Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Ven 16 Fév - 5:44
Gardant toujours son regard sur le policier, Ginny le vit s'éloigner vers deux autres persommes, prendre son revolver et...elle détourna la tête, ne voulant pas en voir plus. Les détonations qu'elle entendait était suffisantes. L'horreur totale. Elle murmura une prière désespérée envers elle ne savait qui. *Il faut qu'on sorte d'ici avant de...Sammy à l'aide!!! Fait quelque chose bon sang!* Par réflexe, même si l'homme n'était pas proche, elle recula de quelque pas, tremblante de tous ses membres, proche de l'évanouissement
Samantha Desmers 3ème année
Nombre de messages : 822 Age : 34 maison : Serdaigle genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy. Date d'inscription : 25/08/2006
Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Ven 16 Fév - 9:33
Désespoir / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Sammy n'eut que peu de temps pour comprendre ce qui se passait.
Au début, c'était simple... et térrifiant.
Le policier fou s'était dirigée vers l'autre cellule occupée. Pas celle de Ginny, Dieu non, mais plutôt vers celle de la femme et de l'homme. Elle ne pouvait pas voir l'intérieur de celle-ci, puisque la sienne était juste à côté, mais elle était à peu près certaine que la femme était toujours térifiée dans le coin et que l'homme dormait toujours... ce qui était le cas.
Il s'arrêta devant, puis se pencha vers l'avant. Son nez touchait presque les barreaux, et elle put appercevoir un sourire sur ses levres. Il commenca alors ---ou, du moins, c'était ce à quoi ça ressemblait--- à murmurer; à la femme, elle suposait. Elle ne pouvait pas comprendre les mots mais, malgré le sourire toujours présent sur le visage du flic, elle pouvait sentir l'ombre d'une menace dans sa voix. Il recula un peu de nouveau et Sammy entendit ce que criait la femme avec facilité. Après tout, elle le criait.
" Gary! Gary, réveille-toi! Tu dois te réveiller! "
Elle prit plus ou moins conscience de l'emphase que la femme avait mis sur le mot dois, mais elle supposait que cela pouvait n'être qu'elle, qu'après tout ce qu'elle venait de vivre (les cactus dessinés, le chat cloué, le policier fou, les coyotes, les Tak! du policier, leur quasi accident, le chien sur la pancarte, la ville vide, le petit garçon mort, leurs propres emprisonements...), ce ne serait pas surprenant.
C'est à ce moment là que les chose commencèrent à se compliquer. Un peu.
Elle entendit un coup de feu. Elle regarda à travers les barreaux et vit le policier, pointant son pistolet (un bon vieux .45 mm américain) fumant dans les airs. Il venait de tirer au plafond, il semblait. Et il le fit encore. Et encore. Puis, il sortit le trousseau de clefs de sa poche et s'approcha de la porte de la cellule, qu'il ouvra. Elle n'entendit rien un moment (et, à cause d'où elle était placée, ne vit rien non plus), remarqua que Ginny voyait (elle était en diagonale par rapport à la cellule dans laquelle venait d'entrer le policier), et finit par entendre la femme crier de nouveau. Hurler, plutôt.
" Oh non! Oh NON! "
Après, il y eu trois coups de feu, une pause, puis un autre. Elle entendit quelqu'un hurler, et se rendit compte, après que le policier sorte de la cellule et la revérouille, qu'il s'agissait d'elle. Ça lui suffit pour s'arrêter. Elle pouvait entendre des pleurs, à présent. Et il lui semblait très féminins.
*Le salaud a tué le gars et son père, mais il n'a pas tué la mère. J'espère qu'il ne veut pas...* Mais elle ne continua pas le cours de ses pensées, trop horrifiée elle même.
Le policier rangea le pistolet dans sa petite pochette de cuir (la pochette du pistolet, pas du policier), puis s'éloigna de la porte de la cellule de ses voisins (sa voisine seulement, maintenant). Elle se rappellait comment le policier avait dit qu'il allait les tuer; en le disant en même temps que leurs droits. Elle ne savait pas pourquoi, mais ça lui donnait des frissons. C'était d'ailleurs la seconde raison pourquoi elle tremblait tant (la première étant le meurtre de son ex-voisin de cellule, bien sûr).
Les pleurs se fesaient plus forts, à présent, et Sammy pouvait entendre un sanglot ou deux de temps en temps. Le policier ne semblait pas y faire attention, cependant.
" A tué mon garçon, a tué mon maryyyyyyyy! "
Sammy reconnu immédiatement la voix de la femme (comment ne l'aurait-elle pas put?), mais elle était, puisque pleine, absolument pleine de terreur, quelque peu méconaissable.
" Ne me tuez pas! Je ferais ce qu-qu-que vous voudrez, mais ne me tuez pas! "
" Te tuer? Te tuer?! Oh! non, je ne vais pas te tuer, Éliane. Le vrai plaisir n'est même pas encore arrivé. " Puis il partit à rire, ce que Sammy ne l'avait jamais entendu faire auparavent.
