satella ne s'y attendra pas.* Rassemblant sa concentration, elle lança « Accio baguette de Satella » De loin, vit la femme lever sa baguette, prête à lancer un sortilège mais la baguette sembla être tirée en arrière. La femme albinos semblait avoir du mal à la garder dans la main mais résista, tenant fermement l’objet. Son regard s’attarda dans la direction vers laquelle tirait sa baguette avant de lâcher sa captive. Ginny espéra que son amie profiterait de ce petit instant de répit pour partir mais elle n’en eut pas le temps car l’ex auror secoua sa baguette et les branches mortes de l’arbre contre lequel elle était se mire à bouger dans un craquement et enlacèrent la préféte à présent incapable de bouger. Satella continuait de regarder dans la direction de la rouge et or de ses yeux perçants avant de dire d’une voix pleine de mépris. « Montre toi! Qui que tu soit tu ne pourra pas la sauver » Échafaudant un plan en vitesse dans son esprit, Ginny recula de quelques pas et lança des étincelles rouges à l'aide de sa baguette en espérant que Satella n'ait pas l'idée de regarder au-dessus de sa tête. Elle ne pouvait rien faire de plus. Serrant sa baguette dans sa main, elle sortit du couvert des arbres. *Même si je doit me faire renvoyer pour être allée dans la foret il faut que quelqu’un vienne ! J’ai promis de la protéger et c’est ce que je ferai !* « En êtes-vous sûre Isa Satella? Êtes-vous certaine que je ne pourrai pas la sauver? » Dit-elle provocatrice mais le cœur emplis d’angoisse. Un sourire moqueur s’étala sur le visage blafard de Satella. « Quelle surprise! La rouquine... Ginny si je me souviens bien! Sache que je ne suis pas comme William. Je ne suis pas aussi gentille! Et comment comptes-tu sauver ma proie? » Satella pointa sa baguette non sur Ginny mais sur Ambre qui essayait tant bien que mal (surtout mal) de se défaire des branchages solides. « Vous verrez bien. » lui dit-elle simplement alors que Satella lui demandait comment elle comptait sauver Ambre. Pour le moment, tant que Satella aurait sa baguette pointée sur Ambre, elle ne pouvait rien faire sinon parler. « Que voulez-vous à Ambre? Pourquoi prendre le risque de venir à Poudlard? » *Que quelqu'un vienne. N'importe qui.* Satella partie dans un rire méprisant, moqueur... Comme si la réponse était évidente. « Depuis que Dumbledore est mort il est beaucoup plus facile de venir à Poudlard, ça a été un jeu d’enfant. Un peux trop facile même je ne veux même pas imaginer le résultat si les mangemorts décidaient de s’occuper directement de l’école. » Elle passa une de ses mains aux longs ongles vernis de rouges dans ses cheveux blancs d’un air hautin. « A cause de cette gamine mes plans sont tombés à l'eau et mon fiancé est en prison par sa faute. De plus, je suis recherchée par mes collègues. Si je me fait prendre ce qui ne saurait tarder, j'en suis sur, je préfère aller à Azkaban pour une bonne raison... Et ça apprendra à cet imbécile de Lambert que tout se paie. On l'avait prévenu qu'elle mourrait si il faisait quoi que ce soit. Donc adieux l'infirme! Incendio » Des flammes apparurent formant un cercle dans les feuilles mortes tout autour de l’arbre. Ambre était à présent réellement en danger de mort car, dès que les flammes atteindraient le bois sec dont était composé l’arbre, il ne suffirait que de quelques minutes pour qu’elle se mette à brûler vive… « Non ! Ambre ! » Elle leva sa baguette pour lancer un Aguamenti mais Satella lui fit lâcher sa baguette en quelques secondes, d’un expeliarmus informulé. La rouge et or, paniquée, compta les secondes en s’attendant à tout instant à voir l’arbre prendre feu, essaya de reprendre sa baguette tombée derrière elle, mais Satella semblait déterminée à l’empêcher de venir en aide à son amie. Elle se transforma en un aigle immense qui s’envola et ferma ses serres sur le bras de la Gryffondor qui fut soulevée du sol sans problème. L’ancienne Auror ne lui voulait apparemment pas de mal, elle n’avait pas planté ses serres dans la chaire de son bras et ne faisait que l’empêcher de récupérer sa baguette. Ginny se débattait du mieux qu’elle le pouvait mais les pattes de l’Animagus étaient puissantes. Son regard tomba sur Ambre qu’elle voyait tousser silencieusement à travers les flammes. *Tien bon Ambre !*pensa-t-elle en cherchant une idée pour se dégager. C’est alors que l’Aigle albinos leva la tête et regarda quelque chose dans le ciel. Une ombre se dessinait dans le ciel. L’aigle lâcha subitement sa prise et pris la clef des champs. Ginny en profita pour courir vers sa baguette. Une fumée de cendre lui empêchait de voir comment aller Ambre. Elle espérait juste ne pas arriver trop tard quand… « Aguamenti ! » cria une voix masculine venant du ciel. De l’eau se mis à tomber du ciel comme une cascade éteignant les flammes. Ginny leva la tête et vit alors un garçon à califourchon sur un balai et en tenue de Quidditch qu’elle ne s’attendait pas du tout à voir. « Shin ? » Le Poufsouffle continuait de faire couler l’eau de sa baguette, éteignant les flammes juste devant Ginny qui laissa de côté la recherche de sa baguette pour aller voir comment allait Ambre. Elle eut l’heureux soulagement de la voir en vie. Elle semblait fatiguée, sans doute par l’émotion, et toussait un peu. Les branches de l’arbre avaient été noircies par la suie de la fumée et Ambre avait été complètement trempée par le sort du Poufsouffle. Shin descendit de son balai et lança un sortilège qui eut pour effet de desserrer l’éteinte des branches. Ambre ne s’y attendant pas, elle glissa sous les branches, enfin libérée.
Ambre Lambert Modératrice
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Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Dim 18 Mai - 23:09
Ginny s’approcha de son amie de Serdaigle et fut soulagée. A part peut-être des entailles dans le bras de cette dernière dues aux ongles de Satella, elle semblait aller bien. Shin, lui, semblait se ficher complètement de ce qui s’était passé, il marchait nonchalamment vers la baguette de Ginny qu’il récupéra avant de s’approcher d’elle et Ambre. « Tu va bien ? » demanda-t-il à Ambre qui acquiesça en silence. Shin rendit sa baguette à la rouge et or qui sentait son cœur s’apaiser à chaque secondes. Ambre allait bien… elle avait eu si peur. Son amie semblait encore un peu sous le choc et n’avait pas l’aire de vouloir parler. « Shin comment tu as su qu’on était là ? » demanda Ginny « J’ai d’abord vu des étincelles rouges pendant que je sortais du terrain de Quidditch. Je me suis dit que quelqu’un devait s’être perdu donc je me suis envolé pour voir. Puis j’ai vu la fumé et voilà. » Les trois jeunes gens restèrent muets quelques instant avant que le Poufsouffle ne dise : « Vous avez eu de la chance. Il faudrait que vous rentiez à l’école maintenant. C’est bientôt l’heure du déjeuné. Je part en éclaireur.» Il enfourcha à nouveau son balai et s’envola en direction de l’école. La redoublante aida son amie à se relever et toutes deux partirent dans la même direction que leur camarade de Poufsouffle. Une partie du chemin se fit dans un quasi silence, Ginny pensait que la préféte était encore trop sous le choc pour parler tout de suite. Mais après quelques minutes de marche silencieuse ponctuée par le bruit de succion des chaussures mouillées de la Serdaigle, cette dernière décida de parler enfin : « Merci Ginny. Je suis vraiment stupide d’être tombée dans un piége pareil. Pardon… » « Allons tu n’a pas à dire pardon, ça arrive à tout le monde de faire des erreurs. Mais par Merlin pourquoi as-tu suivis cet oiseau de malheur ? » Demanda la Gryffondor « Elle avait mon collier ! » Ambre tendis vers elle un collier en or sur lequel pendait un pendentif doré en forme de cœur. « Je pensais l’avoir perdu ce matin. J’y tiensbeaucoup c’était à ma maman. » Son ami l’ouvrit alors, montrant la photo de deux jeunes gens riant et faisant des signes de la main. La fille était plutôt grande et sportive, elle avait de longs cheveux violets comme Ambre, des yeux de la même couleur mais son visage était plus fin, et elle avait un sourire confiant qui donnait l’impression que rien de pouvait l’arrêter. L’homme, par contre, Ginny le reconnaissait parfaitement. C’était Stan Lambert, le père de son amie mais en beaucoup plus jeune. La rouge et or trouvait ça triste pour Ambre. Sa mère était vraiment une très belle femme. Son amie ferma le pendentif, mettant fin aux rêveries de la rouge et or avant de mettre le collier dans sa poche en demandant. « Comment tu as su que j’étais là ? » Ginny n’était pas vraiment surprise par cette question. C’est vrai que, du point de vue de Ambre, son arrivée avait du être inespérée. « Tu avais laissé ton livre au pied d’un arbre et quelqu’un est venu me l’apporter pour que je te le rende. Il m’a montré l’endroit où il a trouvé tes affaires et j’ai vu ces grosses plumes blanches. C’est alors que j’ai ouvert ton livre là où il y en avait une autre et je suis tombée sur la liste des Animagus. Satella était écrit tout en bas.» Ambre baissa alors la tête et Ginny était sure qu’une nouvelle fois elle s’en voulait. Apparemment elle n’avait pas lue la liste attentivement ce qui expliquait qu’elle était tombée dans le piége. « Allons ce n’est pas de ta faute… elle aurait quand même réussit à t’avoir d’une façon ou d’une autre. Avec sa taille elle aurait pu t’emmener sans problème. » Elle savait que ça ne la rassurerait pas mais au moins, elle serait à présent prudente. Shin repassa au dessus de leur tête, sans doute pour voir où elles en étaient. Ginny remarqua que son amie regardait le garçon bizarrement. « C’est bizarre… » Dit-elle « Il n’a pas posé de question sur ce qui s’est passé… Il… » « Ne t’en fait pas Ambre, c’est normal. Il est toujours comme ça. Il n’aime pas se mêler des affaires des autres ou s’il s’en mêle, c’est toujours sans le vouloir. J’ai moi aussi du mal à le cerner mais c’est un type bien. Il n’aime pas beaucoup parler c’est tout. »
Quand elles sortirent de la forêt interdite, Ambre se sentait un peu mieux, le choc était passé. Elle avait faillit se faire tuer une nouvelle fois mais cette fois au moins, elle n’avait pas souffert et n’avait pas volontairement entraîné son amie dans cette histoire. Elle se jura intérieurement de toujours garder son collier dans le tiroir de sa table de nuit qu’elle fermerait à double tour à partir de maintenant. Shin était là, marchant paisiblement vers le château, comme la plupart des élèves qui se trouvaient dans le parc. On aurait pu croire que rien ne s’était passé, qu’il n’avait pas sauvé la vie d’Ambre tellement il était nonchalant. C’était bientôt l’heure de manger, tout le monde partait en direction de la grande salle. Ambre regarda Ginny qui lui dit : « Va-y devant je doit aller chercher des ingrédients de potion dans la Serre numéro 3. On parlera de ce qui s’est passé plus tard.» Ambre sourit et commença donc à marcher en direction de la grande salle pendant que sa camarade de Gryffondor avançait en direction des Serres de Botanique. C’est alors qu’elle entendit le cri d’un rapace, un cri perçant, aigue, effrayant… Elle se tourna et vit alors Satella descendre en piqué vers Ginny, toutes serres dehors. Son sang ne fit qu’un tour, elle commença à courir, sans faire attention à sa prothèse, vers son amie en danger. Elle vit Ginny plonger pour éviter l’oiseau qui la frôla presque avant de reprendre de l’altitude en poussant ses cris perçants. Mais au moment où elle arrivait presque à la hauteur de la rouge et or, Satella avait refermé une de ses Serres sur le bras de son amie et tentais avec l’autre patte de lui griffer le visage. « Lâche la! » cria la jeune fille paniquée. Elle arriva prés de son amie et fit de grands gestes des bras, son épaule la tirait un peu là où Satella avait précédemment planté ses ongles et la plaie commençait à se rouvrir alors qu'elle tendait de faire fuir l’Animagus. Mais l’ancienne auror profita de la situation pour lâcher son amie et refermer ses pattes sur ses bras avant de s’envoler. Mais Ginny eut un heureux réflexe : « Incendio ! » L’aigle poussa un cri perçant alors que la base de sa tête prenait feu. Ambre criait, paniquée à la fois par Satella qui l’avait une nouvelle fois attrapée et par le feu.
Ginny ne savait pas pourquoi elle avait utilisé ce sort, elle n’avait pas réfléchis. Elle voulut aider Ambre mais Satella était é présent trop haut dans le ciel et se dirigeais vers le lac noir. Satella y plongea, entraînant Ambre avec elle... C'est sous sa forme humaine, le vêtement totalement brûlé et les cheveux roussis que Satella remonta à la surface du lac. Elle nagea jusqu'au bord, lança un regard mortel sur Ginny avant de se transformer de nouveau et s'envoler pour de bon... Mais Ambre, elle, n'était toujours pas remontée à la surface… Sans plus se préoccuper de Satella, Ginny plongea dans le lac et se dirigea vers l’endroit où Ambre et Satella étaient tombées. Elle plongea alors, je pensant pas à utiliser de sortilège et commença à nager, cherchant le corps d'Ambre avant d’enfin la repérer. Demandant à ses poumons un effort colossal, elle attrapa Ambre par son gilet et s'efforça de remonter à la surface. Alors qu'elle était proche, si proche, l’obscurité commença à engloutir sa vision... *Non!* Une sorte de rage lui permit de se propulser et, haletante, elle demanda un dernier effort à ses muscles pour sortir Ambre de l'eau et sortit à son tour. Elle crue que ses effort seraient vain quand quelque chose sembla la pousser. Elle pris une grande bouffée d’air fraie, heureuse d’être encore en vie et regarda Ambre qui, à son grand soulagement, était éveillée et crachait d’elle-même l’eau de ses poumons. Ginny était fatiguée et ne se sentais pas la force de nager jusqu’au bord mais quelque chose la poussa. Elle devina quoi mais c’est en atteignant la rive qu’elle eut la confirmation de ce qui s’était passé. Elle vie le calamar géant qui l’avait poussé du bout de ses tentacules. Cette créature était bien brave. Ginny manqua de pleurer de joie. Elles étaient sauvées toutes les deux. *Satella, tu paieras*songea-t-elle tout en serrant Ambre contre elle afin de lui laisser le temps de cracher toute l’eau de ses poumons. « Tu vas bien Ginny? » Demanda son amie. Ginny sourit à Ambre, extrêmement heureuse qu'elle aille bien. « Oui, ça va. »Répondit-elle, encore en était de choc. Cette maudite femme était vraiment tenace. Elle regarda en l’aire, se demandant si elle n’allait pas réessayer d’avoir l’une ou l’autre. Mais elle ne vit rien. Par contre, elles furent repérées par d’autres personnes. Le professeur Chourave venait de sortir de la Serre numéro 1 avec des 1ére années. Il fut facile aux jeunes filles d’inventer une histoire farfelue dans laquelle Ambre aurait soit disant voulu essayer de voler sur un balai en compagnie de Ginny. Le vent les auraient soit disant fait dévier de leur trajectoire et elles seraient tombées dans le lac où le calamar les auraient sauvées… Elle s’en tirèrent juste avec 10 points de mains pour chacune de leurs maison et un séjour de 2 heures à l’infirmerie.
********************************** Notes de l’Auteur : Et voilà, ça a été dure mais j’ai réussit à écrire ce chapitre en le rendant à peu prés crédible. Bon la fin est un peu facile en empêchant une grande discutions mais bon je préfère finir comme ça que de façon un peu parodique où les deux amies parlent de ce qui s’est passé de façon niaise avant de partir gaiement vers la grande salle avec en fond sonore le générique de la petite maison dans la prairie. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce qui s’est passé à part que Satella est une femme très rancunière et obstinée. Bon ben je vais remercier tout ceux qui m’ont encouragés et qui m’ont aider pour l’écriture de ce chapitre ainsi que tout mes lecteurs. Et si vous avez des questions, un avis particulier sur ce qui se passe ou ce qui va ses passer n’hésitez surtout pas à me laissez une petite Review et je vous répondrai ! Gros bisou à tous !
