Nombre de messages : 822 Age : 34 maison : Serdaigle genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy. Date d'inscription : 25/08/2006
Sujet: De retour à la Zone de non retour Mar 13 Fév - 3:40
Poudlard / Lundi 12 Février / 3:45 p.m. / 3e année de Sammy
Sammy prit ses livres, sortit en marchant rapidement de sa salle de cours, puis courra, s'échappa presque, du château qu'elle, pendant les derniers trois ans et demi, a presque considéré comme chez elle. Qu'elle a considéré comme chez elle, en fait.
Et elle était quelque peu reconnaissante que, depuis presque deux mois, elle n'avait pas eu à prendre la parole en face de Ginny ou d'Ambre ou d'Alexander (ennuyant), sans compter leur parler (très ennuyant). Quelque peu reconnaissante, vrai, mais aussi, en même temps, déçue. Déçue, déprimée, presque triste. Et pourquoi? Parce qu'elle, la sotte, elle était tombée amoureuse d'une fille, plus vieille, plus mature, plus forte, amoureuse elle même, mais d'un homme, dans son cas. Et cet homme la détestait, elle, Sammy, pyrokinesiste et blonde de personne, fille d'un homme qu'elle a tué (par accident, mais quand même tué), d'une femme qui a été tué, et rousse, en plus de tout ça.
Elle avait ralenti. Marchait, à présent. Ses yeux regardaient ses pieds, ses bras pendaient lamentablement sur les deux côté de son corps, sa tête était baissée, ses mains étaient moites. Elle ne prenait pourtant pas en compte cela; Sammy revoyait plutôt comment Alexander avait embrassé Ginny, comment (ou plutôt pourquoi) il avait quitté Les Cobras (mais il ne fut jamais vraiment membre des Cobras; il ne fesait partit que de la NSA, et il était, en quelque sorte, 'en stage'), comment Ambre s'était mise à s'éloigner, elle aussi, de Ginny, tout récement...
La neige tombait doucement dans ses cheveux. Le vent, bien que relativement faible, les agitait. Il fesait froid.
Sammy, semblant sortir tout droit d'un rêve (et c'était peut-être ---sûrement le cas), placa ses mains devant elle, paumes vers le haut, y faisant sortir (volontairement) une petite boule de feu bleue. Pour se réchauffer. Quelques milliers de degrés seulement, cependant. Et c'était volontaire. Quoi? Plus chaud? Voyons, elle ne voulait tout de même pas se bruller!
Elle continuait de marcher, se dirigeant, comme elle l'avait souvent fait ces derniers temps, vers Pré-Au-Lard, là ou elle pourrait manger sans avoir à y rencontrer Ginny ou Ambre ou Alexander. Eviter Ginny et Alexander était facile, puisqu'ils n'étaient pas dans sa maison, mais pour ce qui est d'Ambre, c'était plus difficile. La plupart du temps, depuis presque deux mois, elle rentrait très tard dans la salle commune, esperant ne pas y rencontrer Ambre. La plupart du temps elle n'y était pas, mais lorsque c'était le cas, Ambre l'ignorait plus qu'autre chose. Ce qui fesait son affaire, d'ailleurs. Sammy ne savait pas pourquoi elle ne voulait plus parler à Ambre (mais pour ce qui est d'Alexander et Ginny, oui), puisque celle-ci n'avait rien à voir avec la décision de Ginny de sortir avec Alexander, mais c'était comme ça, alors à quoi bon?
Puis, elle s'arrêta net. Elle venait de pénétrer à l'intérieur de Pré-Au-Lard, et elle venait d'appercevoir quelque chose. Quelque chose d'étrange.
Une plante. Verte. Et ce, bien qu'il soit en train de neiger en ce moment même! Sauf que ce n'était pas vraiment ça qui la déstabilisait tellement. Plutôt...
Pré-Au-Lard / Lundi 12 Février / 4:12 p.m. / 3e année de Sammy
Il lui fallut un moment avant qu'elle ne sorte sa baguette, car elle n'était pas sûr que ce qu'elle avait vu était bel et bien là. Elle la regarda une fois, cligna rapidement des yeux, la regarda de nouveau, se les essuya, puis regarda une autre fois. *Oui, c'est bel et bien là,* elle finit par penser. Cela aurait facilement put être une blague, un sort simple utilisé pour donner la frousse aux passants, mais Sammy ne le croyait pas. Elle avait un étrange pressentiment, un mauvais préssentiment.
Parmi les sapins, les épinettes et les arbres à présent sans feuille qui l'entourait ce trouvait la plante. Et, elle parvenait à en appercevoir deux autres plus loin. Dans la neige. Pas rassurant, ça. Pas rassurant du tout.
Leur bras étaient dans les airs. Les bras des plantes.
" Oh mon Dieu, " lanca-t-elle sans s'en rendre compte. Elle aurait bien put dire nom d'une chouette ou par la barbe de merlin, mais, puisque ses parents, qui étaient tout deux sorciers mais ne le savaient pas, avaient toujours blasphémer avec des mots ayant un rapport avec Dieu, elle le fesait aussi, plus par habitude que par choix. " Des cactus... "
Et ce n'était pas le plus étrange.
C'était des cactus, oui, mais seulement de la façon dont les femmes dessinée par Picasso étaient des femmes. La simplicité de ces cactus ainsi que leur manque de symétrie leur donnait un aspect surréel qui lui fesait mal aux yeux. Et ils étaient tellement vert!!! Partout le même vert, comme si les ombres n'existaient pas.
(*ça ressemble à un cactus... mais seulement de la façon dont c'est dans la tête d'un enfant,* lui dit Miss Pratico-Raisonable.)
Oui, comme c'est dans la tête d'un enfant. Ou comme le dessinerait un enfant de première année du primaire. Oui.
Elle tenait sa baguette dans sa main gauche. La boule de feu qu'elle avait auparavant créée n'était plus.
Et était-ce elle ou il commencait vraiment à faire chaud par ici?
" Hem... bien sûr que non, franchement. Je n'aurais jamais acceptée d'y aller avec un autre garçon que toi. "
Une voix. Ginny. Invitée au bal. Par Alexander.
Et elle? Ou était-elle? Ou est-elle?
Petit à petit, ça lui revient; elle marchait tranquilement, par cet fin d'après-midi, en direction de Pré-Au-Lard. Puis, sous la neige qui tombait lentement du ciel, elle avait apperçut un vrai cactus mais qui ressemblait à ce que donnerait un dessin de cactus par un enfant de 5 ans hyperactif pressé. Et après? Que s'est-il passé après?
Elle ne s'en souvient pas, à l'exception d'une impression étrange de chaleur. Si elle avait à dire quelque chose, elle allait sans doute dire qu'elle s'était évanouhie. Ce qui était probable. Mais maintenant?
Eh bien... il fait toujours aussi chaud. Et Sammy a l'impression que ce sur quoi elle est couché n'est rien d'autre que du sable.
Elle ouvre les yeux. Elle est bel et bien couché et, tout autour d'elle, il n'y a rien d'autre que du sable. A deux exceptions près. Le sable est très réel et ordinaire, mais un grand nombre de cactus 'dessinés' sont aussi de la partie. Une centaine, au moins. Quand à la deuxième exception, il s'agit d'une piste vraisemblablement laissée par un véhicule moldu.
*Et là, je suis sensé faire quoi?* elle pensa, avec une pointe de désespoir.
(*suis la piste d'un sens ou de l'autre,* lui dit Miss Pratico-Raisonable. *ça doit bien devoir te conduire quelque part, non?*)
Sans protester, elle se met en route, esperant qu'elle a choisi la bonne direction.
Et esperant rencontrer quelqu'un. De tout coeur.
N'importe qui. Même Ginny.
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Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 13 Fév - 4:18
Durant toute la journée, Ginny avait suivi ses cours, parlé un peu avec ses amis, visitée Hermione à l'infirmerie, etc...Après avoir déposée son sac dans la salle commune, elle ressentit le besoin d'aller faire un tour à Pré-au-lard, près de la cabane hurlante. Là où tout avait commencé...Une journée qu'elle aurait préférée ne jamais vivre. Mais ce qui était fait était fait. Il ne servait à rien de revenir sur le passé. Glissant sa baguette dans la poche de son pantalon, elle redescendit jusqu'au hall, sortit dans le parc et le traversa jusqu'au portail pour finalement arriver à Pré-au-Lard. Se demandant pourquoi elle tenait à retourner là-bas, Ginny se mit à marcher en direction de la cabane hurlante. Arrivée non loin, son regard se porta sur quelque chose de vert. Intriguée, elle s'en approcha et remarqua qu'il s'agissait d'un cactus. Mais qu'est-ce qu'un cactus pouvait bien faire là? De plus, ce "cactus" ressembalit plus à un gribouillage d'enfant qu'autre chose. Soudainnement inquiète, elle s'apprêtait à faire demi-tour lorsqu'elle commença à avoir chaud. On était en hiver pourtant. *Non. Non, je veux pas. Samantha Desmers, c,est mieux de pas être toi.* Alors qu'elle s'apprêtait à prendre ses jambes à son cou, le noir l'engloutit. À son réveil, elle s'assit par terre, hébétée. Du sable partout et d'autre "cactus" gribouillés. *Ok. On reste calme. Chouette vraiment. Quest-ce que j'ai fait pour me retrouver ici? Et d'ailleurs, c,est quoi cet endroit?* Respirant profondément, tâchant de garder son calme, Ginny vérifia qu'elle avait toujours sa baguette et se mit à marcher vers la droite, guettant les alentours...
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 13 Fév - 5:18
La Base Orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Elle marcha pendant un bon bout de temps. Pendant combien de temps, elle était incapable de le dire, ses sens ne cessant de lui jouer des tours (elle venait à l'instant d'entendre des hurlement de coyotes, et tout le monde sait que les coyotes ne se retrouvent qu'en Amérique du N---)
Wh-Wh-Whoooo....
Elle se retourna brusquement, puis regarda à gauche, pour finir par regarder à droite. Rien. Et pourtant, elle aurait put jurer avoir enten---
Whoooooo...
Elle marchait rapidement, à présent. Elle pouvait sentir des gouttes de sueurs grosses comme des perles couler sur son visage, dans ses yeux, l'aveuglant momentanément, mais elle n'y fit pas attention. C'te cri là y'avais semblé tellement près...
*Bon, ressaisis-toi, toots.* lui dit Miss Pratico-Raisonable. *Il y a surement des coyotes dans les parages, mais tu n'as pas à t'inquièter. Tu es pyrokinesiste, après tout. Qu'est ce qu'un petit coyote pour toi? Pffff... Même une meute(*mais les coyotes ne forment pas de meutes!!! Jamais!!!*)ne fait pas le poids contre toi. Alors ressaisis-toi, bon sang!*
Miss Pratico-Raisonable marquait un bon point, mais quelque chose disait à Sammy que
(un meute, une meute!)
, comme pour les cactus, ces coyotes devaient, de leur manière, être différents. Et sans doute pas pour le mieux. Pas pour elle, en tout cas.
Sammy regarda de nouveau à l'avant, et la piste laissée par le
(Humvee)
véhicule moldu semblait ne pas avoir de fin. Elle soupira, mais ce ne fut pas le son qui sortit de sa gorge. On aurait presque dit un croassement.
" De l'eau... "
(de l'eau? de l'eau? pour l'amour du ciel, toots!!! à quoi donc penses-tu que te serts ta baguette magique? à jouer au golf? quoi de plus simple que cela? franchement!*)
Elle se surpris à sourire, et sortit sa baguette de la poche de sa bonne vieille robe de sorcier noire. Noire... comme si c't'ait po assez comme ça!
*Mais pourquoi pas? Si tu continue comme ça, même si tu bois continuellement de l'eau tu risque d'attraper un coup de chaleur. Alors?*
" Aguamenti! "
Quasiment une fontaine d'eau. Mais pourquoi elle n'y avait pas pensé plus tôt?
Elle but à sa soif (et qu'est ce que ça pouvait faire du bien, boire!), puis retira sa robe. Elle déchira un bout de celle-ci et en fit un bandeau. Comme cela, elle n'aurait plus de sueur dans les yeux. Puis, elle enfila sa légerte robe rose habituelle, qu'elle portait toujours en dessous. Et sans sa robe noire, elle se sentait déjà beaucoup mieux. Quant-à sa robe de sorcier, elle la laissa là, en plein milieu de la piste.
*C'est dans des moments comme ça que l'on apprécit le plus les mini-jupes,* elle pensa. Ce n'était pas faux, et bien qu'elle aurait put ne rien mettre du tout, Sammy était assez pudique pour ne mettre que celle-ci.
Elle partit de nouveau, mais cette fois, elle joggait. Rapidement. De petites taches verte (les "cactus") sur les côtés.
Les coyotes lui étaient totalement sortis de la tête.
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Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 13 Fév - 5:25
*Bon ok. Tu restes calmes heins? Tu ne panique pas malgré le fait que tu ignores où tu es, qi'un désert n'est pas supposé se trouvé en angleterre et essaie d'oublier ces cactus bizarres* songea Ginny tandis qu'elle commençait à désespérer. Cela faisait un moment qu'elle marchait et elle commençait à admettre la possibilitée qu'il n'y avait pas d'issue sans faire une crise de nerfs. Alors qu'elle rassembalit son courage pour recommencer à marcher, elle entendit des hurlements. Sans prendre le temps d,esseyer de déterminer qu'est-ce que c'était, elle se mit à courir, droit devant. Après plusieurs minutes d'une course effrenée, elle se heurta contre une autre personne et tomba par terre. Se relevant, elle reconnut la personne en face d,elle "Samantha Desmers!Je t'avertis, si tu ne veux pas subir ma colère, sors-nous d'ici immédiatement!"
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 13 Fév - 6:55
La Base Orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
" Oh! Oh, Dieu du ciel! Dégeux! "
Elle s'était arrêtée. A sa droite se trouvait un panneau de signalisation. Le seul qu'elle avait vu depuis le début de sa petite promenade (qui n'avait pas été si petite que ça, finalement). Et, comble de malheur, il y avait un chat dessus. Pas assis ou couché, non (de toute façon, c'était impossible), mais plutôt cloué dessus. Elle n'avait put retenir ce qu'elle avait dit, avait même failli vomir, mais elle n'allait quand même y pas passer la journée. Alors, regardant de nouveau vers l'avant
(et que la piste pouvait être longue, nom de Dieu!)
elle fut projeté vers l'arrière.
Il lui fallut un moment pour reprendre ses esprits, et lorsque cela ce fit, il était ---plus ou moins--- trop tard.
" Samantha Desmers! Je t'avertis, si tu ne veux pas subir ma colère, sors-nous d'ici immédiatement! "
Elle n'eut pas à y penser longtemps. Ginny
(par tout les Dieux, Ginny!!!)
s'était, comme elle, fait enfermée (mais l'étaient-elles vraiment?) dans une espece de desert infini qui---
Un bruit parvint à ses oreilles. Elle pouvait, sans vraiment se tromper, affirmer qu'il s'agissait du bruit d'un véhicule moldu. Considérant le fait qu'elles se trouvaient en plein millieu d'un désert où les cactus fesaient vraiment très dessins annimés, où les coyotes se promenaient en meutes et où les chats étaient cloués aux panneaux de signalisations, Sammy ne pensait pas qu'il puisse s'agir de quelqu'un qui leur voulait du bien.
Mais elles n'avaient pas nul part où se cacher, si?
Oubliant temporairement son différent avec Ginny (et esperant fortement que celle-ci fasse de même), Sammy se retourna et regarda dans la direction d'où venait le véhicule. Et, bien sûr, il venait d'un des deux côtés du chemin (difficile de savoir lequel, considérant les circonstances).
Sammy avait déjà sorti sa baguette magique et se tenait prète à tout.
Une voiture de police se stationna à une quarantaines de mètres d'elles et un policier (Sammy ne pouvait qu'affirmer qu'il s'agissait de l'un d'eux) en sorti. C'en était presque prodigieux.
" Oh mon Dieu, " s'exclamma Sammy. " Il est de la grosseur d'un joueur de football. "
*Au moins...* se permit de rajouter Miss Pratico-Raisonable. *Pas le genre de gars que tu veux avoir à faire face, pas vrai?*
Sammy avait rangé sa baguette dans la poche de sa belle robe rouge (*Mais que la jupe est courte,* elle se mit à penser stupidement), pouvant sentir qu'il s'agissait bel et bien d'un policier, pas d'un escroc ou quelque chose comme...
Un membre des Cobras.
Bien sûr, elle était tout de même prète à se servir de sa pyrokinesie si jamais il le lui fallait.
Se servant de la voiture de police (*sa voiture,* elle pensa pour se rassurer) comme point de repère, Sammy parvint à calculer qu'il devait faire au moins 2 mètres. Et fesait au moins trois cents livres. Sans doute au dessus de trois cents cinquentes. Et il semblait être constitué uniquement de muscles.
Il portait un uniforme de policier (Dieu merci), et venait d'enfiler le genre de chapeau que les policiers semblaient toujours porter dans les films américains qu'elle écoutait avec son père quand elle était petite (il ne le portait sans doute pas à l'intérieur de la voiture, pour avoir plus de visibilité). Il marchait lentement, et cela lui donna suffisament de temps pour dire à Ginny de ne pas réagir, de serrer sa baguette, que c'était un moldu, qu'il était là pour les aider. Elle le sentait. Et elle avait l'habitude de faire confiances à ce qu'elle sentait, puisque, dans la très grande majorité des cas, c'était la vérité.