lily maud Merveilleuse préfète de poufsouffle
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Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Jeu 31 Juil - 21:50
Chapitre 18: Tout se complique
L’incident de la veille semblait s’être éteint dans l’esprit de la jeune Serdaigle qui regardait le plafond magique de la grande salle d’un aire absent. La froideur de la veille avait laissé place à de fins flocons cotonneux qui fondaient à peine ils avaient touché le sol. Leur reproduction par le plafond de la Grande Salle semblait briller sous les chandelles éclairant le copieux repas qui attendait élèves et professeurs. Ambre n’avait tout simplement pas très envie de penser à cette folle de Satella ni à ses problèmes. L’hiver était enfin entamé et elle pensait surtout à s’assurer que Goldy sache où trouver à manger en cette saison hostile pour les créatures fragiles comme la petite licorne. La préfete était donc en train de déjeuner dans la grande salle, jetant de temps à autres des regards discrets vers la table des Gryffondors pour apercevoir momentanément Lorenzo. Depuis qu’elle savait sa vie en danger, étrangement, elle ne cessait de penser à lui. Elle pensait qu’il lui faudrait bien lui avouer ses sentiments un jour ou l’autre… Et avant de mourir serait le mieux! Depuis que les Beauxbâtons s’étaient joints aux Bulgares et à leur propre communauté les tables étaient à nouveau assez pleines et il ne restait des places qu’aux alentours de la jeune fille. C’est alors que l’étrange garçon nommé Black entra dans la grande salle et vint s’assoire pour partager la collation collective. Il s’installa le plus loin possible de toute personne et se retrouva donc juste à quelques centimètres de la jeune fille aux cheveux violacés. Il ne semblait pas vouloir parler mais Ambre le sentais un peu nerveux. Un instant elle pensa qu’il allait sans doute lui montrer ses cheveux ou ses yeux en rouge si elle essayait de lui parler mais d’un autre côté, elle était curieuse d’en savoir plus sur ce type si mystérieux. « Salut… » Finit-elle par prononcer d’un air timide. À sa grande surprise, le garçon lui renvoya son salut sans sourire et sans même la regarder mais de façon polie tout de même. « Salut… Moi c’est… Chris Black. Tu dois être Lambert notre préfete» La jeune fille acquiesce à cette affirmation. De toute façon des préfètes de Serdaigle avec des cheveux violets… il n’y en avait pas 50 000... Surtout qu’il n’y avait que 3 préfètes à Serdaigle… Ambre attendis un certain moment, se demandait s’il était poli d’engager ainsi la conversation mais quelque chose en elle la poussa à demander: « Tu fait vraiment parti de la famille Black d’Angleterre? » Une sorte de silence ponctué par les bavardages des autres étudiants et des professeurs autour d’eux s’installa avant qu’il ne réponde une nouvelle fois. Décidément, Ambre avait de la chance, il semblait d’assez bonne humeur pour essayer de communiquer. « Ouaip… en quelque sorte… Pas légitimement mais je préfère porter ce nom… » La jeune fille regarda le métamorphomage dont le regard était posé sur sa propre manche et elle vit alors un petit serpent en sortir pour piquer des morceau de jambon dans l‘assiette du jeune homme qui semblait avoir peur que l‘animal n‘effraie la jeune fille aux cheveux violets. Mais loin d’être effrayée, elle commenta: « Ce qu'il est beau! » Le reptile tourna son regard au pupille vertical sur elle et serpenta jusqu’à sa main, effleurant ses doigts tenant son couteau. Les écailles du serpent étaient douces comme du velours et l’animal ne semblait pas agressif. « Il t'aime bien... Je dois dire qu'il a bon goût... » Ambre regarda attentivement le jeune homme qui pour une fois semblait sourire et… rougir?! Il se rattrapa cependant rapidement, bégayant légèrement sur le coup de la gêne: « Euh désolé... Je ne voulais pas dire sa enfin si mais... « Ambre rougissait également. Vraiment, on lui faisait beaucoup de compliments ces derniers temps. « Je... Merci... » Elle essaya de cacher sa gêne en baissant la tête pour regarder le serpent « Il est mignon... Il est de quelle espèce? » Le dénommé Chris haussa les épaules tout en regardant ailleurs l’aire très gêné. « Je sais pas… Je l’ai trouvé il y a quelques minutes prés des cachots. Il devait chercher un endroit chaud où hiberner… » Il se passa en suite plusieurs minutes pendant lesquelles ils parlèrent de tout, de rien, de leurs projets d’avenir, de la France, des Serpents, des animaux en générale… Le moment du dessert était déjà arrivé quand, alors qu’ils parlaient des différences entre leurs écoles, Chris toucha accidentellement la main d’Ambre. Il sembla alors soudainement se figer sur place, incapable de bouger le moindre muscle, se contentant de contempler la préfete comme s’il n’avait jamais vu quelque chose de semblable de toute sa vie. Ambre aussi avait cessé de parler. Ses joues rougirent violement. Elle qui avait l'habitude de prendre les garçons tristes dans ses bras, elle avait du le faire plusieurs fois pour consoler ses amis, elle était très gênée qu'on lui touche ainsi la main. Elle détourna le regard pour qu'il ne la voie pas rougir. « Euh... Alors comme ça tu es... fourchelangue? Heu… Aloé me l‘a dit… » Le garçon saisit alors cette occasion pour lâcher la main d’Ambre, mais sans la quitter des yeux. « Oui... Encore des gênes comme le métamorphomage... et toi ?? » Ambre était vraiment très gênée. Il la regardait. Elle pris quelques bouchées avant de répondre. " Moi je... je ne suis qu'une fille normal... Une sorcière normale" * Tu parles... j'ai une jambe en moins, je m'occupe d'une licorne et une folle veut me tuer* Ambre se rendit compte de sa gaffe et espéra que Chris n'ait pas lu ses pensées. En effet, ce dernier lui avait parlé quelques minutes plus tôt des cours de Légitimement qu’il avait pris en option quand il était à Beauxbâtons. Elle ne connaissait pas son niveau dans cette discipline mais elle n’avait pas très envie qu’il sache tout ça. Et dire qu’elle avait voulut oublier Satella…Chris parut tomber des nues. « Quelle folle ? Une licorne?! Une jambe en…. » Il n’eut pas le temps de finir que Ambre lui fit signe de se taire. « Chut! Tu es obligé de faire de la légilitruc sur moi? » Demanda la préfet un peu paniquée par l’effraction faite à ses pensées et souvenirs « Ne le crie pas sur les toits s'il te plais... je ne veut pas qu'on sache pour ma jambe... ou Satella… Je n’ai pas très envie d’en parler en faite… » Elle soupira puis ses yeux trouvèrent ceux du français qui brillaient avec douceur de leur gris argenté qu’il arborait mais après quelques secondes, la couleur métallique se changea en un profond bleu comme ciel d’été. « Si cela te gêne... De tout façon sa ne me dérange pas... » Alors qu’elle tendais la main pour prendre une part de tarte aux pommes, il s’approcha d’elle et quand elle ramena à elle sa main pour prendre sa cuillère, il la lui pris doucement et réussit à dire malgré son air particulièrement troublé. « Tu es très belle. » Il lui caressa avec douceur le faut de sa main blanche et le petit serpent qui cachait sous la manche du garçon en sorti pour enlacer les deux poignets comme pour les inciter à ne plus jamais se lâcher. Ambre sentait son coeur battre la chamade. Il s'était approché d'elle, comme ça sans réelle raison et lui caressait la main. Étrangement, elle ne tenta pas de se dégager sa main lentement mais l‘étreinte du petit reptile l‘en empêchait. Elle se rendit compte qu'elle continuait à le regarder dans les yeux et détourna le regard, rougissante. « Merci... » Ambre n'avait pas eu le temps de se rendre compte de ce qui se passait que Chris s‘était approché de plus en plus prés d‘elle, leurs visage se touchant presque jusqu’à ce qu‘il finisse par lui voler un baisé... son premier baisé. Elle s'était toujours demandée comment c'était. C'était agréable mais en même temps, elle n'avait pas imaginé son premier baisé ainsi... surtout qu'elle l'avait imaginé avec Lorenzo. Une fois cet instant de douceur terminé, elle ne sut pas pourquoi mais elle balbutia un « je... pardon... » Avant de se lever, retirant sa main de l’étreinte du serpent, et de partir, courrant aussi vite qu'elle le pouvait avec sa prothèse. Elle courrait comme pour échapper à ces sentiments contradictoires qui l'assaillaient. Elle avait oublié ses affaires dans la grande salle mais elle s'en fichait... courant, courant encore... elle avait besoin de prendre l'aire... elle partie donc dans le parc... Elle avait besoin de réfléchir.
Christophe ne savait pas pourquoi il avait fait ça, pourquoi il avait embrassé cette fille. C’est vrai qu’elle était jolie, elle n’était pas du tout comme celle qu’il avait rencontré dans sa vie. Elle avait des yeux magnifiques et il ne savait pas pourquoi, quand il croisait son regard… Une chaleur agréable se répandait en lui… Jamais il n’avait ressentis cela pour personne. Mais pourquoi? Pourquoi elle s’en allait? Est-ce qu’il avait fait quelque chose de mal? Toutes les filles autour de lui avaient toujours voulut qu’il fasse ce geste à l’une d’elle mais celle-ci s’était enfuie… Il sentis la rage monter le long de son corps et il frappa un grand coup sur la table. « Et merde! » Plusieurs regards se tournèrent vers lui et pour montrer son agacement, il changea ses yeux et ses cheveux pour qu’ils prennent une couleur rouge menaçante. Il vit que plusieurs filles venant de la même école que lui semblaient scandalisées. Le fait qu’il ai embrassé une fille et que celle-ci se soit enfuit ferait bientôt le tour de toute cette bande de commères. Il détestait ça. Il se leva et pris ses affaires et celles du préfet et parti se réfugier dans la tour d’astronomie jusqu’à l’heure des cours. Il remarqua d’ailleurs que Ambre n’y était pas présente sans doute par ce qu’elle n’avait pas ses affaires mais il avait aussi et surtout peur qu’elle ne se sente pas bien. Bizarre, jamais il n’avait été inquiété de la santé de personne. Même sa mère ne l’avait jamais inquiété. Il se fichait éperdument de sa mère. Quand le soir arriva, il ne la vit pas non plus dans la grande salle mais il continuait de trimbaler ses affaires. Ce n’est que tard dans la nuit, quelques minutes avant le couvre-feu qu’il la revit. Elle était dans la salle commune des Serdaigle, allongée dans un fauteuil, endormie. Il y avait de la sueur sur son front comme si elle avait eu de la fièvre et il y avait des feuilles mortes et des branches dans ses longs cheveux. Malgré cet aspect négligé, elle restait très belle à ses yeux. Il posa ses affaires entre sur les genoux de la belle endormie et resta prés d’elle jusqu’à tard dans la nuit. Le feu était alors presque éteint. La salle commune était alors totalement vide. Il la vit ouvrir ses grands yeux violets et s’étirer avant de remarquer son sac sur ses genoux. « Tes affaires… » Dit-il avec douceur. Il la vit tourner son doux visage vers lui et rougir. Lui-même avait les joues roses de confusion. Ne voulant pas l’embêter, il se leva sans un bruit, la frôla presque et se dirigea vers les dortoirs des garçons quand il s’arrêta en sentant une de ses petites mains blanches lui retenir le bras. Puis il entendit le son de sa voix. « Pardon... pour tout à l'heure… » Il sentait la voix claire de la jeune fille vibrer comme sous le coup de l’émotion. Il n’osait plus bouger un muscle. Cette voix semblait le transpercer de part en part et lui faisait peur. Et si elle lui disait quelque chose de terrible? Mais il aimait l’entendre cette voix. Pour lui c’était la plus belle voix du monde. Puis il osa bouger, se retourna et regarda la jeune fille dans les yeux. Il sentait son cœur battre dans sa poitrine comme jamais auparavant et il respirait doucement, comme s’il avait peur de la brusquer en respirant trop fort. Elle lui semblait si fragile dans la nuit… Il murmura: « Non... C‘est à moi de m‘excuser... je n'aurais pas du... » Il la vit se lever, frêle poupée de porcelaine, si fragile et de son visage à peine éclairé par les flammes décroissantes, il ne distinguait que les yeux. Ces yeux si beau qui le contemplait avec douceur en brillant de milliers de sentiments contradictoires. Alors qu’il allait continuer ses excuses, elle lui fit signe de se taire. « Non c’est moi… Je n'aurait jamais du réagir comme ça. Je… Je crois…» Mais ses mots semblèrent se perdre dans l’obscurité de la salle commune, consommées par les flammes presque éteintes. Il ferma les yeux, se concentra de toutes ses formes et utilisa la Légilimencie pour savoir ce que voulait dire Ambre mais il ne réussit qu’a entrer dans quelques souvenirs imprécis concernant un jeune homme blond aux yeux bleu océan. Quand il les réouvrit, il arborais lui-même cette couleur d’yeux. Sans dire un mot, il recommença à se diriger vers son dortoir. Il était certain que ce garçon aux yeux qu’elle trouvait si beau était le seul comptant pour Ambre… Alors qu’il tournait le dos à cette fille, ses yeux commencèrent à se remplir de larmes… Comme toujours.
Le contacte qu'elle avait Chris, ce regard qu'ils avaient échangés et ces quelques paroles. C'était donc tout ce qu'ils avaient à se dire? Elle était dos à lui, il partait vers son dortoir. Elle se tourna doucement pour le voir partir et vit une petite tache sur un des tapis, à peine éclairée à la lumière des flammes vacillantes... non pas une tache. C’était comme si une goûte d'eau était tombé dessus. Elle ne réfléchit pas une seconde même si elle aurait sans doute due. Avant qu'il ne monte la première marche, la jeune fille était arrivée derrière lui et l'avais pris dans ses bras. Il se retourna alors et il partagea son étreinte. Il semblait avoir finalement deviné, ou trouver dans sa mémoire ce qu’elle avait faillit lui dire. Elle aimait beaucoup Lorenzo mais à présent… Chris aussi dominait ses pensées. Qui choisir? Qui aimait-elle le plus des deux? Et si Lorenzo ne l’aimait pas? Toutes sortes de question idiotes lui traversaient l’esprit en quelques secondes. Elle resta un long moment immobile, dans les bras de Chris, en silence. Leurs deux ombres confondues semblaient danser sur les tapisseries à la lueur des flammes. Ambre se sentait bien dans ses bras. Elle s'y sentait en sécurité, elle en oubliait presque ses malheurs récents, son enlèvement, Dackers, la torture, Satella... tout ça disparaissait... D'une de ses mains blanches, tremblantes, elle effleura le visage de Christopher pour sécher les larmes. Il lui demanda: « Qui vas-tu choisir? » Puis il posa une question dont même elle ne connaissait pas la réponse. Ses yeux s'embuèrent à leur tour. Elle s'en voulait de ne pas être capable de choisir. Elle murmura, sa voix vibrante de ses doutes et de ses incertitudes. « Je n'en sais rien... » Chris pleurait. Il était beau quand il pleurait… Ses longs cheveux noirs semblaient encor plus sombres et ses yeux, qui avaient pris la même couleur que ceux de Lorenzo, prirent une couleur bleu gris. Il s’approcha une nouvelle fois et ils s’embrasser sauf que cette fois, elle se laissa emporter par cet élan de passion. Oui elle l’aimait. Elle ne le connaissait qu’a peine mais elle ne savait pas pourquoi, son cœur penchait autant pour lui que pour Lorenzo. « J'aimerai bien t'aider... Je m’en veux, si je n'ai pas venu, jamais on se serai rencontré » disait le métamorphomage après avoir décollé ses lèvres des siennes. Ambre l'aimait. Elle ne pouvait le nier. Leurs larmes se mêlaient sur le tapis de la salle commune. Non elle était incapable de choisir. * Si comme Ginny l'a dit, Lorenzo avait bien voulut m'embrasser de jour là... Si il m'aime comment choisir sans faire souffrir l'un des deux?*
Ambre Lambert Modératrice
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Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Jeu 31 Juil - 21:50
Le serpent de Chris sorti de sa manche et monta jusqu’à l’épaule d’Ambre et le garçon parla alors dans une langue étrange. Elle ne comprenait pas ce qu’il disait à son animal mais elle était sure qu’il parlait d’elle. Le jeune homme relâcha alors son étreinte et ne la touchait plus que du bout des doigts, main dans la main. « Je t'aime... Mais tu choisiras celui que tu aimes toi. » Il leva une main et joua avec ses cheveux violets. Ambre se sentait bien avec Chris. Elle aimait le goût salé de ses lèvres sur les siennes. Elle aimait ses yeux brillants... Elle l'aimait lui tout comme elle aimait Lorenzo. Cette main dans ses cheveux semblait emporter ses mauvais souvenirs au loin... Elle ouvrit la bouche, elle voulait dire quelque chose. Elle ne l'avait jamais dit, trop timide sans doute. Elle s'était souvent imaginée le dire à Lorenzo sans oser l'aborder. C'était comme un poids, il fallait qu'elle le dise. « Je t'aime Chris... » Et cette fois, ce fut elle qui posa un baisé sur les lèvres du jeune homme. * Le choix sera difficile... je les aime tant tous les deux.* Ils passèrent la nuit dans la salle commune, assis sur une fauteuil à se raconter leur vie. Ambre lui parla de ses problèmes lui montra sa jambes et lui, il lui parla de sa famille jusqu’à ce qu’elle s’endorme.
Chris la serra et la mit sur le canapé, il posa une couverture et se mit dans le siège d'en face, il avait vécu tant de choses... Il regarda le feu, les flammes dansaient dans la petite cheminée et le serpent rampa jusqu‘au jeune homme. Il le regarda et il se mit dans ses mains, il le lécha avec sa langue bizarre et Chris sourit. « SsS... Tu ne dors pas ?...SsS » demanda-il à l’animal. « SsS... Non... Je ne peux pas te laisser comme sa... SsS » « SsS... C'est gentil Vaulkin. Tu as trouvé un endroit où hiberner ?...SsS » « SsS... Oui. C‘est dans les cachots, ou bien je partirai loin... SsS » « SsS... Tu me laisseras seul ? C'est une honte.... SsS » « SsS... Je pense que tu es en bonne compagnie maintenant... SsS » Le serpent montra Ambre et Chris rigola, il temps se couvrait, la neige commença à tomber plus fort et il regarda de nouveau le feu, il sorti sa baguette et le feu grandi en donnant plus de chaleur dans la pièce, la buée commença a apparaître sur les fenêtres et Chris resta là, à regarder le feu, pendant que cette journée avait été la plus belle de toute sa vie.
Le reste de la semaine se passa de façon étrange pour Ambre. Elle n’était presque plus jamais seule, Chris restait souvent avec elle donc elle n’avait encor moins de temps pour parler avec Ginny ou essayer d’avouer ses sentiments à Lorenzo. Chris ne cessait de l’embrasser à tout de bout de champs, et il était rare de ne pas la voir rouge de con fusion dans les couloires. Samedi arriva vite et malgré les insistances de Chris, elle réussit à lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas aller à prés au Lard avec lui car elle avait promis d’y aller avec quelque un d’autre. Après un dernier baisé, elle partie donc rejoindre seule la file des partants pour la sortie. Arrivée à l’entrée du village, Ambre vérifia partout au cas où Satella serait dans le coin et, heureusement, il n'y avait aucune trace d'un aigle blanc dans les environ. Pas de plume, pas de cri de rapace autre que des hiboux et des chouettes... pas d'ombre menaçante volant en rond dans le ciel. Enfin elle vit le garçon Serpentard arriver. Il ne portait pas plus de vêtement que d’habitude malgré le froid et la neige. Tous les autres élèves Ambre y compris, avaient sorti les écharpes et les gros pulls de saison. Mais Nicolas, comme les autres Bulgares n’en portaient pas. « Salut! » dit le vert et argent en souriant amicalement. La jeune fille fit un vrai sourire à Nicolas. Elle qui n'y arrivait pas sans se forcer à leur première rencontre était contente de pouvoir lui montrer son contentement. « Salut! Alors? Prêt pour une petite visite? Tu veux commencer par où? La boutique de bonbon? Les trois Balais? La boutique de farce et attrapes ou bien la Cabane Hurlante? » « Oh,...Le magasin de bonbons me tente vraiment... » Il sourit à nouveau à Ambre. « Et puis, les trois balais... J'ai b'soin d'un nouveau balais. Pour le quidditch. La boutique de farce et attrape après. La cabane hurlante? On y a accès? » Ambre faillit mourir de rire en entendant Nicolas parler de balais magique. Elle savoir qu'il y avait une boutique de Quidditch dans le coin mais bon de là à la confondre avec les trois balais. Elle ne se moquait pas de lui, bien sur que non mais il fallait avouer que c'était comique. « Les Trois Balais c'est pas une boutique de balais. C'est un bar! Mais y a un magasin de Quidditch pas loin... » Elle le vit rougir, un peu honteux et repris donc son sérieux pour ne pas le blesser. Ce fut difficile mais elle réussit quand même à arrêter de rire. « Tu peux continuer à rire. T'es jolie comme ça... » Ambre rougit au compliment de Nicolas. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise qu'elle était jolie. « Je... euh... merci. » Elle se reprit et lui fit un sourire malicieux à son ami, mit un doigts devant sa bouche et murmura: « Oui y a un moyen d'y entrer que je connais mais je ne peu pas te le dire. C‘est un secret et je t‘interdit de lire dans mes souvenirs pour le savoir. » « Je le jure sur Serpentard ! OK. On va au magasin de bonbon? » La jeune fille acquiesça. Elle devait justement aller là bas pour acheter des dragées surprises pour Sammy. « Allons y alors! Tu va voir c'est une boutique géniale » Elle lui emboîta le pas pour lui montrer le chemin. Pour une fois, il y avait du monde à Prés au Lard même si le village semblait toujours aussi triste. En passant devant le magasin Zonko, fermé depuis la mort du propriétaire, elle vit qu’il y avait des travaux dans la boutique et devina que finalement les frères de Ginny avaient réussit à la racheter. Enfin ils arrivèrent devant la boutique. Ambre n'hésita pas un instant, ouvrit la porte et entra. Nous n'étions encor qu'en début d'après midi, mais il y avait déjà énormément de monde dans la boutique. Il était difficile de circuler dans les allées sans bousculer quelque un. La boutique était superbe, comme d'habitude, regorgeant de sucreries en tout genre. Des ballongum, des plumes en sucre, des chocogrenouilles, un bocal géant de dragées surprises avec une pub annonçant un nouveau parfum: Piment rouge brûlant se trouvait juste devant eux. « Et voilà Nicolas! » « C’est super! On à pas ça chez nous… »Dit-il en s'avançant prés du comptoir de bonbons « N'est ce pas? C'est ma boutique préférée » Elle s’approcha du bocal géant et pris une des boites de Dragées empilé tout autours pour Samantha puis parti faire un tour du côté des chocogrenouilles. Nicolas, quand à lui, était prés des bonbons bizarres tel les plumes en sucre ou les nid de cafards. Quand ils se retrouvèrent à nouveau tous les deux, Nicolas portait un sac avec des tonnes de bonbons de toutes les sortes, de toutes les couleurs au sucre, au chocolat. « Mwai super.... » Il regarda la vendeuse. Et ensuite Ambre. « Dit, Ambre... On peut les goûters les bonbons? » Ambre réfléchis. Elle n'y avait jamais pensé... Elle ne s'était à vrai dire jamais poser la question. Elle partie à la caisse régler ses achat (elle avait finalement opté pour les chocogrenouilles) tout en parlant à Nicolas. « Il suffit de demander à la vendeuse! Excusez moi madame mais mon ami est nouveau dans le coin et il se demandait si il pouvait goûter certains bonbons... Il ne connaît pas bien. » La vendeuse dit le prix à la jeune fille qui paya immédiatement et répondit. « Tu ne peux pas tous les goûter je regrette. Peut être un mais pas tous. » Le jeune homme souris, après avoir avaler un bonbons ayant la forme d‘un hérisson qui lui piqua la langue, il décida de les prendre tous. Il alla près de la vendeuse pour régler sa note. « Je vous dois combien.... »Demanda-t-il en posant une vingtaine de sorte de bonbons en nombreuses quantités sur le comptoir. « 20 Gallions et 3 Mornilles » Nicolas sortit de sa poche une poignée de pièce et donna le compte juste à la vendeuse. Ambre était un peu jalouse qu’il a autant d’argent et qu’il puisse acheter autant de bonbons. Quand ils sortirent de la boutique, tous les achats de Nicolas tenaient dans deux sacs alors qu’elle n’avait que 5 Chocogrenouilles et un paquet de Dragées Surprise de Bert Crochue dans son sac. Mais il était vrai qu’il était d’une famille de Sang Pur… « Alors? Où veut tu aller maintenant? » Lui demanda-t-elle. « Oh... On peut aller boire un coup..."Au trois balais".Je t'offre un verre » répondit-il en souriant. « Avec plaisir Nicolas. » Ambre lui souris affectueusement. Elle aimait beaucoup le jeune homme, elle le trouvait gentil. Pour elle, il était déjà un très grand ami. « Et après ça on pourra aller voire ce qu'il te faut au magasin de Quidditch et je te montrerait la cabane Hurlante... si c'est ce que tu veut bien entendu. » Pour mieux le diriger dans les rues de prés au Lard qui commençaient à être pleines de monde, la jeune fille pris la main de Nicolas. Il ne manquerait plus qu'ils se perdent dans la foule. Enfin, la Serdaigle et le Serpentard arrivèrent devant le fameux bar. « On y est! » Elle lâcha la main de son ami et ouvrit la porte. La chaleur du bar commença à les réchauffer avant même qu’il a franchis le pas de la porte. Comme toujours, même en cette période noir, il y avait énormément de monde dans le bar chaleureux et de nombreux élèves étaient attablés en train de boire des bièraubeurre en riant. Ce coup ci, ce fut Nicolas qui lui prit la main pour l’emmener vers une table vide qu’il avait repéré. Une fois assis, ils commandèrent tout deux une bièraubeurre. Une fois servis par Madame Rosmerta, ils commencèrent à boire le délicieux breuvage qui leur réchauffait les entrailles en parlant des cours jusqu’à ce que Nicolas dise d’un air grave: « Oui? Que veut tu me dire? » Demanda-t-elle en lui faisant un sourire doux et chaleureux comme du miel « C'est pas le meilleur endroit pour te dira ça. J'aurais pu t'inviter au bal, te faire danser, te faire des milliers de compliments. J'aurais aussi pu t'emmener voir un coucher de soleil, te dire des mots doux. Mais c'est pas moi ça. » Le jeune homme rougit. Elle lui souriait, attendant qu'il cesse de tourner autour du pot... «Enfin,...Tout ça pour te dire que je t'aime. » Et quand il lui dit, son visage afficha une mine d'incompréhension... Elle cru avoir mal compris. Il détourna son regard de celui de Ambre. « Que... Quoi? » Elle commença à rougir à son tour. Elle le voyait rougir aussi mais elle, elle ne savait pas comment réagir. Nicolas était pour elle un ami même si quand elle parlait de lui avec ses amis elle avait le cœur qui battais fort. Pas aussi fort que ce qui lui arrivait quand elle pensait à Lorenzo ou Chris... Mais fort quand même. Elle voulait le garder comme ami, déjà qu'elle avait du mal avec le fait qu'elle soit amoureuse de deux garçons... Elle ne voulait pas en ajouter un troisième à la liste. Non elle n'était pas amoureuse de Nicolas mais elle avait peur de le devenir. Aussi baissa-t-elle la tête, sans savoir quoi dire. Le Serpentard perdit alors son sourire ce qui déstabilisa encor plus la préfete. « Je ne voulais te mettre mal à l'aise. » dit-il après un long silence gêné. Il sourit a nouveau. Sans doute pour rassurer Ambre mais elle n‘était passe naïve. « C'est pas grave. » Ambre se souvint des morts qu'elle avait dit à Chris dans la salle commune. Elle voulait répondre à Nicolas, lui dire qu'elle l'aimait beaucoup mais qu'elle ne pouvait pas accepter cet amour... Que si elle le faisait, le choix serait plus difficile. Ses yeux s'embuèrent de chaudes larmes. « Pardonne moi Nicolas... C'est vrai que je t'aime beaucoup mais... Y a Lorenzo et Christopher... Je les aime! Si je tombais amoureuse de toi aussi ça serait trop dur! Trop dure pour vous trois! » Ils finirent tous deux leurs boissons en silence, évitant de se regarder. Ambre pleurait toujours, elle avait peur de blesser Nicolas. « Je ne vais pas dire que je te comprends. Je n'aime pas mentir. » Finit par dire le Bulgare. « J'aimerais... vraiment j'aimerait répondre à ton amour mais je ne veut pas te faire espérer... et te faire souffrir. Je t'aime beaucoup et je ne veut pas que tu subisse ça » * Je ne veut pas perdre un ami a cause de ça. Ce serait trop dure.*Pensa-t-elle, oubliant que Nico était Legilimens mais il ne semblait pas en train de surveiller ses pensées. Le garçon paya les consommations et demanda d’un air absent. « Tu continue de me faire visiter? » Ambre tenta s'essuyer ses larmes. Elle s'en voulait terriblement. « Oui allons y » Elle se leva, laissant derrière elle sa bouteille vide. Il y avait beaucoup de monde, il aurait été facile de se perdre. Mais cette fois ci, elle ne pris pas la main de Nico. Elle se disait qu'elle devait éviter ça... Éviter ce genre de contacte pour ne pas lui donner de faux espoirs. Ils sortirent du bar et commencèrent à marcher vers le magasin d'accessoires de Quidditch. Ambre arriva devant la boutique de Quidditch. Elle essaya d'avoir l'aire souriante, d'être la même avant de se retourner pour dire: « Et voil...a? » Mais Nicolas n'était plus derrière elle. Elle devait l'avoir déçu, l'avoir blessé au plus profond. Elle s'en voulait tellement! Elle partie à sa recherche, l'appelant... mais ne le trouva pas. Abandonnant ses recherches, comprenant ce que ça signifiait, Ambre finit par rentrer au château, seule…
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Notes de l’auteur: Bonjour tout le monde! J’ai écrit ce chapitre chez ma plus grande lectrice Sacha que j’aime beaucoup beaucoup. Elle était contente pour une fois qu’elle était la première à lire XD D’habitude c’est ma correctrice Jess qui le fait ( elle était là aussi pendant un temps c’est génial de rencontrer les gens du net) Enfin bref je ne dois pas vous raconter ma vie mais vous parler de mes inspirations et de ma propre impression sur le chapitre. Alors l’inspiration vien du forum dont je parle souvent… En moins d’une semaine y a Lorenzo, Nico et Chris qui m’ont fait des déclarations ( enfin presque Lorenzo…) il ne me manquais plus qu’un Poufsouffle XD Sinon le bonbon hérisson c’est une idée de Sacha dont elle est très fiére XD Sinon ben remerciements habituels à Jess, Sacha et ma sœur… Et n’hésitez pas à m’envoyer des review si vous en avez envie
lily maud Merveilleuse préfète de poufsouffle
Nombre de messages : 2813 Age : 30 Date d'inscription : 09/04/2006
C'est quoi ça ? Quand je ne suis pas la , personne poste ici XDD
J'adoreuhhh J'etais troppp fiereuhhh j'etais la premiere a le lire
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Pendant quelques temps, Ambre avait cru avoir perdu un ami. Elle ne voyait plus Nicolas que dans la Grande salle pour les repas et, pendant les cours en commun avec Serpentard, il restait très distant avec elle. Cela se ressentait sur le moral de la jeune fille et Chris faisait tout ce qu’il pouvait pour lui rendre le sourire, essayant même de prendre l’apparence de Nicolas sans succès. Le Serdaigle était toujours aussi amoureux d’elle, Ambre trouvait ça touchant et assez gênant aussi par moment surtout quand il l’embrassait en public. Elle était sure que quand il l’embrassait dans la Grande Salle c’était pour dissuader tout autre type et surtout Lorenzo de s’approcher d’elle. Ambre n’aimait pas ce genre d’attitude normalement mais bon elle l’aimait comme il était Chris… Mais elle refusait toujours de le considérer comme son petit ami. Elle n’avait pas envie de le considérer comme tel avant de connaître les sentiments de Lorenzo à son égard. L’hiver était bien installé à présent et chaque jour de gros flocons cotonneux tombaient du ciel, recouvrant le paysage d’un voile blanc immaculé. Le professeur McGonagall avait trouvé un remplaçant pour Tonks qui devait se reposer en attendant l’arrivée de son bébé. Une certaine Héracléa Ekkyklêma avait pris le poste. C’était une femme qui semblait bien plus vieille que le professeur McGonagall. Elle était très ridée, avait le dos voûté, des centaines de bijou autour de son cou et ses poignets et portait des lunettes si épaisses que ses yeux ressemblaient à ceux d’une libellule. Certains élèves mauvaise langue trouvaient que cette bonne femme ressemblait au professeur Trelawney 100 ans plus vielle. Et ils n’avaient pas tord… mais cette femme semblait quand même beaucoup plus compétente. Elle enseignait plutôt bien la métamorphose, c’était ce qui comptait le plus. Ambre était avec Samantha en train de parler de tout et de rien en se baladant dans les couloirs. Elles avaient abordé quelques temps la question des Cobras, les pouvoirs extraordinaires de Sammy et, à présent, la préféte était toute rouge de confusion car son amie lui parlait de ce que les français de son année pensaient de sa relation avec Chris. Les filles étaient apparemment jalouses et les garçons essayaient tous de savoir ce que Ambre avait bien pu faire pour séduire ce type. Une des deuxièmes années avait même essayé de se teindre les cheveux en violets pour voir si c’était ça qui avait séduit Chris mais n’avait réussit qu’a mettre le feu à ses sourcils… La préféte s’en voulait d’ailleurs un peu que l’amour que le français éprouvait pour elle fasse tant de vague. Elle n’avait pas l’habitude d’être le centre d’attention. Elles étaient donc en train de parler de ça quand Ambre arrêta sa jeune amie. Dans le couloir qu’elles arpentaient se trouvait un homme inconnu. C’était un homme immense aux épaules larges et au visage très fin, presque féminin. Il semblait plutôt jeune mais ses longs cheveux et ses sourcils d’un gris argenté semblaient dire le contraire. Ses yeux étaient d’un bleu glacial presque inquiétant. Il était vêtu d’une robe de sorcier très élaborée de couleur noir assez ample mais qui, cependant, épousait ses formes, laissait apparaître une musculature impressionnante. L’homme en lui-même était impressionnant. Mais il semblait surtout perdu. La préféte de Serdaigle s’approcha de l’inconnu et lui demanda, serviable : « Heu… Puis-je vous aider ? » L’homme qui ne semblait pas l’avoir vu approcher la regarda de haut en bas avant de répondre. « Oui en effet mademoiselle. Je cherche le bureau de madame Minerva McGonagall, la directrice… Ce château est immense et je me suis perdu donc peut-être pourriez vous me conduire jusqu'à elle.» Sa voix était très masculine et agréable à entendre. Du genre à faire fondre les filles romantiques. Ambre remarqua qu’il avait posé son regard sur Samantha pendant quelques secondes et que ses yeux avaient été traversés par une ombre en faisant cela. Quel étrange bonhomme. Elle ne lui donnait pas plus de 20 ou 22 ans. Que pouvait-il vouloir à la directrice ? « Oui… bien sur monsieur suivez moi » répondit-elle poliment. Elle pensait que son rôle de préfère lui donnait le devoir d’aider les personnes égarées dans les couloirs. Elle prit son amie par le bras pour la garder bien près d’elle. Elle n’avait pas aimé le regard de cet homme sur son amie. Le petit groupe resta silencieux jusqu'à ce qu’ils arrivent aux escaliers. L’étrange homme essaya d’entamer la conversation. « Cet endroit est vraiment remarquable. Les escaliers mouvants, les tableau parlants et bougeants. Il n’y avait pas ce genre de chose dans l’établissement que je fréquentais. Tout y était de style moldue, un véritable horreur je peux vous l’assurer. » Les filles ne répondirent rien. Il continua donc sur sa lancée. « Alors mesdemoiselles racontez moi. Quels sont vos cours préférés ? » Ce fut Sammy qui répondit la première à cette question. Sa voix laissait sous entendre à son amie que, elle aussi, n’avait pas confiance en cet homme. « Et bien j’adore la Métamorphose et la Défense Contre les Forces du Mal… Et toi Ambre ? » L’intéressée répondit donc à son tour : « Personnellement ma spécialité est les Soins aux Créatures Magiques. » Ambre n’avait pas très envie de parler avec cet homme étrange. Elle restait le plus près possible de Sammy, prête à la protéger s’il s’agissait d’un mangemort venu infiltrer l’école. Mais l’homme ne fit rien du tout que d’essayer d’entamer la conversation, discutant de la beauté de certains tableaux ou leur demandant si elles connaissaient l’histoire que représentaient certaines tapisseries. Enfin ils arrivèrent devant la gargouille cachant le passage menant au bureau de la directrice. « Bouclier ! » Un sourire étira les lèvres de la Serdaigle alors que la gargouille en laissant apparaître un escalier en colimaçon. Le professeur McGonagall avait changé son mot de passe peu après les événements de septembre et la jeune fille se rappelait encore de la réplique impayable de Nykos pendant la réunion de l’AD… Le professeur semblait avoir un sacré sens de l’humour en ayant remplacé son ancien mot de passe par celui-ci. « Le bureau du professeur McGonagall se trouve en haut » dit la préféte, impatiente d’être loin de ce colosse aux cheveux d’argent. « Merci encore de m’avoir montré le chemin mesdemoiselles. Je saurai vous remercier en temps voulu. » Que voulait-il donc dire par là ? Allait-il rester à l’école ? Il était pourtant trop jeune pour être professeur et trop vieux pour être élève ! De toute façon, Ambre et Sammy furent soulagées de ne plus être en présence de ce type qui les mettaient mal à l’aise. Elle continuèrent donc leur chemin en parlant de ce que pouvait bien faire ce type dans le château.