Un autre hurlement de coyote se fit entendre, mais elle n'y fit pas attention. Il était loin, et le policier (qui ne pouvait être autre chose qu'un policier; elle le savait) s'approchait. Elle conservait ses priorités.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 13 Fév - 7:01
Face à ce qu'elle voyait, Ginny avait la bouche grande ouverte, se demandant si elle n'était pas entrain de rêver. Elle écouta Samantha qui esseyait de la rassurer et elle espérait de tout coeur qu'elle avait raison. Elle devait avoir raison, sinon elle ne donnait pas cher de leurs peaux. "Où est-on?" lui murmura-t-elle avant que l'homme ne soit trop proche"C,est toi qui a fait ça? Encore un truc de Sue? Quelque chose dans ce genre là?"
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 13 Fév - 8:13
La Base Orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Ginny lui demanda où elles-étaient, si elle ou Sue avait quelque chose à y voir et si il s'agissait de quelque chose dans ce genre là. Sammy ne pouvait pas se tromper; elle entendait clairement (et sentait; elle était bonne pour sentir) la peur dans la voix de Ginny, et elle ne la blammait pas.
"Ginny... "
Elle fut sur le point (*Encore?*) de rajouter quelque chose, mais le policier, qui se trouvait à présent à une dizaine de mètres d'elles, était trop près à son goût, alors elle se retint.
Le policier (*Pourquoi ne suis-je pas capable de savoir son nom?*) s'approchait encore, et bien qu'il avait un pistolet (mais Dieu merci pas de couteau) proportionelement aussi gros que le reste dans un grand étui de cuir, il n'avait rien dans ses mains, et Sammy n'aimait vraiment pas ça. Vraiment pas. Son battement de coeur, qui était déjà rapide, augmenta encore un peu en vitesse. Son coeur ne cognait pas encore dans sa poitrine, mais elle sentait qu'il pouvait cogner. Qu'il pouvait cogner très facilement.
*Tu te met à penser stupidement, tu sais ça?* lui demanda Miss Pratico-Raisonable. *Que penses-tu qu'il allait faire? Il voit deux jeunes filles perdus en pleins désert, alors que fait-il? Il les aide, pardi! Il les fait entrer dans sa voiture et les conduit au moins à la ville la plus près.*
*Ah oui? Et tu me dis qu'il n'a pas remarqué les cactus? Seulement d'ici, on peut en voir des centaines.*
Miss Pratico-Raisonable ne répondit rien à cela.
Le policier le fit.
" Qu'est ce que vous faîtes ici, en plein milieu du desert? " Son ton était concerné, mais il semblait, en même temps, presque robotique, comme quelqu'un qui lit un texte sur une feuille et qu'il n'a pas le moindrement du monde prééablement apris. " Et vous savez c'qui s'passe ici? Les cactus semblent être sortis directement de la tête d'un supide gamin de prématernelle et les coyotes se promenent en meu--- "
Il tourna son attention sur le panneau de signalisation, et laissa tomber un soupir profond. Réconfortant, considérant à nouveau les circonstances.
Sammy lanca un coup d'oeil à Ginny (dont l'attention semblait totalement concentrée sur le géant (même s'il ne fesait même pas la grandeur d'un demi-géant)) et parvint à appercevoir du soulagement sur son visage. Puis, elle remit de nouveau son attention sur le policier.
Il avait lui même reporter son attention sur elle; pas Ginny, mais elle. Et, pour la première fois depuis le début de leur rencontre, elle put voir correctement son visage, puisque son chapeau (mais il était rendu où?) ne s'y trouvait plus.
Il possédait des yeux gris; direct mais sans émotion visible à l'intérieur. Aucune que Sammy pouvait déchifrer, en tout cas (et Sammy, avec ses capacités télépathiques, était très bonne à les déchiffrer, d'habitude). Ils étaient tout les deux dans les siens, et il était à (un peu) moins d'un mètre d'elle; rien d'inquiétant. Pas encore.
Il resta là, silencieusement. A la regarder. Ce fut finalement elle qui brisa le silence;
" Où sommes-nous exactement, policier? " Elle trouvait stupide d'avoir ajouter policier à la fin de sa phrase (il n'avait pas de petite plaque sur son chandail qui disait son nom), mais elle n'y pouvait rien; c'était déjà fait.
Il ne bougea pas d'un poil pendant un instant, puis l'ombre d'un sourire apparut sur son visage. Finalement, il éclatta de rire.
" Monsieur le policier... " Et voilà, encore une fois. Qu'est ce qu'elle peut être distraite, parfois!
Mais le policier n'y fit pas attention. Il était trop occupé à rire. Puis, lorsqu'il parvint à reprendre un peu le contrôle de lui même, il leur dit:
" Vous vous perdez en plein milieu d'un desert du Nevada et vous n'avez aucune idée de comment vous êtes arrivées ici? J'en ai entendu des bonnes au cours de ma carrière, mais ça? " Puis, leur indiquant la porte de sa voiture située à quarantes mètres d'où elles sont présentement, il rajouta: " Montez, montez. Je vais vous conduire à la ville la plus près d'ici. Puis, je contacterai la police nationnale et elle vous reconduira chez vous, peu importe où vous habitez. "
" Tu veux dire que nous sommes aux Etats-Unis? "
Il la regarda un moment, ses yeux aussi inexpressifs que tout à l'heure. " Mais bien sûr que nous sommes aux Etats-Unis. Vous vous attendiez à quoi? Allemagne? "
Il sourit un peu à cela, mais à peine.
" Allez, montez. Ce sera rapide. "
Sammy en doutait un peu (elles étaient quand même en plein millieu du desert!), mais elle ne protesta pas. Elle se dirigea, obéissante (et se demandant aussi un peu pourquoi il n'avait pas addressé la parole à Ginny du tout), vers la voiture de police.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mer 14 Fév - 0:59
*Ginny...Oh oui c,est une bonne réponse Samantha. C'est une bonne réponse que de répéter mon nom...*songea-t-elle, sarcastique.Elle écouta l'homme parler et ce qu'il dit confirma ses doutes. Elles se trouvaient bel et bien en plein désert et c'était pas bon ça. Pas bon du tout si elle considérait le fait que, il y avait quelques heures, elle était à Pré-au-Lard, en angleterre. Malgré la chaleur, un frisson la parcourut lorsqu'elle entendit le ton de sa voix et vit ses yeux. Inexpressifs. Tous les deux. De plus, il ne lui avaut accordée aucune attention, se concentrant sur Sammy. Lorsqu'elle vit cette dernière se diriger vers la voiture, elle resta estomaquée par sa réaction. Eétait-elle donc idiote? Cet homme n'était pas normal. Impuissante, sur ses gardes, gardant la main sur sa baguette dans sa poche, elle suivit Samantha, ne voulant pas l'abandonner et n'ayant aucun moyen de sortir d'ici[i]
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mer 14 Fév - 3:16
La Base Orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Sammy tira la poignée de la porte de derriere; celle menant au banc du conducteur, à la gauche du véhicule. Le policier recula un peu pour qu'elle puisse l'ouvrir. Elle pénétra à l'intérieur. Ses yeux n'avaient pas quittés le policier, qui eu un peu de mal à entrer lui-même, à cause de sa taille.
C'était extrèmement à l'etroit sur le banc à l'arrière du conducteur (*bien sûr que ça l'est,* elle pensa, perplexe. *un gars de cette taille ne peut que reculer le banc aussi loin qu'il reculera*). Il y avait de nombreuses boules de papiers sur le plancher et les portes ne possédaient pas de poignées, contrairement à l'exterieur. Un grillage de fer les séparaient du policier et il n'était possible d'ouvrir la petite trappe en haut entre les deux bancs de devant qu'en dévérouillant un cadenas de métal qui, bien sûr, n'était accessible que de devant.
Le flic referma la porte et il se placa tout au fond du banc. Le siège avant lui écrasa encore plus les genoux et elle grimaca face à la soudaine augmentation de pression sur ses jambes. Elle sentit Ginny s'assoir de l'autre côté, mais ne quitta pas des yeux la route, qu'elle regardait par la fenêtre.
*Ginny aurait du s'assoir de ce côté,* elle pensa hypocritement. *Le banc devant elle n'est même pas reculé d'un centimètre. Dieu!* Mais il était trop tard, maintenant.
Le moteur se mit en marche. D'où Sammy était, elle n'arrivait pas à voir le policier, mais Ginny le pouvait, elle.
Puis, la voiture recula et se remit dans le sens du chemin de terre laissé par un autre véhicule (ou le sien, peut-être). Il partit presque instantanément, à bonne vitesse.
Un silence c'était installé sans que Sammy ne s'en rende tout de suite compte. Elle avait tellement été habitué à ne parler à personne ces deux derniers mois qu'elle n'en fut pas surprise.
Ginny semblait quelque peu agitée et effrayée et elle ne disait mot et le policier, quant-à lui, semblait trop occupé à conduire pour se préoccupé de quelque chose d'aussi futile qu'un silence comme ça. Alors ce fut Sammy qui le brisa, disant la première chose qui lui passa par la tête.