Quand arriva la soir et l’heure de manger, Ambre avait raconté à Ginny et Chris qu’un type bizarre se trouvait dans le château et entra avec eux deux dans la grande salle. Chris alla vite prendre une place à la table des Serdaigles en réservant la place à côté de la sienne pour la jeune fille mais Ambre et Ginny s’attardèrent un peu devant la porte. Elles avaient toute deux posé le regard sur la table des professeurs où se trouvait à présent l’inconnu aux cheveux d’argent en grande discutions avec le professeur Chourave. La jeune fille chercha alors le regard de Sammy à sa table et celle-ci haussa les épaules, sans doute avait-elle intercepté les pensées de la préféte. Ambre allait dire à Ginny que le nouveau à la table des professeurs était l’inconnu en question mais son amie de Gryffondor le regardait déjà fixement. Elle semblait d’ailleurs comme figée. Ambre allait lui demander ce qu’elle pensait de lui mais la Gryffondor partit soudainement s’asseoir à sa table sans dire un mot. Ambre n’essaya pas de comprendre, pensant que son amie était attendue par quelqu’un a sa table et alla s’asseoir à côté de Chris qui n’aurait sans doute pas supporté qu’elle aille ailleurs. Le dîner se passa normalement, les élèves discutaient entre eux de tout et de rien mais surtout de l’inconnu assis à la table des professeurs et que tout le monde qualifiait de très jeune. A la fin du dîner, tout le monde sembla retenir sons souffle quand le professeur McGonagall se leva. « Chères élèves, j’ai ce soir le privilège de vous annoncer une bonne nouvelle. Après de longues recherches infructueuses, un Maître des Potions s’est spontanément présenter pour remplacer le professeur Slughorn qui a quitté son poste. Il faut avouer qu’il est très jeune pour un professeur mais je peux vous assurer que ses qualités de maître des potions n’a rien à envier à ses prédécesseurs. Dès demains, le professeur Deatheart ici présent, » Elle désigna l’inconnu aux cheveux d’argent. « Assurera les cours aux horaires indiqués sur vos emplois du temps. Il est à présent temps pour vous d’aller vous reposer. Bonne nuit chères élèves.» Tous se levèrent alors, Chris pris la main d’Ambre avec douceur pour ne pas être éloigner d’elle et chacun parti en direction de son dortoir. Sammy fendit rapidement la foule pour s’approcher de sa grande amie de 6ém année. « Black je peux t’emprunter Ambre quelques minutes ? » demanda-t-elle à Chris qui laissa finalement échapper celle qu’il aimait tant non sans lui avoir donné un baiser avant. Sammy fit signe à Ambre de ralentir, ce qu’elle fit, laissant la foule d’élève les dépasser. Quand elles furent enfin seules ou presque, elles purent discuter : « Un professeur de potion ? Lui ? J’ai du mal à y croire. Il est si jeune… D’après ce que j’ai réussit à lire en lui il a à peine 20 ans. 20 ans ! » Dit Samantha, étonnée de ce qu’elle avait découvert. « 20 ans tu dis ? Comment peut-il être un maître des potions à son âge ? » Répondit la préféte. « Justement je ne sais pas. Je n’ai pas réussit à aller bien loin dans ses souvenirs et dans son esprit. » La deuxième année soupira. « Espérons au moins qu’il soit un bon professeur car je ne suis pas très habile en potion… » Ambre fit un sourire amusé à sa camarade de Serdaigle. Ainsi donc mademoiselle l’enchanteresse avait quand même des difficultés dans une matière. C’était amusant. Elle aussi soupira et se remit à gravir les marches de l’escalier en disant à sa jeune amie : « Bon rentrons à la salle commune. Nous verrons bien si il est si bon que ça. J’ai cours de potion demain après midi avec les Poufsouffle. Je te raconterai tout. »
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Et donc, le lendemain, après une matinée à s’occuper de jeunes Griffons avec Hagrid, elle était la seule 6ém année qui ai décidé de suivre ses cours, et après un bon déjeuné, Ambre se retrouva en compagnie de ses camarades de Serdaigle et Poufsouffle de son année devant la salle numéro 3 des cachots. La jeune fille se demandais comment allait être le cour. On disait que les premières années avaient déjà eu cours avec le nouveau professeur mais aucun n’avait voulut en parler, se contentant d’échanger des sourires ou des haussements d’épaules entre eux. La porte de la salle s’ouvrit sans que personne n’en ait touché la poignée. Le flot des élèves entra, masse silencieuse, dans la salle de cours. Ambre regarda attentivement le mystérieux professeur Deatheart devant le tableau noir. Il écrivait des trucs compliqués semblables à ce que la jeune fille avait vu un jour dans le livre de physique chimie d’une de ses amies moldus en france. Elle remarqua aussi que l’imposant professeur avait sa baguette à la main. C’était sans doute lui qui avait ouvert la porte mais il n’avait pas eu la courtoisie de regarder ses élèves entrer. Sans se retourner, il s’adressa à l’ensemble des jeunes gens : « Sortez vos chaudrons, une plume, un rouleau de parchemin et vos ingrédients. Rangez vos baguettes et mettez vous trois par trois à chaque table, le cours va bientôt commencer. » Il semblait en pleine réflexion, cela se sentait dans sa voix grave et envoûtante. La jeune fille se mis avec Stella Louviers et Samuel Cooper, un garçon de Poufsouffle avec qui elle ne parlait pas beaucoup mais qui avait la réputation de ne pas faire n'importe quoi en cours. Une fois tout le monde installé, un profond silence s’installa, pesant, uniquement rompu par le son de la craie glissant sur le tableau noir. Le professeur Deatheart impressionnait les élèves presque autant que le professeur Rogue à son époque. Il n’avait pas cette allure de chauve souris qui le faisait parfois ressembler à un vampire… Il ressemblait plus à un gros ours avec sa taille de joueur de basket, ses larges épaules et ses muscles saillants. Il y avait aussi ses longs cheveux gris argentés encadrant un visage très jeune qui ajoutaient à son charisme impressionnant. La craie cessa de crisser et enfin l’étrange professeur se tourna pour toiser ses élèves de ses yeux d’un bleu glacial. Ambre, comme beaucoup d’autres, frissonna devant ce regard. « Bonjour jeunes gens. Avant tout chose je dois me présenter à vous. Je suis le professeur Alexander Deatheart, maître des potions diplômé de l’école de sorcellerie du Montana. Au cas où vous poseriez la question, oui, je suis jeune pour un professeur de potion mais cela devrais vous réconforter car cela signifie que j’ai été engagé uniquement sur mes compétences. Ne vous fiez pas à mes cheveux gris, je n’ai que 3 à 4 ans de plus que vous. Que ce soit pendant ou entre les cours j’aimerais que vous m’appeliez Professeur. Vous pouvez ajouter après ce mot mon nom ou mon prénom, peu importe. L’important est de m’appeler professeur est-ce claire ? » Il parlait comme un soldat, de façon autoritaire barrant la route à toute remarque et imposant le respect. C’est presque d’une seule voix que les élèves répondirent : « Oui professeur ! » 3 à 4 ans… Le calcule était simple, le professeur n’avait que 20 ans. Ambre était étonnée qu’il soit si jeune, elle lui donnait bien plus que ça, dans les 25 ans... Le maître des potions continua. « Bien. Aujourd’hui je ne compte pas vous faire un cours habituel. Vous allez passer un test de connaissance. Ce test sera composé de 40 questions qui vont vous être distribuées. Il vous est également demandé de préparer une potion de votre choix. Avant de commencer le test n’oubliez pas ceci : Plus la potion sera complexe et plus vous aurez de point, la coopération est interdite et surtout, faites attention aux questions piéges ! Vous avez deux heures. » Des feuilles de parchemin apparurent devant chaque élève. Les questions étaient assez difficiles aux yeux de Ambre. Et puis l’écriture du professeur était dure à lire ; Petite, penchée, ses phrases semblaient ramper sur le papier comme de petits serpents. La jeune fille mis plus d’une heure et demie pour répondre au questionnaire si bien qu’il ne lui resta plus assez de temps pour faire la potion qu’elle avait en tête. Heureusement qu’elle avait mis son chaudron à bouillir plus tôt, ça lui faisait gagner un peu de temps. En un quart d’heure elle avait tout juste le temps de créer un sédatif étudié en 3ém année. Elle jeta un coup d’œil au professeur Alexander. Il ne regardait même pas ce que faisaient ses élèves et continuait de gribouiller des formules compliquées au tableau. Ses cheveux d’argent semblaient danser à chacun de ses mouvements. Elle se demandait comme un homme aussi jeune pouvait avoir des cheveux de cette couleur et aussi ce qu’il pouvait bien écrire comme ça. Par chance elle termina sa potion à temps, juste au moment où le professeur Deatheart annonça : « C’est terminé ! Posez un échantillon de vos potions avec une étiquette à votre nom sur mon bureau. » Ambre fut surprise de voir que même pas la moitié des élèves n’avait réussit à faire leur potion. Elle apporta le sédatif qu’elle avait fabriqué, d’une belle couleur chocolat et compara avec les autres. Ils avaient presque tous fait des potions trop simples. Seul deux personnes avaient réussit à en faire des compliquées et la préféte se demandait bien comment ils avaient eu le temps de faire ces potions… A moins qu’ils n’aient pas répondus aux questions… Un Poufsouffle leva alors la main et demanda : « Et les testes écrits professeur ? » L’homme aux cheveux d’argent regarda l’élève en question d’un air amusé et répondit avec un sourire triomphant. « Vous pouvez les jeter au feu si ça vous chante. » Choqués, les élèves se mirent à bavarder et à crier à l’injustice mais tous se turent quand d’une voix ferme et calme, le professeur leur ordonna : « Silence. » Il se leva et se mis à marcher lentement entre les tables. « Nous sommes ici dans un cour de potion. Vous êtes donc là pour fabriquer des poisons, des filtres, des sédatifs ou des remèdes divers, Savoir gérer son temps et se concentrer sur ce qu’il y a d’important est la clef sur cette matière. Avec de la réflexion, vous auriez du comprendre que l’important dans l’exercice était de faire la potion. Je vous l’ai bien précisé au début du cours, attention aux questions piéges et la potion est importante. Le questionnaire était juste là pour vous piéger et attirer votre attention sur autre chose. Ceux qui sont tombés dans le panneau et qu’on n’ont rendus aucune potion vont donc devoir m’écrire trois rouleaux de parchemin sur la potion d’allégresse sans quoi ils recevront un T. Le devoir est à rendre pour le prochain cours, après les vacances de noël. Ceux qui ont réussis à faire un potion, félicitation. Vous n’aurez aucun devoir à faire et obtiendrez une note entre A et O pour votre performance. Le cours est à présent terminé. » Les élèves sortirent en silence. Tous, même Ambre, se regardaient les uns les autres avec stupeur. Les premières année savaient bien eu raison… On ne pouvait pas vraiment décrire ce professeur et ses méthodes. Aussi, quand Ginny vint demander à Ambre comment avait été le cours de potion, la seule réponse qu’elle put fournir fut un haussement d’épaule et un sourire…
**********************************
Notes de l’auteur: Bonjour tout le monde! J’ai écrit ce chapitre assez lentement car je n’avais pas beaucoup d’idée pour le cours de potion. Ce chapitre a cependant permis de vous présenter le professeur Alexander Deatheart. J’aime beaucoup ce personnage, c’est moi qui le jouais à l’époque sauf qu’au départ c’était un élève… Ca ne change pas grand-chose à l’histoire de toute façon. Pour ceux qui connaissent ou qui veulent une meilleure idée du physique de Alexander, il ressemble à Sephiroth de Final Fantasy VII. Remerciements habituels à Sasa, Jess et ma sœur et je fais de gros bisou à tous mes lecteurs et lectrices^^
Albus Dumbledore Admin
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J'adoreuhhhhh j'adoreuhhhh, j'adoreuhhhh, j'adoreuhhhhhh, j'adoreuhh, j'adoreuhhh et j'adoreuhhh.
Mon cri de groupie
HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII , LE NOUVEAU CHAPITREUHHH DE NONO EST SORTIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
et mon coup de marteau sur la tête de chris
donne un coup de marteau a Chris et lui tire la langue
Et NA
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Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Lun 15 Déc - 13:53
Chapitre 20 :la curiositée est un vilain défaut
Les vacances de Noël étaient passées à la vitesse de l’éclair. Sammy s’était sentie très seule cet hiver. Presque tout le monde était rentré chez eux. Ambre était partie faire son Noël en France avec la famille de sa mère et personne de son année n’était resté à Poudlard… Au moins, pour une fois, elle avait reçu un cadeau. Ambre lui avait envoyé une boite de chocogrenouilles. Ça lui avait fait plaisir. Le chocolat était bon et l’aidait à passer le moment des fêtes sans déprimer. Au moins elle avait eu le temps de faire ses devoirss… Et surtout de s’essayer à des sortilèges d’année supérieur. Comme elle était seule dans son dortoir, elle avait eu toute la place pour tenter de maîtriser des sorts de 3ém 4ém et 5ém année. Ambre allait être fière d’elle ! Mais quand son amie revint, elle n’eut pas l’occasion de lui parler une seule fois. En tant que préféte, on la demandait de tous les côtés et en plus il y avait ce Chris qui la collait tout le temps. Or ses dons était encor un secret entre elles deux… Comment parler d’un secret à son amie alors que tout le monde lui tourne autour ! Par chance l’occasion arriva de parler seule à seule avec Ambre. En utilisant un sortilège qu’elle avait lu à la bibliothèque, elle put voir l’autorisation spéciale pour les dernières années d’aller à Pré- au- Lard le week end. Elle avait une chance de voir Ambre seule à seule si elle s’y invitait… Quand le week- end arriva enfin, Samantha avait bien préparé son coup. Elle avait trouvé une formule pour se rendre invisible quelques temps. Elle n’était pas sure de réussir à l’utiliser, après tout, on disait que seul Dumbledore était capable de devenir invisible sans cape d’invisibilité à son époque. Et elle avait beau être douée en magie, elle n’avait pas le niveau de feu le directeur de l’école. Mais la 2ém année était excitée comme une puce à l’idée de transgresser le règlement et d’aller à Pré- au- Lard alors qu’elle n’en avait normalement pas le droit… Elle n’y était d’ailleurs encore jamais allée. Quand vint le moment de partir, elle fit juste mine de se promener dans le parc et s’approcha subrepticement de l’entrée de l’école avec les gargouilles sanglier. *Allez Sammy c’est le moment de voir si tu es bien une enchanteresse ou non…* Elle se conçentra, se remémorant ce qu’elle avait lu dans le livre sur ce sort compliqué… Puis elle pensa très fort à la formule à rallonge, espérant que ça marcherait. Puis se jeta à l’eau. Elle s’avança vers le portail que Rusard surveillait comme un chien de garde féroce. À sa grande satisfaction, elle réussit à passer sans difficulté. Même les sorts de désillusion jetés par les professeurs n’avaient pas sut détecter son camouflage. Elle courut le plus vite possible en direction du village au cas où sa magie disparaissants soudainnement. Pas question d’être renvoyée ! Il ne lui restait plus qu’à trouver Ambre… Quoi que ça puisse un peu attendre… Elle avait bien envi d’aller visiter cette boutique de bonbon dont tout le monde parlait. C’est en cherchant cette boutique qu’elle se fit interpeller par une voix féminine. « Tu n'as pas le droit d'être là. Je me trompe? » Sammy se retourna et se trouva devant une très belle jeune femme aux cheveux roux. Elle connaissait son nom bien sur, c’était la populaire Ginny Weasley. Ex de Harry Potter et surtout amie de Ambre. Elle était préoccupée par quelque chose et ses dons lui soufflèrent qu’elle pensait à Satella… Elle surveillait toute trace d’activité mangemort mais elle ne pouvait s’empêcher de scruter les cieux à la recherche d’un aigle blanc. Plutôt que de répondre à l’interrogation de la Gryffondor, Sammy lui demanda : « Euh... tu te nommes Ginny, pas vrai? » L’intéressée haussa les sourcils. Sammy devinait ses pensées et fut soulagée de lire qu’elle ne comptait pas la ramener à l’école. « Euh. Oui, c'est bien moi. » Sammy sourit en constatant la surprise de Ginny. Si elle était surprise maintenant qu’est ce que ça serait quand elle verrait de quoi elle est capable. Elle regarde Ginny un instant avant de lui demander,, de lui expliquer quelque chose qu'elle ne sait pas à propos du monde magique qu’elle venait de lire dans les souvenirs de la rouge et or. « C'est quoi un auror, Ginny? D'ailleurs, en parlant d'auror, j'ai entendu dire que Satella en était une. C'est vrai? » Ginny sembla tellement effarée qu’elle faillit tomber à la renverse. Avait-elle dit quelque chose de mal ? « Co...Comment sais-tu pour Satella? » Sammy écouta les pensées de la rouge et or qui semblait estimer que si quelqu’un d’autre connaissait le problème avec Satella, elle et Ambre auraient de gros problèmes. « Euh.., un auror, c'est quelqu'un qui combat les mangemorts et Satella en est une bien qu'elle fasse du mal aux moldus...En passant, je ne connais même pas ton nom... » La jeune Serdaigle fit un sourire d’excuse à son aînée. « Désolée, mais je prend souvent pour acquis que les autres savent mon nom... euh... Samantha Desmers, 2e année à Serdaigle. »
Puis, elle lui tendit sa main, bien qu'avec un peu de réticence, car elle n'avait jamais aimé serrer la main d’autrui. Ginny prit la main que Samantha lui tendais et répondis, avec un air un peu déconcertée. « Ginny Weasley, Gryffondor, 6ème année, mais je suppose que tu le sais déjà... Mais dit moi comment tu t’es débrouillée pour venir ici ? Et tu ne m’as toujours pas répondue : comment es-tu au courant à propos de Satella ?» Sammy savait qu’elle devrait répondre à ce genre de questions… « Pour ta première question, je ne peux pas te répondre mais je te le dit tout de suite je n’ai pas utilisé de magie noire… Pour ta deuxième question, c'est simple en fait. Puisque j'en savais déjà un peu après avoir rencontré Ambre, elle a décidé de m'en parler un peu plus. Je n’étais pas sûr qu'elle était auror, et c'est pour ça que je t'ai posé la question. J'ai su pour l'aigle blanc, aussi. Mais de ça, personne ne m'en a parlé. Je l'ai découvert de la façon habituelle, par Legi… Leg… heu… télépathie.» Ginny était étonnée, Sammy pouvait lire à travers elle. Elle avait deviné qu’elle voulait dire Legimencie, qu’elle voulait lui poser quelques questions et surtout qu’elle ne la dénoncerait pas à Rusard. La jeune fille posa juste la question qui lui tenait à cœur avant que Ginny n’ouvre la bouche : « Elle est où Ambre ? » « Ambre ? Elle est à l’école. » Par la barbe de Merlin, Samantha aurais du vérifier avant… Elle avait bien envie de retourner au château pour parler à sa grande amie mais en même temps elle avait très envie de visiter Prés-au-Lard. Après tout, elle n’avait pas faillit se faire renvoyer en essayant de venir à Prés-au-Lard pour ne pas en profiter ! Il y avait surtout un endroit qu’elle avait envie de voire. La cabane Hurlante. On disait que même de loin cette maison faisait peur. Elle ne savait pas du tout où elle était mais quelque chose lui disait que…« Suit moi ! » dit-elle à Ginny en allant dans une direction au hasard, presque certaine que c’était la bonne. Et elle voulait qu’elle vienne avec elle ! Ginny qui ne pouvait quand même pas laisser une deuxième année toute seule à Prés au Lard en ces temps de tourmente la suivit, un peu contrariée. Sammy marchait de plus en plus vite, courrant presque, elle sentait quelque chose la poussant vers cette maison soit disant hantée. Elle était sur qu’il se passerait quelque chose là bas et qu’elle devait y être. Ginny la talonnait heureusement... Ou pas d’ailleurs car ce n’était vraiment pas malin d’emmener quelqu’un avec soi dans un endroit qui pourrait se révéler dangereux. Toujours est-il que quelques minutes plus tard les deux jeunes filles arrivèrent. Quand elle s’arrêta, Sammy regretta immédiatement d’avoir couru aussi vite car la sueur sur son front lui semblait geler avec le vent glacial de ce début janvier. Sammy regarda la maison hantée. Mais Sammy savait qu'elle n'était pas vraiment hantée, sans savoir pourquoi elle le savait. Puis, ses pensées se tournèrent sans raison vers son père, aussi inévitablement qu'un cheval retourne à l'écurie après une petite promenade en compagnie de son maître. Elle pouvait le voir, sur le patio d'une maison, en feu, en train de mourir, presque instantanément, des mains de Sammy. Ça n'avait été que par erreur, mais… La jeune Serdaigle reprit ses esprits, consciente que quelque chose se prépare. Un léger mal de tête s'installa soudainement, et elle mit sa main sur son front. Elle attendit… mais quoi, au juste? Elle ne le savait pas, mais elle savait cependant qu'elle n'attendait pas pour rien. Cependant, une longue minute de silence plus tard, il ne s'est toujours rien passé… Et, à ce moment précis, elle cessa d'être sur ses gardes, mais c'était une erreur… « Samantha...qu'est-ce qui ce passe? » demanda la voix de Ginny, tendue C'est alors que, presque inaudiblement, elle perçut un bruit, venant de la cabane hurlante. Décidée à en avoir le coeur net, elle se mit à marcher, ignorant si Ginny avait entendu ce minuscule bruit, elle aussi, en direction de la cabane, dîtes hurlante. « Bonjour Sammy, » une voix familière lui dit alors, avec soudaineté. « Bonjour Ginny. » La voix n'était pas que familière, non, d'une certaine façon, elle lui était trop, mais alors là trop familière. « Belle journée, n'est ce pas? » Lorsqu'elle se retourna, dans une direction opposée à celle de la cabane hurlante, elle put voir celui qui, durant plus d'un an, avait hanté deux de ses cauchemars, ceux-ci pour le moins étrange. Sue. Mais ce n'était pas un beau nom, non, pas pour un vieil homme, un homme dans la soixantaine. Ça, Sammy devait bien l'avouer. Et lorsqu'elle le vit, elle ne pu s'empêcher de penser son père. D'une certaine façon, Sue lui ressemblait, bien que seulement physiquement. Il portait de vieux habits moldus, comme son père avait l'habitude d'en porter. En fait, son accoutrement pouvait très aisément le faire passer pour un moldu... si ce n'était de sa baguette. Elle était extrêmement courte, tellement qu'elle l'était presque autant que la sienne, et semblait très, mais alors là très souple. Mais c'était bizarre. L'avoir vu dans ses rêves, d'accord, à la limitée, mais après ça, dans la vrai vie, comme elle le voyait en ce moment, elle trouvait cela étrange. C'est vrai. Voir un homme que l'on n'a vu que dans ses rêves par le passé est étrange, mais ce n'est pas la chose la plus étrange lui ayant arrivé de toute sa vie, pas encore. Le pire, cependant, c'était qu'il pointait sa baguette en direction de Ginny, pas dans la sienne. Et Sammy pouvait entendre que son souffle, celui de Ginny, était rapide et profond en même temps. C'était assez étrange que Sue sache le nom de Ginny, mais ce qu'il rajouta par la suite l'était encore plus, infiniment plus. « Alors comme ça, Ginny, tu connaît ma bonne amie Satella? » « Oui, je la connais. D'après moi, vous devez être du même genre. Qui êtes-vous? » Répondit Ginny dont Sammy lue les pensé et y vit un angoisse à l’idée que l’albinos puisse se trouver ici. La rouge et or pointa sa propre baguette sur le vieux militaire dans une position défensive. « Du même genre, hein? » dit le vieil homme de sa voix fluide et distincte. « Je ne le mettrais pas comme ça, si j'étais toi. Ça peut faire du mal, tu sais? Moi oui, je le sais, alors c'est pour ça que je te mets en garde. » Il marqua un temps d’arrêt. « Et pour répondre à ta question, mon nom est Sue. » [i]Encor un temps d’arrêt… Puis il se mit à rire. Un rire mauvais digne d’un méchant de film moldu.
Ambre Lambert Modératrice
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Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Lun 15 Déc - 13:53
Il n'avait toujours pas changé de position, la baguette fixée sur Ginny, son regard acier dans le sien. Et, fort heureusement, Sammy n'était pas envahie par la peur. Plutôt, elle cherchait un moyen de se sortir de là, à tout prix. Enfin non, pas à tout prix. Elle ne pouvait pas lui laissé faire du mal à Ginny, même si Sammy ne la connaissait que très peu. Elle ne se le pardonnerait pas, elle le sait. Et toutes les solutions qui lui venaient à l'esprit étaient malheureusement d'une telle nullité... Elle pourrait le dominer mentalement, tout d'abord. Mais elle savait que ça ne servirait à rien, qu'elle ne mettrait que la vie de Ginny en danger. Il était très certainement capable de faire de l'occlumencie, donc de résister à sa dominance mentale. Et, se rendant compte de ce que tente Sammy, il ferait très certainement du mal à Ginny, pourrait même la tuer. Et Sammy ne le voulait pas. Où alors, elle pourrait le brûler. Mais quelque chose lui disait que ça ne fonctionnerait pas et, en général, elle faisait confiance en son instinct. Il n'y avait eu qu'une seule exception, jusqu'à présent. Et elle possédait ce 'pouvoir' depuis qu'elle était toute petite. Alors non pour le brûler. Mais elle pourrait peut-être lire ses pensées pour savoir ce qu'il s'apprête à faire. Nul, ça aussi. S'il était capable d'occlumencie, ça ne servait à rien. Elle avait sa baguette, mais si elle tentait quoi que ce soit, il en finirait sûrement avec Ginny alors... Ce qui se passa par la suite fut tellement rapide et imprévisible qu'elle en tomba à genoux. Enfin... ce n'était pas ça qui l'avait fait tomber à genoux, pas exactement. Plutôt un sortilège informulé impardonnable, l'endoloris. Un instant, il se trouvait debout devant Ginny, sa baguette ponté sur elle. L'instant d'après, Sammy était à genoux de douleur, Ginny elle aussi par terre. Il semblait qu'il avait jeter Ginny par terre, d'un mouvement d'une furtivité et d'une rapidité absolument incroyable pour un adulte, impossible pour un homme de son age, et avait, du même coup, lancer un sortilège impardonnable informulé à Sammy qui n'avait même pas eu le temps de voir quelque chose venir, que ce soit son attaque sur Ginny ou la sienne. La douleur était atroce, certes, même vile, cruelle et sans pitié, mais Sammy avait déjà connu pire, à quelque reprises. Lorsqu'elle s'était brûlé le visage, par exemple, ainsi que les 4 fois où elle avait du recracher un Tsuchinoko. Ce qui dérangeait le plus Sammy était qu'elle connaissait la technique qu'avait utilisé Sue. Il ne s'était pas contenté de la pousser par terre, non, il avait utilisé une vieille technique militaire du nom de CQC. Bien supérieure au judo, mais y ressemblant quand même un peu, le CQC pouvait être mortel si utilisé convenablement. Heureusement, Sue n'avait utilisé qu'une technique du CQC qui consistait à assommer très temporairement son adversaire, pas le tuer. Sinon, Ginny ne serait plus... Mais en plus, il la maîtrisait parfaitement bien, la technique du CQC. Non seulement ce vieillard était-il un très puissant sorcier, il ne fallait que voir son sortilège endolori informulé pour comprendre, mais en plus, il semblait être une machine à tuer à mains nues. Tout ça sans compter qu'il était extrêmement rapide, capable de bloquer accès à ses pensées à n'importe quel légilimens et dominant mental. Possiblement légilimens, aussi. À ce niveau, il n'était plus qu'un terrible ennemi. La douleur cessa aussi soudainement qu'elle avait commencé et Sammy jeta un coup d'oeil vers Ginny qui s’était difficilement relevé, pointant toujours sa baguette en direction de Sue. « Que voulez-vous? » Il lui fallut un bon moment pour répondre. Et lorsqu'il le fit, ce n'était pas tellement à la question de Ginny qu'il répondit, pas du tout même. En fait, il ne répondait à aucune question, se contentant d'affirmer: « Quelle chance que je sois tombé sur une Weasley... » Ginny frissonna et répéta : « Qu’est-ce que vous voulez? » Elle regardait Sue dans les yeux et Sammy pouvait assister à une bataille de volonté entre les deux regards. Sue semblait amusé, Ginny était toujours sur la défensive. Puis le vieil homme haussa les épaules et se remis à parler de sa voix grave et belle, presque en contradiction avec son physique de vieux militaire à la retraite.
« Il se trouve que je connais très bien ton père... en quelque sorte. On se voit à presque tous les jours. C'est même un bon ami à moi. Mais il ne sait pas, ne sait pas... ne sait rien! Sur moi, bien entendu, mais aussi sur... d'autre choses. » Il avait détourné les yeux, les posant sur sa baguette, et avait commencé à la faire tourner... comme on le fait avec un revolver. Le CQC, le truc du revolver... ce sorcier était-il soldat moldu, auparavant. Du moins il en avait l’aire. « SAMMY ! » lança-t-il alors, avec force, presque théâtralement. Bien qu'il ne semblait pas impressionnant tout à l'heure, lorsqu'elle l'avait rencontrée au tout début, là, il était vachement effrayant. Pas seulement à cause de ce qu'il avait fait, non, aussi à cause de sa voix qui était devenu... étrange. Elle n'avait pas d'autre mot, étrange. Mais lorsqu'il repris parole, ce fut avec la même belle voix que tout à l'heure. « J'ai été légèrement surpris que tu sache pour le CQC, tu sais. Mais pas tellement que ça, vu que tu as été pourchassée par la plus puissante organisation gouvernementale moldu du monde. Elle apprend les bases à ses membres, mais pas à un niveau comme moi, je suis capable de le faire. » Et voilà, c'était confirmé. Sue est bel et bien télépathe. Comme elle n'avait pas dit mot depuis son arrivée, comment aurait-il sue ce qu'elle pensait autrement? En tout cas, Ginny devait sans doute se demander ce qui se passait. Il commença alors à s'approcher d'elle, bien qu'assez lentement, en marchant. Il fut cependant interrompus par Ambre qui, semblant sortir de nulle part, et qui se précipita entre elle et Sue, sa baguette, qu'elle tenait à deux mains, comme une arme à feu, pointée en direction du sorcier. « Qui que vous soyez n'approchez pas de mes amies! » On sentait qu’elle avait peur, qu’elle était désorientée… On avait presque l’impression qu’elle était venue sans vraiment l’avoir voulu… Sue eut un rictus. « Tiens, tiens, quelle... coïncidence… » Tous les acteurs étaient en place…
**********************************
Notes de l’auteur: Joyeux anniverssaire ma Sasa adorée ! Et oui encor un chapitre dédié à ma lilynette^^ en espérant que tu apprécira ce cadeau que j’ai finit en urgence exprés pour toi^^’
Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce chapitre, Sammy est un personnage très interessant et je suis contente d’en être arrivée à ce point de l’histoire. Ce passage est particulièrement sympa enfin moi j’adore mais vous verrez plus tard ce qui va se passer. Si vous avez des question n’hésitez pas à me les envoyer !
Gros bisou à tous, remerciements habituels à Sasa, Jess et ma soeurette, surtout à Sasa en ce jour si particulier.
MERCI DE LAISSER SASA REPONDRE LA PREMIERE SOUS PEINE DE VOUS PRENDRE UN COUP DE MARTEAU XD!
Dernière édition par Ambre Lambert le Mer 22 Avr - 22:28, édité 1 fois
lily maud Merveilleuse préfète de poufsouffle
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Merkiiii j'adore de troppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppp
Bref mon cri habituel cri de groupie
Et merkiiiii
Ambre Lambert Modératrice
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Ambre ne savait pas vraiment pourquoi elle était finalement allée à Pré-Au-Lard alors qu’elle était résolue à ne pas s’y rendre de la journée à cause de Satella. Et voilà qu’elle se retrouvait devant la cabane hurlante, tenant sa baguette à deux mains en direction d’un homme d’environ une soixantaine d’année à l’air menaçant et, qui plus est, disait des paroles étranges. Elle n’aimait pas trop la façon font il avait prononcé le mot « Coïncidence ». D’ailleurs elle se demandait bien qui était cet homme qui s’en prenait à ses amies. Elle eut la réponse rapidement par la bouche de Sammy qui semblait morte de peur.
« Ambre, ce... c'est lui, c'est... Sue. »
Ambre haussa un sourcil et regarda le vieil homme. C’était donc lui le mystérieux Sue dont Sammy n’arrêtait pas de lui parler… Soudainement Ambre commençait à perdre le peu de courage qui l’avait poussée à lever sa baguette contre cet homme.
« Oui, c'est moi, Sue, membre officiel des Cobras. » se présenta alors l’intéressé en ouvrant les bras d’un air théâtral. Son ton était extrêmement poli, trop poli même, presque ironique. « Bien sûr, je connais ton père aussi, Ambre. Pas autant qu'Arthur, mais bon, on n'a pas tout dans la vie. Au fait, Stan, quel beau nom. J'espère seulement qu'il va bien. »
Ambre frémis en l'entendant parler. Cet homme d'âge mûr semblait être capable d'exploiter ses faiblesses. Son père... Qu'est ce que sa dernière phrase voulait bien dire? Elle sentis son angoisse monter.
* Papa... *
Alors que ses mains commençaient à trembler légèrement, elle entendit Ginny prendre la parole. Elle n’y allait pas par quatre chemins.
« Allez-y droit au but. Cessez de dire des phrases sans queue ni tête et dîtes-nous ce que vous voulez. Et comment connaissez-vous Satella? Quelles sont les autres choses dont vous avez parlées et que mon père ignore? »
La voix aussi chevrotante que ses mains, Ambre ajouta:
« Comment connaissez vous mon nom? »
Et, tout comme Ginny, elle voulait des réponses.
«Ça, mon enfant, c'est parce q --- » commença Sue.
Ce que fit alors Sammy l'impressionna elle même, tant c'était par simple réflexe. De ses mains sortit alors un faisceau invisible de chaleur, d'une puissance qu'elle n'avait jamais atteint auparavant. Ce qui devait le réduire en vapeur ne le fit pas, et ce que Sue répliqua la stupéfixia complètement.
Dès l'instant où elle leva les mains vers lui pour le lui lancer, il s'élança à pleine vitesse vers elle, pas sur le côté ou vers l'arrière, non, vers elle, dans la direction de ce qu'elle était sur le point de lui lancer. Et un dixième de seconde plus tard, Sammy s'était écrouler, le sort n'ayant pus être lancé. Elle resta assommée un moment et, étrangement, Sue attendit qu'elle se relève avant de s'en remettre à son explication.
« Avant qu'elle ne soit en train de me faire dévier de sujet, » commença alors Sue avec amusement. « J'étais en train de vous expliquer ce que je veux, n'est ce pas? Bien... Ambre. Tu veux savoir comment je connais ton nom, c'est bien vrai? C'est tout simple, en fait. Comme tu le sais, je connais ton père, et celui-ci m'a déjà parlé de toi. Mais ne t'inquiète pas pour lui, il n'aura rien, tant et aussi longtemps que je n'ordonnerai pas... mais où vais-je donc comme ça? Il se trouve que je suis non seulement membre des Cobras, j'en suis aussi leur chef. Pas comme cet idiot de Campbell qui ne fait rien d'autre que donner des ordres à ses soldats. Donc, comme je le disais, Ambre, ton père ira bien tant que je n'ordonnerais pas aux Cobras qu'il en soit autrement, compris? Et ainsi …»
Samantha l’interrompit :
«Dîtes nous tout de suite ce que vous voulez sinon... » Elle ne semblait pas trop savoir que dire après le sinon…
Sue sembla rire silencieusement, ses épaules secouées de tremblement et un sourire amuser sur le visage.
« Ce que je veux? Toi, bien sûr Samantha. »
Ginny, les yeux brillant d'une flamme de colère, elle se plaça devant Samantha comme poussée par une énergie nouvelle.
« Vous ne l'aurez pas ! Vous ne ferez du mal à personne. »
Ambre avait baissé sa baguette et reculée d'un pas. Elle était toujours devant Sammy prête à la protéger mais les menaces non déguisées de Sue lui faisaient effroyablement peur. Elle aimait tellement son père... Ayant souffert à la mort de sa mère, la hantise que son père subisse le même sort la tétanisait. Ses tremblements s'amplifièrent...
« Espèce de sotte! » lança le vieil homme à l'adresse de Ginny. « Ne sais-tu donc pas ce que tu es en train de faire ? Non seulement risques- tu ta vie pour la protéger, mais tu mets aussi en péril celle du père d'Ambre et celle de ton propre père! Tout ce qu'il me faut pour que personne ne soit blessé, sauf Samantha bien sûr, c'est elle, tu comprends? Elle. »
Sammy ne peut s'empêcher de le comparer à un monstre, car c'est un monstre. Qu'il ose s'en prendre à elle, d'accord à la limite, mais qu'il se serve de ses amies pour la convaincre de se laisser tuer... absolument monstrueux.
« Ne fait pas ça, Ginny, sinon il va tous nous tuer. »
Ses yeux sont remplis de larmes, et elle ne peut quitter ceux acier de Sue.
« Qu'est ce que ça vous rapporte, à la fin? Où voulez-vous donc en venir avec…»
« SILENCE! » Sa voix est monstrueuse, pas humaine. Mais lorsqu'il se remet à parler, elle est redevenue normale. « Ne comprends-tu donc pas... »
« Alors, allez-y. » dit Ginny en l'interrompant.
« Tuez-nous. J'ignore ce qu’a Samantha, mais je sais qu'elle n'est pas comme les autres. Et je devine facilement que, si l'on vous laisse faire, il y aura bien plus de morts... »
L’homme se remis à rire, un rire moqueur, comme si ce qu'elle venait de dire était stupide.