" Où cé qu'on va? "
Elle vit son énorme tête se pencher vers la droite, la voiture rallentissant un peu. Après un court moment qui lui sembla durer toute l'eternité, il dit, presqu'en soupirant; " Désespoir. "
" Quoi?! "
Surement qu'elle avait mal entendu, car il lui avait semblé qu'il avait dit désespoir. Qu'est ce qu'elle peut être étourdie, des fois!
" Désespoir. " Un peu plus fort, cette fois. Mais toujours pas plus qu'un soupir. Et cela suffisait à Sammy. Désespoir? Soit il n'est pas bien dans la tête (possible), soit il s'est trompé (probable... elle esperait).
Il ralenti de nouveau la voiture, puis la gara en bordure de la piste. Il se retourna brusquement et, bien qu'il regardait Ginny au travers des barreaux, Sammy fut convaincue qu'il addressait la parole à elle, Sammy.
" T'as quel âge?! "
Il fesait presqu'aussi chaud à l'intérieur du véhicule, mais Sammy pouvait sentir des frissons lui parcourir le corps. Inquiétant en temps normal, vrai, mais encore pire lorsqu'il fait si chaud. Bien pire.
Ce qui l'inquiétait n'était pas le fait de lui avoir dit qu'elles allaient à désespoir, ni sa taille, ni les cactus et les coyotes, non, ce n'était que ce simple fait; qu'il regarde Ginny et qu'elle puisse sentir, jusqu'au fin fond de ses entrailles, qu'il parlait à elle. Mais elle avait la gorge trop sèche, plus ou moins soudainement, pour dire quoi que ce soit...
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mer 14 Fév - 3:23
Ginny commençait vraiment à paniquer. Elle était de plus en plus persuadée que l'homme les emmenaient dans un endroit pas très agréable et elle était presque terrifiée par le fait que le soi-disant policier la regarde, mais parlait à Sammy. Comme si elle n'exisatit pas...ou comme si seul Samantha exisait pour lui. Jetant un bref regard à son amie, elle murmura le sortilège d'aguamenti en pointant sa baguette sur la bouche de Samantha. Elle avait bien sûr pris soin de se placer afin que l'homme ne remarque pas la baguette et que ce soit discret... *Tu le trouves normal toi? Réveille Sammy. Ce n'est pas normal*songea-t-elle, consciente que Samantha l'entendrait
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mer 14 Fév - 5:05
La base orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Pour la première fois depuis qu'elle avait vu le cactus à l'entrée de Pré-Au-Lard, Sammy ressentait de la crainte ---non, plutôt de la terreur. Elle n'avait toujours pas été capable de dire quoi que ce soit, et Ginny, qui semblait presque aussi effrayé qu'elle (et ça l'inquiétait beaucoup), lanca, de façon à ce que le policier ne la voit pas, le sortilège d'aguamenti, pour qu'elle puisse pouvoir finalement répondre au policier.
Pendant l'espace d'une seconde, elle pensait que le sort n'allait pas fonctionner, malgré le fait qu'elle l'avait fait elle-même il y a de cela plusieurs heures (elle pensait que cela fesait plusieurs heures... mais elle ne pouvait plus, à présent, en être sûr. Ne pouvait être sûr de quoi que ce soit).
Ce qui se passa.
Elle resta un court moment immobile, la bouche ouverte, Ginny pointant sa baguette vers celle-ci... et il ne se passa rien. Rien du tout!
Sammy pouvait voir quelque chose dans les yeux de Ginny, comme si elle essayait de lui dire quelque chose... et c'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle voulait qu'elle lise ses pensés. Sauf que, comme pour le sortilège d'aguamenti, elle n'y parvenait pas. N'y parvenait pas, bon sang!
Rapidement, ce qu'elle perçut dans les yeux de Ginny changea. Si elle devait faire un pari pour dire ce qui s'y trouvait en ce moment, elle aurait dit de la peur, de la terreur... et sans doute aussi un peu d'étonnement.
*Super! Fan-ta-stique! Nous sommes coincées avec un policier lunatique en plein millieu d'un desert rempli de cactus et de coyotes aux allures de dessins animés et on ne peut pas faire de magie! Vraiment, tout va de mieux en mieux.* Du sarcasme tout plein, mais elle n'avait pas trop le temps pour ça.
" T'as quel âge?!!! "
Presque un hurlement, cette fois.
Elle se souvient de comment elle a pensé que son coeur pourrait battre si fort qu'il cognerait dans sa poitrine. Ce stade était depuis longtemps dépassé. Il buchait dans sa poitrine, en ce moment. Et elle ne serait pas surprise si on lui dirait de cesser de faire autant de bruit à cause de celui-ci.
Malgré sa gorge extrèmement sèche, elle tenta sa chance;
" Qathorrzeanh. "
La voiture était toujours garée en bordure de la piste, qui ne semblait toujours pas avoir de fin.
" Quatorze ans... "
Il semblait perdu dans ses pensés, et c'était mit à taper le volant avec sa main. Comme un tic. Et il ne semblait pas s'en être rendu compte.
" Quatorze ans... "
Il replaca finalement sa tête droite et, à cause du banc, elle ne pouvait plus rien voir de lui.
dlinkkk
Sammy n'osait pas bouger, tant elle était appeurée. Elles ne pouvaient à présent pas faire de magie (Ginny non plus) et ne pouvaient pas sortir. Alors elle n'osait pas bougée.
Le bruit ressemblait à un cliquetit de métal s'entrechoquant. Des clefs, elle jurerait. Et c'était ça.
Il se retourna de nouveau et ouvrit le cadenas avec une des clefs. Puis, il étira sa main jusqu'à devant elle, la paume vers le haut, et lui dit:
" Donne moi ton sac! "
Son sac? Elle n'avait même pas de sa---
" DONNE MOI TON SAC!!! "
Elle se lanca presque dans le coin pour s'éloigner de lui, mais y parvint à peine. Il avait le bras si long...
Puis, elle sentit ce dont il voulait (sans doute) parler. Il y avait quelque chose dans sa poche! Un sac, il lui semblait.
Elle ne se souvenait pas n'avoir jamais eu un sac de cette grosseur (plus un sac de plastic genre ziploc qu'un vrai sac) sur elle, mais il s'y trouvait. Et il avait sans doute dut y être glissé par quelqu'un. Elle ne l'avait pas lorsqu'elle avait quitté le château, elle en était sûre, mais elle ne se souvenait pas avoir porté attention après qu'elle se soit réveillée dans le desert. Quelqu'un aurait donc put le lui glisser durant son 'sommeil'. Mais elle portait sa robe de sorcier noire par dessus à ce moment, alors ça lui semblait improbable. Pourquoi ne tout simplement pas le lui glisser dans la poche, au lieu de la lui enlever et de la mettre dans la poche de sa robe du dessous, celle rouge avec une jupe courte?
A moins que...
ce ne soit le policier lui même qui le lui ait mit ce sac dans les poches. D'ailleurs, si ce n'était pas lui, comment aurait-il fait pour le savoir, alors que Sammy ne le savait pas elle-même? Avant maintenant.
Elle mit sa main dans une de ses poches, puis en sortit le sac. Il s'agissait d'un petit sac de plastique transparent, il y avait un autocollant dessus, et il s'agissait d'un autocollant d'un bonhomme sourire. A l'intérieur, il y avait une fine poudre blanche...
Ginny Weasley 2nd Admin
Nombre de messages : 4753 Age : 36 maison : Gryffondor Loisirs : Lecture, écriture, hp Date d'inscription : 21/04/2006
Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mer 14 Fév - 5:16
Ginny avait bien remarqué que son sort n'avait pas marché et que Samantha n'avait pas entendue ce qu'elle esseyait de lui dire. Refusant de céder à la panique totale, elle respira profondément, plusieurs fois et tenta le tout pour le tout. Ouvrir la portière. Peu importe le fait qu'elle risquait de se faire remarquer, peu importe le fait que la voiture roulait, elle devait sortir de là! "Destrcutum."murmura-t-elle, en direction de la porte, s'attendant à ce qu'elle disparaise, mais rien ne se passa. De la sueur froide lui coulant dans le dos, elle entendit l'homme hurler à Samantha de lui donner son sac. Quel sac? Ce qui se passa par la suite, elle n'en crut pas ses yeux. Sammy venait de sortir de sa poche un sac contenant de la poudre blanche... *Non. Non. NON!*
Samantha Desmers 3ème année
Nombre de messages : 822 Age : 34 maison : Serdaigle genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy. Date d'inscription : 25/08/2006
Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mer 14 Fév - 6:55
La base orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Les mains tremblantes, elle placa le sac dans la main du policier, qui la retira aussitôt. Puis, accompagné de quelques dlinkkk, il referma la trappe de fer qui les séparait.
Tandis qu'il était occupé avec le sac, Sammy osa un coup d'oeil par la fenêtre, à sa gauche. Ce qu'elle vit la pétrifia totalement, pendant un long moment.