« Plus de morts? Bien sûr qu'il y aura plus de morts. Mais ne vous inquiétez pas, je suis de votre côté. Pourquoi donc croyez vous que Dackers testait des nouveaux sortilèges dans sa cave? Pour le plaisir? Non, bien sûr que non. Il désirait s'en servir pour le bien de nous tous. Avec eux, nous, les aurors, auront plus de pouvoirs et donc, en même temps, plus de chance d'exterminer ces maudits mangemorts. Hélas, dans son incompétence, William Dackers ne réussit que rarement à en découvrir un et, la plupart du temps, il ne réussit même pas à le maîtriser. C'est là que j'entre en jeu. Les Cobras travaillant en parallèle avec les aurors, j'ai fini par découvrir un des sorts de Dackers qui s'avère... intéressant. Vous savez ce qu'est un animagus? »
« Oui mais... » Tenta Sammy
« Malheureusement, ils sont limités à un animal et celui-ci ne peut en aucun cas être magique. Mais avec ce sortilège, ce n'est pas ainsi. Pourquoi penses-tu que j'ai une telle affinité avec les Tsuchinoko, Sammy? »
« Vous voulez dire que… » Tenta-t-elle encore
« Oui! Tu as enfin compris! Mais il reste toujours un problème. Le reste des Cobras n'est pas entièrement de mon niveau et aucun d'entre eux n'a réussit à le maîtriser. C'est là que tu entre en jeu, Sammy. Avec ta pyrokinesie, Sammy, les Cobras pourront enfin exterminer les mangemorts et restaurer la paix en Angleterre, tu comprends? Si tu me laisses te tuer, je vais pouvoir faire apprendre aux… »
« Et vous prenez des membres du ministère de la magie en otage pour parvenir à vos fins?! Ça n'a pas de sens! Pas si vous êtes avec le ministère contre les mangemorts... »
Ces révélations firent réagir Ambre. Dackers... elle savait qu'il ne testait pas ses sortilèges pour le plaisir au départ. Mais elle ne savait pas que c'était pour le complot d'une organisation comme celle que semblait être les Cobras.
La jeune fille n'arrivait plus à contenir ses tremblements. Elle faisait une crise d'angoisse incontrôlable. Son esprit lui remontrait les moments terribles dans la cave de Dackers et les mauvais traitements de Satella... et quand elle avait faillit se noyer.
Elle ferma les yeux, et de ses yeux se mirent à couler des larmes. C'était incontrôlable. Ce genre de crise lui arrivait de moins en moins souvent mais, quand ça arrivait, elle ne pouvait qu'attendre que son stresse descende. Elle en oubliait presque où elle était, ce qui se passait... Ces crises étaient affreuses...
Ginny remarqua l’état de son amie et se doutait de ce qui avait provoqué une telle réaction chez Ambre…
« Vous êtes complètement cinglés » cracha-t-elle en direction de Sue, la rage montant dans son corps. « Torturer des gens pour trouver des nouveaux sortilèges, même si ça peut aider à vaincre les mangemorts, est ignoble. »
Il se tourna alors vers Ginny. « Cinglé, hein? » Puis, avant qu'elles n'aient le temps de remarquer quoi que ce soit, Ginny et Samantha se trouvèrent par terre, projetées par son puissant CQC. Sous la force de l'impact, Sammy sentit définitivement l'os de sa jambe casser, la douleur se répandant dans tout son corps. Et dès l'instant où elle réussit à soulever sa tête, elle aperçut Ambre qui se tortillait de douleur. Sue était visiblement en train d'utiliser l'endoloris sur Ambre, même si Sammy n'arrivait à lire dans ses pensées. Un instant plus tard, il souleva sa baguette, arrêtant l'effet du sort. « Et dire que je m'étais attendu à un vrai combat. Absolument pitoyable... Surtout de ta part, Sammy. » finit-il en se retournant vers elle. Samantha tenta, de toutes ses forces, de se lever, mais sa jambe refusait de lui offrir support. Elle voulait aller voir si Ambre allait bien, même si elle savait que non, et peut-être lui offrir réconfort, mais elle était incapable de tenir debout, ni même de ramper. « Espèce de monstre... » Il se remet alors à rire, de son rire monstrueux et glacé. « Mais vaincre Vous Savez Qui et son armée n'est pas le vrai but de l'opération. Sinon à quoi m'aurais donc servi de prendre contact avec Campbell? » Pas le vrai but de l'opération? Mais que pouvait-il donc être, dans ce cas? Et qu'avait à y voir Campbell et la NSA?
« Quel est le vrai but de l'opération alors? » demanda Ginny qui était la seule à s’être relevée.
« Le véritable objectif, » commença Sue, sa voix augmentant à chaque syllabe. « Est de réaliser mon rêve, le rêve des Cobras et aussi celui de tout guerrier qui se respecte!!!
Lorsque Vous Savez Qui sera tombé, nous, les Cobras, prendrons contrôle de l'Angleterre, et vous savez ce qui se passera après? Ta carcasse sera envoyée à la NSA, permettant au La-Li-Lu-Le-Lo de rester, et leur permettant aussi de maîtriser le feu, mais cela n'est que la troisième partie de toute cette grande opération. Car lorsque l'on tombera en temps de paix, tout les guerriers dont nous, les Cobras, seront inutile puisqu'il n'y aura plus de combat nul part. Mais en attaquant ce bon vieux Campbell, nous pourrions créer un combat entre les deux plus grandes nations qui, à travers alliances, provoqueront une autre guerre mondiale, non seulement entre nations, mais aussi entre sorciers et moldus. Bientôt, tous les humains seront capable de faire l'équivalent de bombes nucléaires avec leur feu, et à travers cataclysme et destruction, nous, les Cobras, pourront enfin vivre dans un monde où nous serons utile et en demande!!! »
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Les trois jeunes filles n’en croyaient pas leurs oreilles.
« Mais... z'êtes malade! »Commenta la deuxième année
Sammy n'en croyait pas ses oreilles. Déjà qu'avec toute cette torture et tout se morts, sans oublier la prise d'otage à l'intérieur de son propre ministère de la magie, en prenant des confrère à lui, elle le croyait cinglé, mais qu'il soit en train de faire tout ça pour instaurer la peur et la destruction à travers la planète en permettant à tous d'utiliser sa pyrokinesie... c'était d'une ignominie absolument incroyable!
Et qu'elle soit la seule chose qui manque pour que son projet ait lieu, qu'elle en soit la clé, ça lui donnait une nausée pas croyable, en plus de sa jambe qui n'arrivait même pas à la faire tenir debout. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elles pourraient faire pour s'en sortir vivantes, et si Sue pouvait vraiment faire ce qu'elle avait cru comprendre qu'il pouvait faire, c'en était fini d'elles...
Ambre se releva, doucement, à bout de force. Tout en tentant de se mettre debout sans perdre l'équilibre, elle parla à Sue:
« Si c'est ça vos projets vous êtes encore pire que les Mangemorts »
La jeune fille espéra ne pas avoir à regretter ses paroles autant pour elle que pour son père. De plus, si Sue savait maîtriser les sortilèges testés par Dackers ça serait catastrophique... Elle en avait subis plusieurs lors de sa capture mais mal maîtrisés et chacun l'avait faite souffrir mais pas autant qu'un Doloris...
« Assez discuté… passons aux choses sérieuses »
Sue était sur le point de faire son sortilège qui, bien qu'inoffensif en temps que tel, risque de le rendre encore plus meurtrier qu'il ne l'est déjà. Et il le fit, sans problème. Pas aussi rapidement qu'il ne les avait attaquées tout à l'heure, mais quand même très rapidement.
Ainsi, en l'espace de deux secondes, ne se trouvait plus devant elles un vieil homme d'une soixantaine d'année, non, devant elles se trouvaient un énorme et magnifique dragon, d'où la référence à animagus tout à l'heure. Gloups…
Les trois jeune filles étaient vraiment dans le pétrin jusqu’au cou.
Mais c'était sans importance, le dragon circulant lentement autour d'eux trois, les entourant, les empêchant de s'enfuir... Les deux 6ém années étaient prêtes à protéger la jeune Serdaigle… ou du moins Ginny était prête à le faire car Ambre doutait toujours. Elle trouvait d’ailleurs que quelque chose clochait dans ce dragon, un petit détail qui titillait ses yeux de future experte en créature magique.
Sue leur tournait autour de plus en plus vite, ça donnait presque le tournis. Parfois il avançait d’un pas ou deux.
« Ginny, occupe toi de distraire le dragon un court instant, je vais le réduire en poussière pendant ce temps, ok? Il ne te faudra que le tenir occupé une dizaine de secondes, après quoi ça en sera fini de lui. Mais ne t'inquiète pas, il ne peut comprendre ce que l'on se dit. J’ai l’impression qu’il est vraiment devenu un dragon jusqu'à sa façon de penser et de comprendre. Tu peux faire ça? » Proposa Sammy.
Ginny reprit peu à peu de espoir au fur et à mesure que Samantha lui expliquait son plan. Elle hocha brièvement la tête et, prenant une profonde inspiration, s'élança, s'éloignant le plus possible avant de sortir sa baguette et de la pointer sur le dragon qui était Sue
"Stupéfix."
Aucun effet n'était attendu. Elle souhaitait simplement arriver à le distraire. D’ailleurs le sort ne sembla même pas touché le dragon alors qu’il aurais du le toucher en plein sur la tête. L’homme, ou l’animal, ça dépend du point de vue, allait s’élancer sur Ginny quand Samantha lança un de ses rayons de chaleur. Mais la cible esquiva en faisant une vrille aérienne. Le dragon était prêt à redescendre en flèche vers elle, pour la tuer, de la même façon et à la même vitesse qu'il n'était monté dans le ciel. Ne pouvant se servir de sa jambe droite, Sammy savait que s'en était finit d'elle. Ŝi elle tenterait de le brûler à nouveau, il n’aurait qu'à l'esquiver, ce qui est plutôt facile pour lui.Et au moment même où le dragon commença sa descente, Sammy lança, haut et fort, en pointant la baguette vers le dragon: « Stupéfix! » mais au fond d’elle-même elle pensait à un autre sort.
Ambre se demandait bien quel était la manége de Samantha. Stupéfix ne pouvait pas marcher contre un drag… Mais… Non ça ne pouvais pas être un animagus de dragon c’était impossible ! Elle venait enfin de poser le doigt sur ce qui clochait avec ce dragon ! Bien sur le sort de Samantha échoua et au lieu d’un dragon, l’homme réapparut, descendant en piquée vers la jeune Serdaigle. Ginny envoya un flipendo sur l’homme pour le dévier de sa trajectoire et il finit par tomber à côté des trois sorcières.
*Une illusion… C’était juste une illusion ! Quand on est Animagus on est sensé avoir le contrôle de l’animal dont on prend l’apparence, là le dragon était bien trop réaliste dans son comportement !*
Voyant ce qui se passait, Ginny courut en direction de Sue et, sans perdre une seconde, lança un sortilège informulé
*Petrificus Totalus*
Elle recula prudemment de quelques pas... Curieuse, Ambre vint se placer à ses côtés. Mais apparemment le sort de Ginny avait échoué car Sue se releva à la vitesse de l’éclaire et lança un Avada Kedavra en direction de Sammy qui réussit à dévier le sort en envoyant un incendio en même temps. L'explosion qui en résulta les propulsa tout les deux à une dizaine de mètre vers l'arrière, laissant temporairement à Ambre ou à Ginny le champ libre pour l'attaquer. Bien sûr, avec sa jambe cassée, Sammy fut incapable de se relever immédiatement.
Ambre, toujours indécise entre son désire d’aider Sammy et la peur qu’il arrive quelque chose à son père ne fit rien cependant et seul Ginny attaqua Sue avec un expeliarmus informulé. Puis tout se passa Très vite. Samantha n'eut pas une seconde avant de recevoir un puissant coup de pied dans les côtes. Qu'il ait décidé de ne plus utiliser sa baguette n'était pas vraiment un choix. L'ayant perdue par le sort qu'avait lancé Ginny pendant qu'il avait été projeté à la suite de la petite explosion, il s'était tout de suite lancé sur elle, Ginny, l'assommant sans doute sur le coup, puis s'était approché de Sammy, à laquelle il avait fracturé une côte. Qu'il ait pue se relever, perdre sa baguette par un expeliarmus, mettre Ginny K.O. et ensuite fracturer la côte de Sammy avant que celle ci n'ait même pas eu le temps de se remettre à genoux était plus qu'impressionnant, c'en était effrayant.
« J'ai été très impressionné que tu ai pu inventer aussi rapidement un contre sort à ma capacité de devenir dragon, aucun n'existant encore, le sort venant d'être inventé. »
Il souriait méchamment, mais ne riait pas, pas cette fois. Sue se retourna alors et, de dos, il était une figure beaucoup plus impressionnante et imposante que celle de son homologue dragon. N'importe qui d'autre aurait dit le contraire, mais pas Sammy qui, bien que craignant les serpents plus que tout, n'était pas tellement peureuse face à les créatures plus dangereuses et mortelles qu'étaient les dragons. C'était étrange mais c'était comme ça, elle ne pouvait le renier.
Lançant un coup d'oeil à Ambre, alors que Sue avait le dos tourné, elle tenta alors de capter son regard, de lui suggérer sans les mots de faire quelque chose. Et Sammy savait à quel point cela était dur pour Ambre qui craignait énormément pour la vie de son père... mais pas sans raison, malheureusement. Les chances qu'il s'en sorte même si elles parvenaient à vaincre Sue étaient minimes, Sue ayant sans doute ordonné aux Cobras de tuer les deux hommes s'il lui arrivait quelque chose, mais si Ambre laissait Sue la tuer... les horreurs qui se répandront sur la terre seront horribles.
« Mais trêve de bavardage. Maintenant, » dit l’homme en se retournant. « Il est temps d'en finir. »
Sammy était parvenue à quitter le regard d'Ambre et à regarder le sien, avant qu'il ne se retourne.
*Ambre... je t'en supplie...*
Bien qu'Ambre ne pouvait l'entendre, elle ne trouvait rien d'autre à penser pour éloigner ses autres terribles, affreuses pensées sur ce que risquait de devenir le monde après sa capture...
Ambre voyait la situation se détériorer. Ginny semblait ne pas pouvoir venir en aide à Sammy pour le moment et elle était la seule à encore avoir sa baguette. Par chance, Sue semblait l'avoir totalement occultée du combat. Il avait sûrement sentis qu'elle était indécise. Le hurlement au fond de son être pris soudainement le dessus quand Sue s'apprêtait à tuer Sammy. La jeune fille aux longs cheveux violets pointa sa baguette vers Sue. Ses yeux semblaient différents, plein de détermination. Quelque chose la poussa alors à utiliser un sortilège qu'elle avait subi lors de sa capture... Elle se rappelait encore de la douleur, de son incapacité à bouger le temps que le sortilège se dissipe seul. C'était le sortilège qui lui avait donné l'impression d'avoir été frappée par la foudre, qui lui avait donné l'impression de brûler de l'intérieur. « Raien! » Elle vit une sphère de feu blanche sortir de sa baguette et partir en direction de Sue. Elle arrivait à maîtriser ce sortilège...
«Arrggggghhhhhhhh!!! » Son hurlement était terrifiant.
C'était l'instant rêvé par Sammy pour attaquer Sue mais, malheureusement, celle-ci ayant été privée de sa baguette, et ne pouvant bouger à cause de ses deux os cassés, ne pouvait rien lui faire. Sauf si elle se servait de sa pyrokinesie, ce qu'elle pourrait faire dès qu'il aurait terminé de jouer avec Ambre, et qu'il s'approche d'elle, s'éloignant du même coup de Sammy.
Ambre était étonnée par elle même. Après avoir lancé le sortilège, elle était de nouveau à bout de force. C’était comme si quelqu'un d'autre avait pris le contrôle de son corps. Ambre avait sentis en elle une présence pure comme le cristal... Mais elle vit Sue s'approcher d'elle et plus il avançait, plus elle reculait. Il lui faisait peur, ça se voyait dans ses yeux. Bientôt elle ne pue plus reculer, adossée à la barrière qui entourait le terrain de la Cabane Hurlante. Elle redoutait ce qui pourrait se passer. Il était si grand et fort et elle était si faible et petite pour son âge... Elle était tétanisée, au point qu'elle ne pensait même plus à lever sa baguette pour se défendre.
Le point faible de Sue était simple. Il avait beau être un super combattant et un puissant sorcier, il pouvait facilement ignorer tout ceux qui ne semblaient pas être un danger pour lui. Or, c'était là où il commettait des erreurs. Tournant le dos à la jeune fille vraisemblablement inoffensive, il se mettait pourtant bel et bien en danger, la dîte personne pouvant facilement l'attaquer. Ça avait été le cas lorsqu'il ne s'intéressait qu'à elle, à Sammy, mais Ambre avait pu l'attaquer pendant ce temps. Puis, en ce moment, il avait mit toute son attention sur Ambre, laissant le champ libre à Sammy pour attaquer. Pas seulement ça, il ignorait pertinemment Ginny, aussi. Et lorsqu'elle allait être en état de combattre, il allait être exposé à son attaque, à celle-ci aussi. Il fallait qu'elle vise juste. Si elle le manquait, ça allait être Ambre qui allait passer dans l'incinérateur. Bref, y mettant toute sa volonté, et n'oubliant pas de se mettre sur ses pieds, elle était à une seconde de mettre fin à la vie de ce malade qu'était Sue. Le rayon de chaleur fut lancé, percutant Sue de plein fouet. Heureusement, Sammy avait concentré toute la force de son attaque en un seul point, sinon il n'y aurait sans doute plus eu de Pré-Au-Lard. L'explosion qui en résultat était cataclysmique, et Sammy fut surprise tant elle ne causa pas de dégâts aux alentours. L'attaque était tellement concentrée que même Ambre, qui ne se trouvait qu'à quelques mètres de l'explosion ne fut pas projetée par sa puissance. Bien sûr, Sue n'était plus, ne pouvait plus être. Sauf qu'il était. C'était absolument incroyable, impossible, mais il était. Et bien qu'il semblait blessé, il tenait encore debout.
Ambre sentis la chaleur et le souffle de l'explosion sur elle, faisant voler sa robe de sorcière et ses longs cheveux. Pendant un instant elle crue que c'était enfin finit mais quand le nuage de poussière provoquée par l'attaque retomba et qu'elle vit Sue vivant mais en mauvais état. Elle trouva le phénomène très étrange et compris qu'on ne se débarrasserait pas si facilement de ce malade. Elle le regarda lui tourner le dois et avancer en boitant vers Sammy. La jeune fille chercha vite quoi faire et regarda Ginny. Elle remua les lèvres sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche, en articulant bien pour que Ginny comprenne ce qu'elle voulait dire. Elle lui disait d'attaquer Sue en même temps qu'elle... la jeune fille pointait sa baguette sur l'ennemie. « Stupéfix! »
Dernière édition par Ambre Lambert le Mer 22 Avr - 22:32, édité 1 fois
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Elles l’avaient fait. Toutes les deux… Mais elles avaient ratés leur coup et un protégo renvoya les deux sorts qui se perdirent dans la nature. L’homme repris sa baguette qui gisait au sol, lança un regard satisfait à Sammy et transplana. Sammy était inquiète… Sue retenait toujours prisonnier les pères des deux 6ém année… Si elle était vraiment une enchanteresse, elle voulait à tout pris les aider à les sauver.
S'approchant alors rapidement, elle leur dit: « Est ce que vous allez bien? Si oui, vous n'avez qu'à me prendre le bras, je vais nous amener où se trouvent vos parents. Peut-être qu'on peut encore arriver à les sauver. Bien sûr, si vous ne voulez pas venir, je suis prête à l'affronter à nouveau, lui mais aussi les cobras, seule... »
Sans perdre de temps, Ginny prit la main de Samantha pour lui signifier qu'elle était ok. Ambre pris aussi le bras de Samantha. Mais elle ne venait pas pour se battre…
**********************************
Notes de l’auteur: Ca m’a pris un matin … j’ai enfin eu l’inspiration pour faire la suite XD Oui je suis un peu fainéante sur les bords. Mais au moins il est long et il se passe plein de choses ^^ C’est dure de jongler entre les point de vue des trois filles mais c’est le moyen le plus simple que j’avais pour vous faire partager toute l’intensité de l’action. J’ai enlevé et modifié des trucs du sujet original, au départ Sue était VRAIMENT un dragon et finissait par aussi se transformer en animagus normal ( un cobra) mais je trouvait ça ennuyeux, on a déjà assez de bizarreries dans cette partie de l’histoire donc autant en enlever un peu !
Voilà donc je remercie ma correctrice Jess, ma Sasa qui me donne toujours son avis et qui est la groupie N°1 de cette histoire ( Ne lui dites jamais que vous ne l’avez pas lu c’est dangereux) et à ma sœur Chloé Granger qui me soutiens.
Gros bisou à tous et à bientôt pour le Chapitre 22 !
lily maud Merveilleuse préfète de poufsouffle
Nombre de messages : 2813 Age : 30 Date d'inscription : 09/04/2006
J'adore trop. Etant le chapitre précédent j'ai moins aimé. Mais ce chapitre il est trop bien.
Et voui c'est dangeureux....Pauvre Chloé n'empeche, elle ne comprenait pas tout xDDD
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Sam 21 Mar - 23:42
Chapitre 22 : Risques et périls
Elles étaient dans un couloir tout peinturé de brun, visiblement dans une maison, une fenêtre dans les alentours prouvant ce qu'elle pensait. Dans la cour arrière se trouvait un... rêvait-elle? Non, Sammy le voyait bel et bien, dans la cour arrière se trouvait vraiment un parcours de golf complet. Et comme elles étaient au moins au douzième étage, il s'agissait sans doute d'un manoir.
« Ne faîtes pas de bruit, » dit-elle alors, presque inaudiblement.
Sammy n'arrivait toujours pas à y croire. Bien sûr, ce ne pouvait être une simple coïncidence. Tout était lié, d'une manière ou d'une autre, et le fait que Campbell et elle ne cessent de penser aux serpents et au golf n'en était pas une non plus. Quant à ce parcourt de golf... c'était comme si Campbell savait déjà, lorsqu'il avait demandé à Sue s'il faisait toujours dévier la balle quand il jouait. Et il ne l'avait jamais rencontré avant, alors comment aurait-il su?
Mais elle avait d’autres chats à fouetter pour le moment. Des Cobras, plutôt.
Sammy était au courant pour Ambre, elle était au courant que celle-ci allait s'éloigner d'elles dès qu'elle le pouvait, pour retrouver son père. Et malgré tout, Sammy n'allait pas tenter de l'en empêcher. Ça allait sans doute être une erreur, mais Sammy ne pouvait faire autrement.
« Suivez-moi. »
Elle ne savait pas où elles avaient atterris, mais elle savait où elle devait aller. Quelque part au deuxième, près de l'héliport central. Elle guidait les autres silencieusement, à travers portes et escaliers, jusqu'à ce qu'elles atteignent le troisième étage, d'où était vraiment visible l'héliport, par la fenêtre, un étage en dessous. Sammy savait que Stan et Arthur étaient tout près, peut-être même en bas des escaliers, qui sait? Mais pourtant, elle ne pouvait cesser de se dire à quel point familier était l'endroit. Cependant, aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, elle ne se rappelait pas de l'endroit. Elle ne savait pas si c'était important, ne le saurait sans doute jamais, mais elle ne pouvait s'empêcher de ne penser qu'à ça, l'empêchant par ailleurs de penser à autre chose, ce qui était une erreur. Heureusement, ça ne dura pas longtemps et, dès qu'elles franchirent la dernière marche menant au deuxième étage, l'impression n'était plus.
Une autre avait cependant fait surface, une impression singulière, comme s'il manquait quelque chose. Et ce ne fut que dans le couloir menant à l'endroit où étaient cloîtrés Stan et Arthur qu'elle sue quoi.
*Ambre, Ambre n'est plus là.*
Bien sûr, cela pouvait n'être qu'elle qui était partie par elle-même, comme elle le souhaitait. Mais si elles avaient été repérées, si Ambre avait été capturée? D'ailleurs, même si elle était bel et bien partie par elle-même, il y avait des chances qu'elle se soit faîte attrapée après, non? Le manoir était grand, immense, même, et les chances de retrouver rapidement quelqu'un s'y cachant n'étaient pas grandes.
« Merde ! »
« Quoi? »Demanda Ginny avant de regarder derrière elle. « Par Merlin ! Ambre !»
La rouge et or semblait être très inquiète. La jeune fille l’entendit demander :
« On fait quoi? On va chercher mon père et le sien ou on part à sa recherche d'abord? »
Un long moment s'écoula avant qu'elle ne soit en mesure de répondre. Bien sûr, le fait qu'Ambre soit toute seule dans cette demeure servant apparemment de quartier général pour les Cobras l'inquiétait outre mesure, mais sa vie n'était pas immédiatement en danger, alors que celles du père de Ginny et du père d'Ambre l'étaient. Ce fut donc avec amertume qu'elle prit sa décision, celle de partir pour les adultes en premier, pour ensuite s'occuper d'aller retrouver Ambre... ou ce qui en resterait. Car on ne savait jamais avec des gens comme Sue ou Satella, tout pouvait arriver. Et, étrangement, Sammy avait l'impression d'être en train de s'éloigner d'eux deux. Ils devaient être dans la maison, étaient dans la maison, mais elle était tellement gigantesque qu'elle et Ginny n'avaient que peu de chance de les rencontrer, Satella et Sue.
Et, bien sûr, il y avait aussi tous les autres membres des Cobras. Il devait y en avoir plus que deux, c'était une certitude.
« Il vaudrait mieux pour nous d'aller sauver vos pères avant. Le manoir est énorme et Ambre peut être n'importe où. Vos pères, au moins, je sais où ils se trouvent. On va rechercher Ambre après, d'ac? »
Ginny hocha la tête. Elle était vraiment très jolie… Mais bon Sammy se refusait d’avoir ce genre de pensées dans des instants aussi critiques.
Elle avait commencé son approche, la porte menant à la «cellule » étant au bout du couloir. Mais, à nouveau, elle fut frappée par la même impression que tout à l'heure, celle que quelque chose manquait. Et lorsqu'elle le réalisa enfin, elle n'était plus qu'à dix mètres de la dîte porte.
*Ma baguette. Où donc est ma ba…*
À Pré-Au-Lard, voilà où. Et, plus précisément, par terre devant la cabane hurlante.
Elle pouvait sentir son coeur faire un saut dans sa poitrine. Peu importe ce qui les attendait derrière cette porte, Sammy ne pouvait rien faire contre, sa baguette n'étant plus. Or, le pire, c'est qu'elle sait qu'elle ne sera pas en mesure de se transplaner jusqu'à Prés-Au-Lard, tout de suite, bien sûr, mais aussi plus tard, lorsqu'elles auront retrouvées Stan, Arthur et Ambre.
Elle s'arrêta alors. Pointant la porte du doigt, et en chuchotant, elle dit:
« C'est là. Mais il nous faut être très prudentes, surtout que je n'ai pas ma baguette. Dis, tu es capable de transplaner? Parce que moi, je ne sais pas si j’y arriverais encore... Si non, il va falloir trouver un autre moyen de s'échapper d'ici. »
Ginny se mordit la lèvre, apparemment… la réponse risquait d’être déplaisante.
« Non, je ne sais pas transplaner, mais je crois que je pourrais y arriver … »
Elle croyait… c’était le mot le plus déplaisant. Donc elle croyait pouvoir le faire mais n’en était pas sure et zut ! Sammy se concentra sur la rouquine. Elle ne cessait de penser à Ambre, à s’inquiéter pour elle. Ambre… Elle espérait qu’elle n’était pas tombée sur des Cobras.
Elle s'approcha de la porte, son coeur battant à tout rompre. Sans sa baguette, Sammy ne se sentait pas totalement inoffensive, mais plus qu'avec celle-ci, quand même. À cause de sa pyrokinesie. Si quelqu'un décidait de l'attaquer, en disant que c'était bel et bien des membres des Cobras qui gardaient la 'cellule', elle n'aurait qu'à les brûler, ce qui était assez facile. Sauf dans le cas de Sue, bien entendu.
Mais ce n'était pas sûr qu'elles auront à affronter des gens. Les Cobras auraient pu décider de placer autre chose pour protéger leurs otages. Des créatures magiques puissantes, par exemple, ou bien des pièges. Mais peu importe ce qu'il y avait là dedans, Sammy était prête à l'affronter.
Elle ouvrit la porte à la volée, ses mains placées à l'avant, prête à créer du feu. Et vit...
Ambre était partie de son côté. Elle était au 6ém étage, marchant furtivement. Il semblait n'y avoir personne mais elle savait que le dicton " prend garde à l'eau qui dors" était à prendre en compte dans ce genre de situation. Le couloir de l'étage était bien décoré, il y avait même une statue de la justice qui trônait dans un coin mais au lieu de la balance et du glaive, cette statue tenait deux serpents qui lui mordaient les bras. Puis elle entendit des bruits, comme des murmures... Des personnes semblaient parler derrière une porte rouge sang assez épaisse. Intriguée, elle alla coller son oreille pour entendre si ils ne parlaient pas de son père et de celui de Ginny...
« J'espère pour toi que tu pries très fort, Théodore. Est ce que tu pries aussi, Bryan? » Demanda la voix de Sue
Ambre Lambert Modératrice
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Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Sam 21 Mar - 23:43
Théodore hocha affirmativement de la tête, trop apeuré pour répondre à la question de Sue. Kennedy, quant à lui, pensait que cette croyance en Dieu que ne cessait de leur montrer Sue n'était que pure invention, comme son nom.
« Mais les prières des enfants sont les plus touchantes, vous ne croyez pas les gars? » Il semblait fatigué.
« Oui, chef… »
« Ferma la! » lança Sue, enragé. Il regarda alors Kennedy. « Qu'est-ce que tu en penses? C'est pas mignon les prières des enfants? »
« Oui, che… »
« Ou, comme le disent si bien les enfants, il n'y a d'autre Dieu que Dieu. Quoi de plus simple ou de plus touchant? »
Ni Bryan ni Théodore ne répondirent à cela.
« Ou alors Moïse à Dieu: 'À qui je parles?' Et Dieu de répondre: 'À Dieu, bien sûre.' Quoi de plus simple que ça? »
Sue se mit alors à rire, de son rire démoniaque et monstrueux, les deux à la fois.
« J'ai l'étrange impression que ce n'est par pour cela que je t'ai convoqué, Ted. À ce que m'a dit Satella, tu as dit des choses à propos de la petite, n'est ce pas vrai? »
Théodore ne fit rien.
« Répond moi, Ted. »
« M'sieur, je… »
« Si tu me rappelle M'sieur encore, je te fait avaler un serpent cru, tu m'entends? »
« Oui, chef ! » Théodore avait de nouveau mis toute son attention sur Sue.
« Alors as-tu, oui ou non, traité Sammy de maudite américaine? »
« M'sieur, j'ai peut-être dit quelque chose en passant qui… »
Se déplaçant à une vitesse à laquelle Kennedy avait du mal à voir, Sue sortit son bon vieux pistolet de 45 mm, le pointa sans sembler viser, et tira une demi-douzaine de balles, tout cela en sautant par dessus son bureau. La partie supérieure du pied de Théodore explosa, des morceaux de chair s'élançant un peu partout.
*Je n'ai pas vu ça.* pensa Kennedy. *Ça n'est pas arrivé.*
Sauf que Théodore hurlait, regardant son pied ruiné avec horreur. Regardant le pied, lui aussi, Kennedy pouvait voir des os là, et il sentit son estomac se retourner.
Sue se jeta sur Théodore qui, hurlant toujours de douleur, se fit accoter sur le mur par leur chef, le regardant avec intensité.
« Tu vas arrêter de dire des trucs du genre, à présent? Hein, Ted?
Mais Théodore était bien incapable de répondre, son pied étant en train de couler. L'impact avait été si violent que la chair avait fondue et coulait tranquillement sur le tapis, tapis d'une grande beauté à part ça.
« Tu ne trouve pas ça dommage, Ted, que notre entraînement nous apprenne à résister au Doloris? Nous nous serions amusés sinon, tu ne penses pas? Quel dommage que je ne puisse que te tirer dans le pied... parce que ça, ça ne fait pas si mal que ça... »
Kennedy manqua presque perdre connaissance face à l'incident. Il avait déjà vu des moldus se faire faire torturer par eux, en avait même torturé lui- même, mais jamais il n'aurait cru voir son propre patron attaquer son meilleur ami de la sorte. Surtout qu'il travaillait pour les Cobras, lui aussi.
Rod Lawrence lui avait raconté, maintes fois, des histoires effrayantes sur Sue, des histoires que Kennedy avait tout de suite rejeté, les croyant invraisemblables, presque mythiques. Il croyait que Rod détestait profondément Sue et qu'il ne faisait que créer des histoires pour monter les autres contre Sue..
*Mais maintenant je sais mieux que ça.* pensa Kennedy. *Ce n'était pas des mythes que créait Rod, je me trouve devant l'un d'entre eux!*
Sue, bougeant à présent avec la précision d'un chirurgien, plaça le baril de l'arme à feu sur la joue de Théodore. « Tu vas m'arrêter ça, Ted, ou je vais le faire moi-même. À toi de décider. Même un imbécile de Britannique comme toi peut comprendre ça, pas vrai? » Théodore parvint alors à s'arrêter de hurler, ses plaintes se réduisant à de petits sanglots. Sue semblait légèrement satisfait. « Comme ça, c'est mieux. Au moins, tu peux m'entendre. Tu dois m'entendre, parce que tu dois répandre mon message. Je pense que ton pied saura répandre la base de mon message, mais ce qui nous intéresse, ce sont les détails, pas vrai? Alors m'entends- tu, Ted. M'entends- tu? » Toujours en train de sangloter, Théodore parvint, avec difficulté, à hocher de la tête. Et, aussi rapidement qu'un serpent qui attaque, Sue tourna la tête vers Kennedy, celui-ci manquant s'enfuir en courant. « Et toi, Bryan, tu m'entends? Car tu es un messager, toi aussi. Un messager de la nouvelle. Comme nous tous. Nous sommes tous des messagers de la nouvelle. » Kennedy parvint à hocher de la tête, bien que ce ne fut pas aussi difficilement que dans le cas de Théodore. Une porte menant dans la pièce d'à côté s'ouvre et Kennedy aperçut alors, à son grand soulagement, une jeune femme aux cheveux blancs et aux yeux rouges lui ayant toujours fait de l'effet, et se nommant --- « Satella! Quelle coïncidence! Tu arrives juste à temps. » Puis, regardant à nouveau vers Théodore. « Un autre messager, Dieu, un autre messager. M'entendez-vous? Allez vous répandre la nouvelle émanant de cet endroit heureux? »
Satella avait toujours ce regard farouche et fière malgré une petite balafre, seul vestige de l'incendio lancé sur elle sur le côté de la joue. Cela ne donnait à son visage parfait un air encor plus redoutable.
« Alors Sue? Vous avez besoin de moi? Alors? Quel est ce message qui vous met tant en joie?»
Laissant tomber Théodore par terre, celui-ci s'effondrant sur le coup, Sue regarda Satella et lui sourit, de son sourire vil et effroyable.
« À part cet abruti de Ted qui a désobéi à notre code, tu veux dire? »
Il lança un coup d'oeil plein de dédain à Théodore qui gisait sur le plancher en pleurs.
« Tu ne sais donc pas... »
Mais qu'est ce qui était donc en train de se passer, merde? Bryan avait beau reprendre toutes les possibilités dans sa tête, aucune ne convenait. Et visiblement, Sue était revenu bredouille de sa petite expédition, la fillette étant toujours en liberté. Alors il ne pouvait pas s'agir de ça.
« Bryan, envoie moi ce crétin à l'infirmerie et nettoie moi ça. Je vais faire passer le message dès que tu auras finit... mais n'oublie pas de me renvoyer Ted après, j'ai à avoir une discussion avec lui. Une p'tite discussion ent'quat'zyeux. »
Il se mit à rire.
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Sujet: Re: Poupée de Porcelaine Sam 21 Mar - 23:43
Ambre n'eut pas le temps de réagir que la porte s'était ouverte. Et elle était encore devant. Elle était donc face à face avec deux hommes dont un gravement blessé au pied et derrière eux... Sue et Satella qui semblaient très étonnée et ravis. La jeune fille s'apprêtait à partir à toutes jambes, mais Satella fut la plus rapide. Elle poussa les deux hommes, Théodore poussa un hurlement de souffrance, et attrapa Ambre par les cheveux. Elle la tira ensuite jusque dans le bureau. « Comme on se retrouve... Regardez-moi ça Sue vous avez de la visite! »Dit-elle avec amusement et mépris pour Ambre « Laissez moi! Je veux... je veux juste parler a cet homme! Lui proposer un marché »
« Satella, « lui dit Sue, avec beaucoup de sérieux. « Tu peux la lâcher maintenant. » Puis, après s'être de nouveau mit à sourire, il s’adressa à Kennedy. « Amène moi cette andouille à l'infirmerie, Bryan. Penses-tu que mes ordres sont annulées simplement à cause qu'une fillette est entrée par effraction dans notre établissement? Non, alors bouge toi! »
Kennedy ne répliqua pas et quitta la pièce avec Théodore. Il ne voulait pas avoir à subir le même sort que son ami... ou pire. Puis, se tournant à nouveau vers Satella, il lui dit, légèrement mécontent.