*Je me croyais en danger aux mains de ce lunatique... mais c'est rien à comparer à dehors!*
Effectivement, c'était à présent beaucoup plus sécuritaire dans la voiture qu'à l'exterieur, policier fou ou pas. Et elle remerciais le ciel qu'il les ait fait entrer dans la voiture (maintenant, oui, mais c'était parce qu'elle ne savait rien de ce qu'il allait leur faire plus tard), pour qu'elles ne se retrouvent pas dehors seules avec... ça.
Elle regarda de nouveau vers l'avant, et parvint à appercevoir la fenêtre située à côté du policier s'ouvrir.
" Tak! " s'écria-t-il soudainement, tout en tappant une fois très fort des mains. Cela fit sursauter Sammy, qui ne s'était pas attendue à ça, et elle reconsidéra ce qu'elle venait de penser à propos d'être plus en sécurité avec lui.
Cela, jusqu'à ce qu'elle regarde à nouveau dehors et qu'elle appercoivent de quoi ils ---ça--- avaient l'air lorsqu'ils ouvrirent leur bouche.
La voiture était toujours garée sur le bord de la piste, comme elle l'avait été depuis qu'il lui avait demandé son âge la première fois.
Il s'agissait de coyotes, bien sûr. Mais, comme les cactus, ils étaient autant des coyotes que les femmes peinturées par Picasso étaient des femmes.
D'abord, il y avait la taille de leurs têtes, qui étaient presque comiquement disproportionnées par rapport à leurs corps. Plus grandes. Beaucoup plus grandes. Ensuite, il y avait leur couleur ---comme s'ils avaient tous été dessinés avec des crayons de cires crayola. De plus, leurs pattes n'étaient pas toutes de la même taille. Finalement, leur dents. Absolument énormes. Et oranges.
Elle frissona de nouveau. S'il y en avait autant de l'autre côté de la voiture (et elle pensait que c'était sans doute le cas), ils devaient faire au moins cinquante. Pas le genre de créatures que quelqu'un veut affronter à mains nues, laissez-moi vous dire. Et elles étaient à mains nues, puisque leurs baguettes ne servaient à rien, et que Sammy ne pouvait ni lire les pensées ni utiliser sa pyrokinesie. Plus maintenant, Dieu seul sait pourquoi.
" Tak! Tak alah! " Il tape des mains deux fois, cette fois. Et quelque chose que Sammy n'aurait jamais pensé possible ce passa.
Les coyotes reculaients, en montrant leurs dents et en grognant. Certains étaient recroquevillés de peur, et lorsque l'énorme policier lanca tak alah, la quasi totalité d'entre eux partirent.
Puis, comme s'il ne s'était rien passé, le policier lui addressa à nouveau la parole (à elle, pas à Ginny). Cette fois, cependant, il la regardait elle, et non pas Ginny. Au travers les barreaux les séparant de lui.
" Vous pensiez pouvoir me duper aussi facilement? " Il prit le sac qu'il avait déposé sur le tableau de bord et agita la main qui l'avait prit. " Eh bien, désolé, mais je ne me suis pas fait prendre. " Il souriait, maintenant. " Avec cette quantité de marijuana, et en plein millieu du desert en plus, je ne crois pas que vous pensiez le--- "
" Je vous en prie, " lui pria Sammy, qui n'avait plus la gorge sèche, à présent. " Il doit s'agir d'une erreur. Nous n'avons pas--- "
" VENDRE! Je penses plutôt que vous vouliez le consomer, hein? Eh bien, jeunes filles, " Il lanca un bref coup d'oeil à Ginny, puis se retourna vers Sammy. " Je crois que vous allez devoir passer un peu de temps en prison, non? "
Puis, de la même voix robotique que tout à l'heure, il dit;
" Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous dans un tribunal. Vous avez le droit de consulter un avocat. Je vais vous tuer. Si vous n’en avez pas les moyens de vous procurer un avocat, un vous sera désigné d’office. Vous avez aussi le droit de passer un coup de téléphone. Comprenez-vous vos droits comme je viens de vous les citer? "
Jamais, durant la totalité de son petit exposé (nous sommes aux Etats-Unis, apres tout), son ton de voix ne changea, et Sammy associa très facilement la sueur qui coulait sur son front (elle portait toujours son bandeau qu'elle avait fait avec sa robe de sorcier, et n'avait pas de sueur dans les yeux) et le long de son dos à de la peur. Merde, à de la terreur, plutôt.
Elle jeta un coup d'oeil bref à Ginny et compris qu'elle n'avait pas été la seule à avoir entendu ce qu'il leur avait dit durant son 'speech'.
" COMPRENEZ-VOUS VOS DROITS COMME JE VIENS DE VOUS LES CITER?! "
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 1:31
Par ce qu'elle voyaitt par la fenêtre, Ginny oublia insrantanément l'idée de sortir de la voiture.Ça aurait été une très, mais très très très très mauvais idée. Le supposé policier qu'elle considérait comme fou n'était rien comparé à ce qui était supposé être des coyotes, puisque ces...ces choses n'étaient pas des coyotes. Ou du moins ça n'y ressemblait pas du tout. Le coeur battant sauvagement dans sa poitrine, elle entendit l'homme parler de drogue et énoncer leurs droits. Étant née d'une famille de sorciers, elle ne comprenait pas trop ce qu'il leur disait, exceptée qu'elle comprenait facilement ce qui risquait de leurs arriver *Pas bon du tout ça. Vraiment pas. * "Minute. Comment saviez-vous qu'elle avait ce sac sur elle? Moi-même je l'ignorais"
Samantha Desmers 3ème année
Nombre de messages : 822 Age : 34 maison : Serdaigle genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy. Date d'inscription : 25/08/2006
Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 2:49
La base orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
" Minute. Comment saviez-vous qu'elle avait ce sac sur elle? Moi-même je l'ignorais. "
Première chose que lui répondit (bien que ce ne fut pas vraiment répondre à sa question. pas du tout) Ginny. Pas bon, ça.
" Comprenez-vous vos droit? Comprenez-vous vos droits? Comprenez-vous vos MAUDITS droits? Oui ou non? Oui ou non? OUI ou NON?COMPRENEZ VOUS VOS DROITS, FILLETTES?! "
" Je les comprends! " s'écria Sammy. " Nous les comprenons! Mais s'il vous plaît, pour l'amour du ciel, regardez où vous allez! "
" Ne t'inquiète pas pour moi! Dieu non. J'ai des yeux à l'arrière de la tête. En fait, j'ai des yeux à peu près partout. Vous ferriez bien de vous souvenir de ça. "
Le policier continuait de les regarder, ses cheveux blonds (*il a les cheveux bloncs? Dieu! je ne l'avait même pas remarqué jusqu'à maintenant. Mais j'penses pas qu'c'est surprenent, considérant les circonstances.*) lui tombant ---plus ou moins--- dans les yeux. Ses yeux étaient passés d'enragés à inexpressifs en l'espace d'un instant. Mais ce n'était pas le plus surprenant. Pas pour Sammy, en tout cas.
Le policier, pendant qu'il regardait Ginny et qu'il leur disait leurs droits (nos droits mon oeil!), avait partit le moteur et s'était mt à faire avancer la voiture de police, sans qu'elles (même si elle n'était pas sûre pour Ginny) ne s'en rendent compte. Elle s'en rendait compte maintenant, et se demandait comment il avait été capable de suivre la piste malgré le fait qu'il n'utilisait qu'une seule main pour conduire et qu'il avait le dos tourné à la route.
Il se retourna et regarda vers l'avant, comme le lui avait demandé Sammy. Mais pas pour longtemps. Pas du tout.
Il regarda devant un moment de plus, puis finit pas fermer la fenêtre. Toujours à une vitesse de plus de 80 km/heure, il se retourna vers Ginny... pour répondre à sa question de tout à l'heure, il semblait.
" Rien de plus simple que ça, " il dit, conduisant à présent avec seulement sa main gauche et agitant l'index de sa main droite devant elles, tout en secouant la tête. Sammy considérait presque cela un miracle, qu'il n'est pas foncé dans un cactus (ou un coyote). Et elle considérait le fait qu'elles étaient toujours vivantes un miracle. Pour ça, oui. " Je suis entraîné pour ça. Il ne m'a fallu que faire ça " Il prit une profonde respiration avec son nez, et Sammy fut sidérée par le peu de bruit qu'il fesait en fesant cela. " Dès que je suis entré dans la voiture, je sentit ça, votre marijuana. Et il ne me fut pas difficile de percevoir l'odeur sèche et crispée du plastique. J'ai arrivé à ma conclusion par simple déduction. Vous aviez été déposés par des amis qui se déplacaient en Hummer, avec un sac de plastique transparant remplis de mari'. Prêtes à avoir le plus gros 'trip de vos vies. Mais vous ne vous étiez pas attendues à ce qu'un flic passe dans le coin et découvre votre supercherie, hum? Alors vous voilà, en direction du poste de police le plus près. "
Il se retourna soudainement, de nouveau vers l'avant, et il abaissa la vitesse de l'automobile. Aux allentours de 55 à l'heure, à présent.