« Satella! Qu'est-ce que je t'ai dit?! »
Satella aimait savoir sa proie en son pouvoir aussi fut-elle déçue de la lâcher. Mais elle ne la lâcha pas comme ça, c'était limite si elle ne la balança pas aux pieds de Sue.
Ambre était à genoux, Satella y avait été fort... Elle cherchait ses mots, les mots justes. Elle allait laisser tomber sa dignité pour sauver la vie de son père et celui de Ginny. Elle aurait pu se relever, toiser cette homme dans les yeux mais elle se devait d'avoir une attitude de soumission pour ce qu'elle aillait demander:
« Je... je vous en supplie! Relâchez mon père et celui de Ginny et prenez-moi en échange! Je ferai tout ce que vous voulez mais laissez-les s'en aller et ne leur faites pas de mal! Je vous le demande à genoux... »
Satella avait un sourire mauvais. Ainsi cette fille était prête a tout. Peu de personnes supplieraient quelqu'un de cette façon. C'était déshonorant. Elle regarda cette gamine qu'elle détestait pleurer, à genoux, la tête baissée en signe de soumission devant le chef des Cobras.
Sue semblait réfléchir profondément à sa proposition. N'était pas en train de réfléchir, mais semblait réfléchir, il y avait une grosse différence entre les deux. Sa réponse était déjà prête, il acceptait... bien qu'à une condition.
« Ça ne me suffira pas, je ne le crains. Mais ne t'inquiète pas, j'ai moi même une proposition à te faire. »
Il se mit alors à sourire méchamment.
« Si tu veux jouer à mon petit jeu, et que tu te laisses prendre comme prisonnière, je veux bien. Je t'en donne ma parole; ton père et celui de Ginny serons sains et sauf si tu te laisse prendre prisonnière et que tu me laisse jouer à mon petit jeu. C'est à toi d'accepter ou de refuser. »
Et c'était vrai. Si Ambre acceptait, il allait tenir parole... mais c'était exactement ça le problème.
C'est à ce moment qu'il sortit trois armes à feu de sa poche. Pas des armes à feu automatique, non, mais des armes à feu quand même. Des revolvers, en fait...
« J'accepte... je suis votre prisonnière. »
Satella et Sue semblèrent soudainement avoir le même sourire, un sourire amusé, effrayant sur leurs visages.
« Comme tu peux le voir, » Sue montra les compartiment pour les balles à Ambre, qui pouvaient contenir 6 balles chacun. « Mes revolvers sont vides. » Il referma le compartiment de deux des armes. « Sauf l'un d'entre eux. » Il plaça une seule balle dans celui encore ouvert. Puis, le refermant et faisant tourner le compartiment pour balles, il dit. « Voici donc mon petit jeu, il est très simple. Je me contente de jongler avec les revolvers et, six fois de suite, je tire sur toi. Si tu es bonne en calcul mental, et que tu prends en compte qu'un seul de ces dix-huit trous pour balle est occupé, tu peux facilement calculer que tu as une chance sur trois de mourir, je n’ai pas raison? C'est intéressant, tu ne trouves pas? »
Il commença alors à jongler avec les dits revolvers...
Ambre se rendit compte qu'elle risquait réellement sa vie sur ce coup là mais elle avait accepté ce marché. Elle n'avait plus le choix. Elle le regarda jongler avec les revolvers espérant intérieurement qu'elle ne se fasse pas tuer. Elle était toujours à genoux, elle baissa la tête et ferma fortement les yeux, écoutant le bruit que faisait les mains de Sue en jonglant redoutant le moment où il se mettrait à tirer. Elle tourna ses pensées vers les gens qu'elle aimait... Elle pensait à son père, à Ginny, à Sammy, Lily, Ludo, Nykos et à tous ses amis de l'AD... elle pensa à Nicolas et Miyu puis Lorenzo et Christopher.
Sue finit par finir son petit numéro de jonglerie et pointa l’arme à feu sur le joli visage de la jeune fille en face de lui.
Clic
Premier coup vide encore 5…
Clic
Toujours rien
Clic
Ambre avait l’impression que son cœur allait lâcher avant que cette torture ne finisse.
Clic
Vivra, vivra pas ?...
Clic
Plus qu’un…
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Notes de l’auteur :
Bonjour mes chères lecteurs,
Désolée pour le retard, j’ai écrit ce chapitre depuis un baille mais il a mis du temps à être corrigé… Soit il devais vraiment il y avoir plein de faute soit faut que je motive ma correctrice XD
J’adore la fin de ce chapitre… vous avez sans doute remarqué que j’adore les fins foireuses et faire la méchante en faisant jouer le suspense. Ambre est très courageuse non ? Ou juste stupide… Sans doute un peu des deux XD
Merci de m’avoir lue et n’oubliez pas, une review c’est pas obligatoire mais ça fait toujours plaisir ^^’
Gros bisou à tous et à bientôt pour le chapitre 23 !
lily maud Merveilleuse préfète de poufsouffle
Nombre de messages : 2813 Age : 30 Date d'inscription : 09/04/2006
Nonoooooooooooooooooooo. J'ai des choses à te dire... Tu fais mal ton travail vraiment.
Premierement comment as tu OSE nous oublier ? T_T C'est vraiment tres triste, tu nous a pas mis dans les notes du lecteurs...
ET deuxiement comment tu as OSE ( oui oui encore xD) me faire stresser comme ça ? Et en plus je vais etre stresser pendant LONGTEMPS
Mais je t'en veux pas car je t'aimeuhh
Ambre Lambert Modératrice
Nombre de messages : 3226 Age : 37 maison : Serdaigle genre : Malchanceuse, demoiselle en détresse constante contre sa volontée, Préféte en chef et méchante modo Loisirs : essayer de se sortir de la me*** Date d'inscription : 22/05/2006
Plus qu’un… Ambre avait l’impression que le temps était interminable. Tout lui semblait aller au ralenti. Elle pensa une dernière fois à son père, à ses grands parents, à ses amis, à Goldy… à ses amours… Lorenzo… Jamais elle n’avait eu le courage de lui avouer ses sentiments. Chris, son prince charmant venu de France aux yeux si sombres. Elle sentit des larmes se former au coin de ses yeux alors qu’elle entendait Sue appuyer sur la gâchette une toute dernière fois. BANG !!!
Rien. Pas l'ombre d'un chat, ni même celle d'une personne. Et aucun piège non plus. « Papa ? Monsieur Lambert ? » La voix de Ginny résonna et se perdit dans les ombres du sombre cachot. Sammy savait alors que quelque chose n'allait pas. S’ils n’étaient pas ici… Où étaient les pères de ses amis. Ils n’avaient quand même pas étés… Non. Elle était certaine qu’ils étaient encor en vie. « Que leur est-il arrivé Samantha? » demanda Ginny qui continuait de scruter la pièce, espérant sans doute voir son père et celui de Ambre apparaître soudainement. Soudainement, Sammy se rendit compte qu’elle s’était trompée… Ou plutôt qu’elle avait été trompée. Et Sue les avaient eu, vraiment eu. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle sut qu'elle n'aurais jamais du venir ici, mettant en danger les vies d'Ambre, de Ginny et la sienne, sans compter que tout cela n'était que pour rien. Car Stan et Arthur n'était pas mort, non. En fait, ils n'avaient même jamais mit le pied dans le manoir. Et Sue avait réussit à leur faire croire qu'il tenait leurs pères prisonniers, alors qu'il n'en était rien. Ça expliquait la coïncidence. Le fait qu'Ambre se pointe et que, par hasard, Sue ait seulement son père et celui de Ginny en otage, personne d'autre. Ou que ce soit Ginny qui l'accompagne et que son père à elle, encore par hasard, soit lui aussi prisonnier. Pourquoi Ambre était venue, Sammy ne le sait toujours pas, mais « Sammy ? » demanda la voix inquiète de Ginny Son intuition cette fois était la bonne, elle en était certaine. Sa respiration s’accéléra, son cœur battait plus fort dans sa poitrine… Elle avait peur… Au fond d’elle, une voix lui criait que Ambre était en danger. « Je suis désolée, Ginny, mais je me suis fait avoir. Sue nous as mentit, et je l'ai cru. Il a même réussi à me mettre en tête, avec ses pouvoirs psychiques, qu'il fallait que je me rende ici pour sauver vos pères. Mais c'est faux, ils n'ont même jamais été capturés! » Elle pu sentir des larmes lui couler sur les joues, mais elle n'a pas le temps de se morfondre. «Ginny, Ambre... elle est en danger. Il nous faut la retrouver, au plus vite. » « Ca je l’aurais trouvé toute seule. Mais où elle est ? Ce manoir est immense, si ça se trouve on arrivera trop tard et… » Ginny semblait bouleversée et Samantha eut un pincement au cœur. Tout ça était de sa faute… « Suis moi ! Cette fois je suis certaine que je ne me trompe pas. » Ginny n’avais pas le choix de toute façon car l’enchanteresse miniature se mis à courir en direction des escaliers. *Tiens bon Ambre, on arrive !* La jeune fille monta les marches quatre à quatre, suivit de prés par Ginny dont les pensées étaient peur rassurantes. Puis elles stopérent toutes deux en voyant au sol une traînée rouge tâchant le tapis qui ornementais les marches de l’escalier. *Faites que ça ne soit pas le sien, faites que ça ne soit pas le sien…* se répétait mentalement la jeune Serdaigle. Les traces semblaient se prolonger dans le couloire adjacent d’un côté et dans les étages plus hauts de l’autre. Sammy regarda dans les deux directions, complètement perdue. Si c’était le sang de Ambre, suive cette trace les mèneraient toutes deux à elle. Ce fut Ginny qui permit de trancher la question en se précipitant vers les escaliers. « Sammy dépêchons nous ! » Toutes deux continuèrent donc leur ascension, priant mentalement pour qu’elles ne se soient pas trompées et pour que ce sang n’appartienne pas à leur amie. Les traces de pas les menèrent dans un couloire richement décoré et à une porte de bois rouge. Un bruit étrange, à peine audible se faisant entendre, une sorte de cliquetis. Sammy sembla être la seule à l’entendre car aussitôt, Ginny ouvrit la porte et la formule qu’elle prononça fut recouverte par un bruit semblable au tonnerre. « Expelliarmus ! » BANG !!!
Ambre avait ouvert les yeux avec horreur quand le son se fit entendre, lui vrillant les tympans. Quelque chose avait fait dévier le bras de Sue et la balle qui lui était destinée ne fit que frôler son oreille. Personne n’avait été blessé. La jeune fille se retourna et vit Ginny et Samantha dans l’encadrement de la porte. Ginny avait sa baguette à la main, menaçante. Et juste à ses pieds, une tache noire sombre comme brûlée avec un trou dans lequel on pouvait voir la balle encastrée dans le parquet. « Ginny ! Sam… Ah ! » Sue venait de l’attraper par les cheveux pour qu’elle se relève et jeta la captive aux pieds de Satella qui ne se fit pas prier. Elle attrapa Ambre par le bras et plaça sa baguette sur la tempe de la jeune fille. « Lâchez la tout de suite ! » cria Ginny dont les yeux noisette brillaient de rage. Le rire sombre du chef du Cobra se fit entendre. Ce fou souriait et riait comme un dément. « Ma foi… ça devient intéressant » Il leva sa main à hauteur d’une poche de sa veste, Ginny et Samantha se mirent en garde. Si il sortait une arme à feu, elles étaient prêtes à se défendre. Mais il ne sorti qu’une boite noire dont Ginny ignorait l’utilité. « Colonel vous pouvez entrer » Il parla dans le talkie-walkie. Un long silence s’en suivit. Ambre essayait désespérément de faire lâcher Satella et Sammy et Ginny avaient toutes deux peur de faire le poindre geste. Leur amie risquait d’être blessée ou pire. Puis un homme entra par une porte à droite du bureau. « Campbell! Te voilà enfin. Je voulais te présenter nos invitées. » C’était l’homme des rêves de Sammy, le moldu… mais pas si moldu que ça apparemment car de sa poche dépassait une baguette de bois. Samantha ouvrit de grands yeux quand elle s’en rendit compte et cria : « C'est... c'est... c'est impossible. Comment est ce que le chef de la NSA peut faire parti de votre groupe, des Cobras?! » L’homme allait répondre quand un des hommes de Sue entra en trombe dans le bureau. « Chef ! Chef ! » Puis arriva derrière lui une femme aux cheveux au brun toute vêtu de noir qui se débarrassa de celui qui avait tenté de prévenir Sue d’un coup agile du poignet. Les jeunes filles présentent ne savaient pas ce qu’elle avait fait mais l’homme s’effondra sur le sol et un liquide noirâtre se mis à couler autour de lui. La femme parla d’une voix autoritaire : « Satella lâchez immédiatement cette jeune fille ! » « Nity ! Traîtresse tu oses revenir ici ! » Cracha l’albinos en serrant plus sa captive. La fameuse Nity eut une grimace de dégoût. Elle semblait détester cette femme aux yeux rouges. Elle se positionna entre les adultes et Sammy et Ginny avant de sortir un couteau étrange d’une poche de sa combinaison. Samantha avait déjà vu des couteau identiques… ils étaient difficiles à manier et faisaient parti de l’équipement standard des soldats Cobras. La voix de Sue se fit entendre, calme et froide. « Eternity Wallace… Quelle charmante surprise. » Sammy haussa un sourcil. Elle avait l’impression de connaître ce nom mais peu importe, elle s’en foutait. L’important était de sauver Ambre et de filer d’ici le plus vite possible. « Je ne le répéterais pas deux fois ! Relâchez immédiatement cette jeune fille et laisser la partir avec les autres ! » Satella lança un regard amusé et méprisant sur cette intruse présomptueuse. « Oh mais Ambre était d’accord Nity. Elle s’est elle-même constituée prisonnière, elle est à nous maintenant ! » Eternity eut pitié de la pauvre fille piégée. Ses intentions étaient louables, elle en était sure mais elle ne pouvait pas laisser cette petite entre les mains de ces monstres. Elle n’était encor qu’une enfant. Elle serra les dent et lança son couteau en un mouvement si rapide que l’on ne compris son geste qu’au moment où la lame se planta dans l’fleur ouverte de Sue. Une gerbe de sang éclaboussa Ambre et Satella avant que le liquide rouge ne se mette lentement à couler le long de l’œil du chef du Cobra tel des larmes sanguines. Son cri de douleur perça le silence, strident. Eternity profita de cette diversion pour mettre KO Satella d’un coup de pied bien placé. Les trois jeunes filles ayant assisté au spectacle semblaient sous le choc. Elle les attrapa les unes après les autres, les serra contre elle et Transplana.
Quand les trois filles se remirent du choc, elles étaient toutes trois dans la neige, devant la cabane Hurlante. Elles étaient de retour à Prés au Lard. Eternity était prés d’elles, veillant sur elles. Sammy regarda Ambre dont la chemise était maculée du sang de son ennemi. Ginny faisait de même. Et d’un même mouvement, les deux jeunes filles prirent leur amie dans leurs bras, soulagées qu’elle soit saine et sauve. « Ne refais plus jamais ça ! » Lui dit Samantha en pleurant de soulagement. Ambre laissa faire ses amies, trop heureuse d’en être ressortie vivante une fois de plus. Elle ne pleurait pas, elle s’en sentait incapable. Sa peur allait au-delà des larmes. Eternity les regardaient, ces trois amies soudées, heureuses d’être sorties de leur galère. Elles lui rappelaient son enfance avec ses meilleures amies. Eva et Isa… « Toutes les trois. Je veux que vous rentriez dans votre école. Ne parlez à personne des cobras, cela ne mêlerait que trop de personnes à ces histoires. Samantha tu es encore trop jeune pour les affronter. Ne laisse pas tes amies prendre tous ces risques pour toi. Ne sort plus sans autorisation comprise ? Car oui c’est de ta faute ce qui viens de se passer. Tu n’es pas comme les autres je te le rappel. Les Enchanteurs sont rares et précieux. Ne perd pas ta vie bêtement d’accord ? » Samantha hocha la tête, silencieuse. Eternity avait raison, c’était un peu sa faute. Elle était certaine à présent que Ambre n’était pas venue par hasard, c’était sans doute un piége. D’ailleurs, la belle jeune fille aux cheveux violets leva des yeux implorants à leur sauveuse et demanda : « Mon père… Celui de Ginny… est-ce que… » Ginny l’interrompit. « C’était un piége Ambre… Ils n’étaient pas là, ils n’étaient pas prisonniers. Sue a du deviner que nos familles sont très importantes à nos yeux. » En voyant les yeux désespérés de Ambre, elle eut l’impression que lui dire la vérité avait été une erreur. Elle semblait complètement effondrée par cette vérité. Elle avait fais ça pour un mensonge. Elle avait faillit se faire tuer pour rien. Sammy pensa avec justesse qu’il était sans doute mieux de rentrer. Elle réutilisa le sort qui l’avait rendue invisible aux yeux de Rusard et renta au château avec Ambre et la belle Ginny. Une fois en sécurité, elle aida sa meilleure amie à retourner dans leur maison. Une bonne douche et les bras de Chris, voilà qui remettrais sans doute cette courageuse amie d’aplomb….
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Notes de l’auteur : Bonjour mes chères lecteurs, Désolée pour le retard, j’ai écrit le début de ce chapitre depuis un baille mais la fin me restait au bout des doigts. Merci à Sasa pour m’avoir motivée. Enfin j’en ai finit avec cette partie de l’histoire. Je crois que le prochain chapitre va être plus calme, faut bien laisser les personnages se reposer un peu avant que je continue à les torturer MWAHAHAHAHAHAH. Merci de m’avoir lue et n’oubliez pas, une review c’est pas obligatoire mais ça fait toujours plaisir ^^’ Remerciment spéciaux aussi pour Sasa, ma muse et Jess ma correctrice. Je vous aime les filles ! Gros bisou à tous et à bientôt pour le chapitre 24 !