Sammy avait à présent le goût de serrer la main de Ginny et de la regarder dans les yeux, puis de pleurer. Elle ne le fit pas, bien sûr, car elle savait trop bien que Ginny considérait cela sa faute qu'elles soient là en ce moment. Sa faute à elle! Dieu! elle n'avait tout de même pas choisi d'être pyrokinesiste. Et ce n'était pas elle qui avait créé ces cactus.
Elle posa plutôt sa tête sur le banc, et regardant à nouveau par la fenêtre. Elle voyait du sable et des cactus dessinés aux crayolas, surtout. Et, une fois de temps en temps, un coyote.
" Je vois quatre trous, " dit le policier. " Ils sont là où étaient vos yeux un instant plus tôt. " Il ne rajouta rien d'autre jusqu'à ce qu'elles arrivent à Désespoir.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 2:56
Tentant le tout pour le tout, Ginny se lança "Écoutez, j'ignore ce qui s'est passé. J'étais dans un village proche de mon école,je me suis évanouie et me suis réveillée dans ce désert. La même chose est arrivée à Samantha ici présente. Nous n'avons jamais touchée à de la drogue et nous n'en avions pas l'intention. J'ignore même comment ce sac est arrivé dans sa poche. Je vous jure que c'est la véritée." *Ok. Calme-toi. Sitôt la voiture arrêtée et les portières ouvertes, tu n'auras qu'à partir en courant jusqu'à ce que tu trouves un endroit où te cacher, puis tu élaboreras un plan pour partir d'ici*
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 3:58
La base orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Les dix prochaines minutes ne passèrent qu'avec une seule interuption, Dieu soit loué.
" Écoutez, j'ignore ce qui s'est passé. " dit Ginny, tentant de le raisonner.
*Mauvaise idée. Très mauvaise idée.*
" J'étais dans un village proche de mon école, je me suis évanouie et me suis réveillée dans ce désert. La même chose est arrivée à Samantha ici présente. Nous n'avons jamais touchées à de la drogue et nous n'en avions pas l'intention. J'ignore même comment ce sac est arrivé dans sa poche. Je vous jure que c'est la véritée. "
Pendant un instant, il ne fit rien. Puis, il se retourna encore une fois.
Il ne dit rien, cependant.
Il se contenta de la regarder. Ses yeux n'étaient plus innexpresifs et Sammy se retrouva soulagée qu'il y ait un grillage qui les sépare.
Car ses yeux étaient épeurants. Terrifiants.
Et pourquoi? Parce qu'ils semblaient... affamés. Oui, c'est ça, affamés.
Il se retourna de nouveau.
*Dieu du ciel, Ginny,* elle pensa. *Ne refais pas un numéro comme ça de nouveau, s'il te plaît. Reste tranquille et laisse le nous amener en prison, où qu'elle soit.*
Mais était-elle devenu folle? Elle ne le croyait pas. Elle avait eu une sentation particulière, juste là. Comme dans le temps où elle pouvait lire les penser et faire du feu avec ses pensées. Et ça lui disait de faire ce que leur disait le policier sans le contredire. Même s'il les jetaient vraiment dans une cellule (ce en quoi elle croyait fortement).
Et de la façon dont semblait être Ginny (son visage entier semblait illuminé, comme si elle avait eu le plan du siècle), Sammy ne croyait pas qu'elle allait se laisser faire. *Je suis sensé le lui dire comment? Le policier est trop près pour que le le lui murmure et---*
(*dans tes poches!*)
Et voilà, Miss Pratico-Raisonable est de retour, bien que Sammy croyait ne plus jamais l'entendre (elle pensait que, comme sa capacité à faire de la magie, Miss Pratico-Raisonable l'avait quittée). Mais dans ses poches? Qu'est ce qu'elle est sensée avoir dans les poches qui puisse lui servir en ce moment? Bon, la seule façon pour savoir ça reste à vérifier.
Elle enfouit sa main dans la poche de sa mini jupe (ce n'en était pas vraiment une, mais à présent c'était comme si) et ne fut pas surprise d'y trouver une plume et une bouteille d'encre.
*Génial! Je vais pouvoir avertir Ginny d'obéir au policier au doigt et a l'oeil à présent. Reste plus qu'à esperer qu'elle me croit. Sinon, je donne pas cher de sa peau.*
Mais il ne restait pas que ça. Elle n'avait rien pour écrire dessus et il était absolument hors de question de se servir du banc comme tableau.
Ses yeux parcoururent rapidement l'intérieur du véhicule à nouveau, avant de se reposer sur les boules de papier qu'elle avait remarqué tout à l'heure. Elle tenta de se pencher le plus discrètement possible pour en ramasser une (ce qui n'était pas chose facile puisque le banc du policier lui écrasait presque totalement les genoux), et y parvint, bien qu'avec un peu de difficulté.
Elle déplia la boule et fut sur le point de mettre sa main dans sa poche pour y chercher la plume et la bouteille d'encre quand elle vit ce qu'il y avait sur la feuille.
Il s'agissait d'une photo. Un jeune garçon qui ne devait pas faire plus de 6 ans se trouvait en face d'une petite cabane de bois, du sable sous ses pieds. Sammy croyait que la cabane n'était rien d'autre que la maison de ses parents, et que cette photo avait été prise à Désespoir. Le garçon avait le regard flou, comme perdu dans ses pensés. Sous la photo, à la machine, était écrit;
UN AUTRE PERDANT
Elle resta un moment de plus à contempler la photo, une multitude de frissons parcourant ses bras. Peu importe ce que cela voulait dire, elle n'aimait pas ça. Mais elle savait qu'elle devait se laisser faire jusqu'à ce qu'elle soit en prison, et elle comptait avertir Ginny pour que ce soit de même pour elle aussi.
Elle retourna la feuille, la posa sur ses genoux, et commenca à écrire. À toutes les cinq secondes, elle relevait la tête, ayant peur de voir celle du policier qui contemplait le joli petit mot qu'elle était en train d'écrire. Pas une bonne chose à faire si on compte rester vivant.
Mais elle ne s'y trouvait pas et, lorsqu'elle remis silencieusement la plume et la bouteille d'encre dans sa poche, elle eut peine à retenir un soupir de soulagement.
La lettre se lisait comme suit;
Ca peut sembler stupide mait obeit au policier quoi qu'il te dize si tu veus sortir vivante de la. Je vait te le dire quand tu pourra lui désobéir et qu'on poura s'echaper. S'il te plait.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 15:32
Jetant un bref regard à Samantha, elle la vit esseyer d'atrapper quelque chose, mais quoi au juste? Ce n'est que lorsque parvint à sa vue une boule de papier et qu'elle sortit une plus et de l'encre de ses poches qu'elle comprit. Elle retint son souffle et fixa le plicier, le coeur battant à tout rompre. Heureusement, il ne se retourna pas. Lorsue Sammy eut fini d'écrire,elle lut ce qui était marqué et eut la certitude qu'elle était devenue folle *Mais en es-tu réellement sûre? Tu devrais peut-être lui faire confance sur ce coup-là, tu crois pas?* Se demandant pourquoi elle faisait ça, Ginny leva lentemnet le pouce en direction de son amie, lui signifiant qu'elle lui faisait confiance. En silence, elle attendit la suite des évènements
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 23:21
La base orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Il fallut dix minutes de plus avant qu'elles n'arrivent à Désespoir. Ce fut dix très longues minutes. Pour Sammy, surtout.
La pression du poids du policier sur le banc (et ses genoux étaient écrassés par celui-ci) semblait augmenter à chaque minute, et le bas de ses jambes fut très rapidement engourdi. Ses pieds lui fesaient mal, tellement qu'elle n'était pas sûr qu'elle pourrait marcher lorsqu'elles seraient à destination. Elle avait besoin d'aller aux toilettes. Elle avait mal à la tête. Elle comprenait qu'elle était sans doute dans les plus gros ennuis de sa vie, des ennuis mêmes pires que la fois avec les Tsuchinokos et celle avec Sue. Ginny semblait aussi comprendre cela, mais Sammy ne pouvait en être sûre. Et il n'était pas question de demander. Ni même d'écrire. Elle avait eu si peur que le policier la remarque. Alors autant la taire. Et attendre.
*Mon Dieu, je Vous en prie. Faites que j'ai prise la bonne décision. Je ne veux pas que l'on meurt toutes les deux à cause de mon erreur. Dîtes-moi le! Dîtes-moi que j'ai prise la bonne décision. S'il-Vous-plaît!*
Sammy regardait par la fenêtre lorqu'elle l'aperçut. Un écriteau, sur lequel était simplement écrit Désespoir. Il y avait une flèche qui pointait vers la droite.
Un instant auparavant, la voiture avait rejoint la route. Une route d'asphalte, tout à fait ordinaire. Et la route (cela semblait plus à une autoroute, mais bon), bien qu'elle continuait vers l'avant, tournait aussi à droite tout de suite àprès l'écriteau.
Vers Désespoir, sans doute.
La voiture allait à présent à peu près à 80 à l'heure, et le policier ralentit la voiture pour prendre le tournant. Pas de beaucoup, cependant (Sammy avait l'impression qu'il avait abaissé la vitesse de 5 ou de 10 kilomètres à l'heure, max), et Sammy eut peine à ne pas pousser un cri lorsqu'il le prit. La voiture avait commencé à se soulever à sa gauche, semblait même sur le point de chavirer.
*Il va l'avoir. Je suis sur que ce n'est rien pour lui, qu'il ne va pas le manquer.*
Mais elle n'était pas sûre jusqu'à ce qu'elle sente le côté gauche retoucher complètement le sol et que la voiture reprenne toute sa vitesse et reparte en ligne droite.
Vers Désespoir, sans aucun doute.
Elle le savait car elle pouvait déjà voir de petits batiments au loin.
Si elle aurait toujours put faire de la magie, elle n'aurait sans doute (sûrement) pas eu peur qu'il chavire. Mais comme elle ne le pouvait pas, elle a eu peur. Beaucoup. Mais seulement un moment. De plus.
Un ou deux kilomètres plus loin, elle apperçut un autre panneau;
LES CHIENS DE DÉSESPOIR VOUS ACCUEILLES
Une faute d'orthographe, en plus. Mais ce n'était pas tellement cela qui attira son attention. Plutôt le chien qui avait été cloué dessus, et dont le sang coulait petit à petit par terre (il y avait déjà une flaque plutôt impressionnante... ce qui laissait présager que cela n'avait pas été fait il y a longtemps, mais pas il y a peu de temps non plus).
*Quelle bonne blague!* elle pensa avec un brin (plutôt une montagne) de sarcasme. *Les chiens de Désespoir nous acceuillent avec un vrai chien. Je crois que j'aime déjà la ville...*
Le policier ralentit de nouveau, mais cette fois, il le fit vraiment. À présent, la voiture devait aller à 10 à l'heure. Pleinement de temps pour observer le décor. Ce qui était sans doute son intention; leur faire voir le décor.
La ville (plutôt un minuscule village) était constituée de deux chemins d'asphalte, qui s'entrecroisaient au centre de la ville (la plus importante des deux devait faire un demi kilomètre seulement), comme une croix. De chaque côté de la route se trouvait principalement des cabanes de bois (Sammy pensait qu'il s'agissait des maisons des habitants de Désespoir), mais il y avait aussi quelques édifices. La plupart en très mauvais états. Il y avait un café, un magasin général (pas d'épicerie dans une ville comme ça), un dépanneur, un bar et un cinéma. Ce dernier semblait abandonné depuis des années. Ici et là, il y avait des voitures, des camions et des caravannes, toutes stationnées et vides. La route aussi, d'ailleurs. Pas un chat. Mais il devait bien y avoir quelqu'un. Le chien ne s'était pas accroché au panneau tout seul!
Elle regarda un peu plus loin et apperçut cinq byciclettes. Elles étaient toutes les cinq retournées sur leur banc, et leurs roues tournait rapidement à cause du vent, qui se fesait très chaud.
Il n'y avait rien qui bougait non plus. Pas une âme qui vive. Seulement les véhicules stationnés. Et les byciclettes.
*Moi aussi je quitterais les rues et m'enfermerais chez moi si je voyais ce gars arriver.* pensa Sammy. *Merde, que je le ferais.*
La voiture arriva au centre de la ville, à sa seule intersection. Il activa ses clignotants ---plutôt drôle, considérant à quel point vide la ville était---, et tourna à gauche, en direction de ce qui semblait être l'édifice de ville. Dans ces petits villages (minuscule, plutôt), il y avait souvent un batiment municipal, là où se trouvait et la station de pompiers, le poste de police et l'hopitâl.
Il entra dans l'espace de stationnement, puis se gara dans le seul espace vide. Un d'entre eux était occupé par une voiture de pompier (et elle ne semblait pas en très bon état), un autre par une ambulance, ainsi qu'un par une autre voiture de police. Mais celle-ci n'était pas aussi neuve que celle que conduisait leur policier.
Il éteingna le moteur et resta tout simplement assis un moment. Il avait commencé à taper sur le volant avec sa main gauche, comme s'il suivait le ryhtme de la musique (et il n'y en avait pas, bien entendu), meumeulant en même temps. Sammy trouvait que ce qu'il meumeulait semblait être du country.
Elle savait qu'elle (et Ginny), jusqu'à un certain moment, devait obéir au policier au doigt et à l'oeil et ne pas l'intérompre ou le contredire.
Donc, elle ne dit rien.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 23:29
Ginny restait silencieuse, les nerfs tendus jusqu'à ce qu'ils arrivent à la ville. Lorsqu'elle apperçut le panneau qui leurs souhaitait la bienvenue, son visage vira au vert et elle détourna les yeux en respirant profodément, ne désirant pour rien au monde vomir dans la voiture. Les gens qui habitaient ici étaient fous. Il n'y avait pas d'autres solutions. Doucement, elle se retourna vers la fenêtre et regarda à quoi ressembalit la ville *Si du moins on peut appeler ça une ville. C'est minuscule...et désert.* Lorsque la voiture s'arrêta dans le stationnement, elle suivit le conseil de Samantha, elle resta silencieuse, mais se tenait prê^tê à prendre ses jambes à son cou si la situation dégénèrait
Samantha Desmers 3ème année
Nombre de messages : 822 Age : 34 maison : Serdaigle genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy. Date d'inscription : 25/08/2006
Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 23:52
Désespoir / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Il continua de taper sur le volant, la tête baissée. Sammy tentait du mieux qu'elle le pouvait de voir ce qu'il fesait, en bougeant sa tête vers la droite, mais elle ne le voyait pas. Sauf qu'elle le savait tout de même. Il suivait le rythme de la musique.
Puis, il prit son chapeau (*mais il était où? tout à l'heure il avait sur sa tête puis il a disparu et là le revoilà! il était où?!*) et se le mit en vitesse sur la tête, arrêtant du même coup son tapage et son meumeulement. Il sortit de la voiture et se placa en face de la porte du côté de Sammy (juste derrière la place du policier). Puis, il ouvrit la porte.
" Sortez de la voitures, maintenant. " il dit. Elles le firent. Sammy la première, puisque c'était son côté (et que ça pouvait faire du bien de ne plus se faire écraser les genoux par le banc!), évidemment. Ensuite, ce fut le tour de Ginny.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Jeu 15 Fév - 23:57
Tous les muscles tendus, Ginny s'efforça d'avoir l'air normal et sortit de la voiture à son tour, attendant la suite, prête à détaler malgré le conseil de Samantha. Pour le moment, elle le suivait, mais si l'homme était sur le point de faire quelque chose de bizarre, le conseil était oublié et elle piquait un sprint *J'espère que tu as raison Sammy et j'espère pour toi que tu arriveras à nous faire sortir d'ici*
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Ven 16 Fév - 4:51
Désespoir / ??? / ??? / 3e année de Sammy
" Nous allons marcher jusqu'au devant de l'édifice de ville, où nous nous arrêterons un instant pour parler. Marchez. Et ne testez pas ma patience. Capisce? "
Elles marchèrent. Sammy, dont la sueur (il fesait sacrément chaud; une quarantaine de degrés celsius) coulait le long de son front (pas dans les yeux; elle portait toujours son bandeau qu'elle a créé avec sa robe de sorcier), et de son dos, et de ses jambes, et Ginny, dont les yeux ne cessaient de parcourir, inlassablement, ce qu'il y avait dans la ville (les vélos, batiments, véhicules et autre), bien que l'on pouvait plus considéré celle-ci comme un village (un minuscule village). Elles marchèrent. Leurs pas sur l'asphalte semblant incroyablement bruyants dans le silence inquiétant qui les entourait. Elles marchèrent. Le souffle du policier, qui semblait (et devait forcement) être juste derrière elles, dans leur dos.
Après ce qui lui a semblé comme une éternité, mais sachant tout de même que pas plus de dix seconde ne s'étaient écoulées, elles (et il) parvinrent en face des escaliers (une dizaine) menant à l'avant de l'édifice de ville.
" Tout droit, fillettes! " Il ne semblait pas impatient mais résigné. " Ou est-ce que l'on a pas encore appris à des fillettes comme vous ce que veut dire tout droit? "
Elle montèrent, presque de hanche à hanche tant elles étaient près l'une de l'autre. Sammy leva la tête et apperçus un (autre) panneau. Au dessus de la porte menant dans l'édifice, cette fois. Sur ce simple panneau de bois, à la peinture blanche, était écrit;
ÉDIFICE DE VILLE
Au dessous, en tout petit, les divert bureaux et services de l'endroit;
MAIRIE, POSTE D'INCENDIE, POSTE DE POLICE, HOPITÂL, SERVICES SANITAIRES
Arrivées en haut, elle stopèrent, comme le leur avait précédement indiqué le policier. Le policier passa entre elles et se retourna, leur fesant face. Bien qu'il fesait affreusement chaud (mais pas dans la voiture de police, à cause du système d'air conditionné) à l'exterieur, il ne semblait pas suer du tout.
" Comment t'appelles-tu? " il demanda à Sammy.
" Sam--- " Pendant un horrible moment, elle crut qu'elle était sur le point de lui dire Sammy; elle s'en était tant servit recement que ça lui venait presque tout seul. Bonne idée si elle voulais finir à l'hopitâl. Surtout que l'hopitâl ne semble pas (comme la majorité, et même totalité des commerces du coin) en marche.
" ---amantha Desmers. "
Puis, la regardant toujours.
" Et elle? "
" Ginevra Weasley. "
" Et où est Cassy? "
" Pardon? Je comprends pas c'que--- "
" Comment peut-on chanter 'Cinq Autres Kilomètres' et 'Elles Prirent L'Avion' avec une Ginny et une Sammy mais pas de Cassy?! "
Sammy n'aimait pas beaucoup le ton qu'il n'employait. Ni le fait qu'il les ait respectivement nommées Ginny et Sammy. Ni le fait qu'il ai demandé à elle le nom de Ginny. Mais ça lui importait peu, de toute façon. Elles allaient bientôt sortir d'ici... si Ginny se laissait sagement enfermer, il va de soit.
N'attendant évidement pas de réponse, le policier se tourna vers la porte et l'ouvrit. Leur fit aussi signe d'entrer. Ce que Sammy fit avec plaisir. Parce qu'il devait faire plus frais dans le batiment qu'à l'exterieur.
Effectivement, dès qu'elle fit le premier pas à l'intrieur de l'édifice, elle sentit l'air conditionné. Elle le senta sur son visage et eut le temps de prendre note à quel point cela fesait du bien, tellement de bien; puis Ginny hurla. Ses yeux s'étaient ajustés à la noirceur plus vite que les siens, mais Sammy vit ce qui l'a fit hurler un instant plus tard. Il y avait un petit garçon (*oh Dieu, c'est le garçon que j'ai vu sur la photo dans la voiture de police, celle où était écrit UN AUTRE PERDANT*) couché sur le plancher, au pied d'un escalier, les bras et les jambes dans tout les sens. Il n'y avait pas de question à se poser; il était mort, bien sûr.
Sammy eut la plus grande dificulté à ne pas pousser un cri elle même, mais elle se retint. Ce qui lui fesait le plus peur, en ce moment, était que Ginny choisisse ce moment pour s'enfuir et que le policier, qui avait de très longs bras, la rattrape en un instant et hop! là voilà morte. Mais elle se retint, fort heureusement.
" Ça alors! " le policier leur dit brillament. " Je l'avait complètement lui! Mais vous ne pouvez jamais vous souvenir de tout, pas vrai? Peu importe à quel point durement vous vous y mettez! "
Il mit ses mains sur leurs épaules et les poussa plus ou moins vers l'autre pièce. Elles pénetrèrent dans un couloir qui devait faire un vingtaine de mètres. À gauche et à droite se tenait des cellules. Trois de chaque côté. Et assez spacieuse, en plus de ça. Chacunes possédaient une toillette, un lit, un lavabo et une multitude de tablettes de bois pour y ranger ses effets personnels. Sauf qu'aucune d'entre elles ne possédaient de fenêtre et tout les mur et le plancher (y compris dans le couloir) était constitué de béton.
Il les approcha de la dernière cellule à droite, et Sammy, sur son chemin, vit qu'une d'entre elle, celle au millieu à droite, était déjà occupée par un homme, qui dormait, et une femme, qui les regardait, assise dans le coin. Son visage était appeuré.
Puis elles arrivèrent finalement devant celle du fond. Heureusement, le policier ne se préoccupa pas de les fouiller; elles avaient beau ne plus pouvoir faire de magie pour l'instant, Sammy était convaincue que cela leur reviendrai lorsqu'elles allaient pouvoir quitter définitivement ce désert, et elle ne voulait pas que le policier trouve sa baguette. Il sortit des clefs de ses poches et en inséra une dans la serrure. Il la poussa doucement à l'intérieur puis referma et revérouilla la porte. Il alla alors en face d'elle (au fond du couloir à gauche) et fit de même pour Ginny.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Ven 16 Fév - 5:05
Terrifiée. C'était le meilleur mot pour décrire l'émotion que Ginny ressentait en ce moment, bien que c'état trois fois pire que d'être terrifiée. Elle tâchait de contrôller le tremblement de ses jambes alors qu'elle avait l'impression que les battements de son coeur s'entendaient dans tous le village. *Fais-lui confiance. Obéir au policier n,est pas tout à fait ce que tu veux faire, mais Sammy te dit que ça serait dans ton avantage et, comme tu ne connais rien de cet endroit, suis donc son conseil et laisse toi enfermée jusqu'à ce qu'elle te dise comment sortir d'ici* Sitôt la porte refermée sur elle, elle attendit impatiemment tout en gardant un air neutre qu'il s'éloigne d'elles pour que Samantha puisse enfin lui expliquer ce qui se passait
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Ven 16 Fév - 5:39
Désespoir / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Gary Jones était quelque part bien au creux dans le noir et ne voulait pas en sortir. Il sentait une douleur physique qui l'attendait, mais pas juste ça. Quelque chose d'autre. Quelque chose qui avait rapport avec
(UN AUTRE PERDANT)
ce matin. Quelque chose qui avait rapport avec
(UN AUTRE PERDANT)
leur vacances. Il s'était saouler, il croyait. Il pensait que sa femme, Éliane, devait lui en vouloir pour s'être saouler, mais ça n'expliquait pas complètement à quel point horrible il se sentait...
Gary tenta de se pousser encore plus dans le creux et le noir, mais des mains le prirent par les épaules et commencèrent à le secouer. Chaque secousse lui envoyait d'horrible éclairs de douleur dans la tête.
" Gary! Gary, réveille-toi! Tu dois te réveiller! "
Éliane le secouait. Était-il en retard pour le boulot? Comment pouvait-il être en retard pour le boulot? Ils étaient en vacances.
Puis, bigrement forts, un coup de feu se fit entendre. Une pause. Puis deux. Une autre pause. Puis trois!
Ses yeux s'ouvrirent et il se jeta en position assise, avec, pour un moment, aucune idée d'ou il était et ce qui se passait, ne sachant seulement que sa tête lui fesait terriblement mal. Éliane le regardait, les yeux grands ouverts et terrifiés.
Il tenta de se mettre sur ses pieds mais ils ne le supportèrent pas. Il s'écroula au pied de son lit (sauf que c'était un lit simple avec d'horribles et sales draps blancs), et resta accoté sur ses genoux et ses mains un moment. Un autre éclair de douleur se fit sentir dans sa tête et il avait l'impression qu'elle était sur le point de se fendre en deux. Puis il regardait ses mains aux travers ses cheveux gras et sales. Il y avait du sang sur ceux-ci. Les regardant, il repris soudainement
(Éliane oh Dieu attrape David avant qu'il ne tombe des escaliers)
conscience d'ou il était et de ce qu'il fesait ici. Il y avait eu des cactus bizares, puis un policier les avait fait stationner en bordure de route et les avait ammenés ici. Il avait poussé David en bas des escaliers puis les avait enfermés ici, ensemble, l'homme et sa femme. Le policier qu'il avait rapidement finit par considérer comme fou (sauf que le mot n'était pas assez fort; c'était un lunatique, plutôt) avait tué son petit garçon! Et d'après les coups de feu qu'il venait d'entendre, il semblait qu'il voulait les tuer, eux aussi.
Il parvint avec difficulté à se remettre debout, mais il y parvint. Puis il leva la tête et le policier se tenait debout devant lui, impressionnant avec ses 2 mètres 10 (au moins). Sa femme était à côté de lui, Gary Jones.
Il regarda dans le visage du policier et fut soulagé (même s'il se tenait devant lui à l'intérieur de la cellule, avec la porte ouverte derrière lui) d'y appercevoir presque de l'amitié. Et le plus important, et le plus rassurant, c'était qu'il semblait aussi saint d'esprit. Il ressentit un peu d'espoir un moment et n'associa pas tout de suite la chose qui pressait sur son estomac au pistolet de .45 mm du policier monstrueux. Il pensa plutôt à son père qui avait l'habitude de presser son doigt contre son estomac lorsqu'il lui disait quelque chose d'important du genre; " Si l'un des deux garde ses pantalons, la fille ne tombera jamais enceinte, Gary! "
Il pensait que c'était toujours l'un des doigts énormes du policier jusqu'à ce que Éliane ne se mette à hurler; " Oh non! Oh NON! "
" Que... " commenca Gary. Il ne finit jamais sa phrase.
Le policier venait d'appuyer sur la gachette du pistolet, et il le fit au moins trois fois. Il le fit peut-être plus que cela, mais Gary Jones n'était plus en vie après le troisième coup, alors il ne le sut jamais.