*Et c'est sans doute une bonne chose. Sinon, jamais je n'aurais osé me laisser prendre captive. Pas de lui. Pas avec ce rire.*
Il s'arrêta un peu trop soudainement de rire, puis leur dit, comme s'il partait simplement faire l'épicerie pour sa belle petite famille (Dieu!);
" J'ai des commissions à faire. Je vais être de retour d'ici quelques heures, promis. " Puis, d'un sourire plus que charmeur (et le pire c'était que c'était cela le plus horrible; à quel point charmeur était son sourire), il agita la main comme pour leur dire au revoir. Il marcha en direction de la porte par laquelle Ginny et elle étaient entrées et, sans jeter un seul coup d'oeil derrière lui, il l'ouvrit et quitta la pièce.
Après son départ, il y avait principalement un grand silence, brisé seulement par les sanglots et pleurs d'Éliane (c'était ce que le policier l'avait appellé, en tout cas).
*Bon. Mais maintenant que le monstre ---cynique mais si vrai--- est parti, qu'est ce que tu vas faire, hum?* lui demanda Miss Pratico-Raisonable. *Tu as dit que tu as eu la sentation qu'il te fallait te faire faire prisonnière. Maintenant que c'est fait, que dois-tu faire? Si tu ne le sais pas, le policier risque de retourner et bam! bam! bam!, plus d'Éliane, de Ginny ou de Sammy.*
*Et pourquoi ne nous as-t-il pas encore tué, si c'est ce qu'il veut?*
*Parce que ce n'est pas ce qu'il veut.Il l'a dit lui même. Je penses qu'il compte plutôt vous faire souffrir pendant longtemps, longtemps, longtemps. Mais ça ne change pas le fait. Que vas-tu faire pour te ---vous--- sortir de là?*
Et, elle se rendait compte, c'était exactement ça le problème. Elle ne le savait pas. N'avait aucune christie d'idée!
*Bon. Qu'est ce que j'ai comme possibilité? Me procurer les clefs et sortir? Pas bon, ça. Le policier les a sur lui. Dètruire les barreaux? Je ne peux pas faire de magie, et à mains nues c'est plutôt comme genre (*c'était quoi ça?!*) difficile, voir impossible. Qu'ai-je d'autre? Passer au travers des barreaux? Voyons donc! Je dois être plus réaliste! Qu'ai-je d'autre, dans ce cas?!*
Et, elle réalisa avec horreur
(le savon)
, elle ne le savait pas! Elle n'avait pas la moindre idée de
(le savon!)
comment se sortir d'ici. Et si elle ne trouvait pas une solution---
(LE SAVON!!)
Le savon? Le savon? Qu'avait à y voir---
*Dieu du ciel, Sammy! Tu ne penses quand même pas sérieusement...*
Mais elle bloqua le reste. Elle savait ce qu'elle devait faire, à présent. Ou esperait qu'elle savait quoi faire.
" Ginny? Ça te dérange de te tourner, de me faire dos? " Sa voix était étrangement calme et sereine. Sans doute parce qu'elle ressentait un peu d'espoir, elle croyait. Et savez-vous le plus fou de tout ça? C'était sans doute de l'espoir vain. " Il va falloir que je retire mes vêtements ---tout mes vêtements---, et je me sentirais plus confortable si tu ne me regardais pas lorsque je vais le faire. "
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 1:28
[i]Ginny vit le policier partir et se tourna immédiatement vers Samantha. Elles n'avaient que quelques heures pour sortir d'ici avant de très certainnement quitter le monde des vivants. Lorsque Samantha lui dit de se retourner, elle ne se le fit pas dire deux fois. Peu importe ce qu'elle avait en tête, tant que ça leur évitait d'êtres tuées, c,était bon pour elle.[/i *Retirer ses vêtements? À quoi ça va servir?Cherche pas à comprendre. Tout ce qui compte, c'est de sortir d'ici*
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 6:44
Désespoir / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Sammy lanca un bref coup d'oeil à Ginny. Elle s'était retournée. Bien.
Elle se retourna elle même et regarda le robinet un moment. Il y avait pas mal de rouille et de poussière dessus, mais elle n'en prit pas vraiment compte. Ce qui l'intéressait était le savon.
Elle avait de la chance. Le savon était encore neuf, dans son emballage. Elle s'en approcha, enlevant son bandeau en chemin. Elle allait s'occuper du reste àprès.
Il s'agissait d'un type de savon que son père avait (et n'a plus puisqu'il est mort) l'habitude d'appeller savon irlandais. La raison? Simple. Il était vert et, à moins que l'on ne se passe le corps sous l'eau après s'avoir recouvert de savon, on le restait un moment.
Elle le débala puis commenca à enlever ses vêtements. Ce fut plaisant, elle dut l'avouer. Ne plus avoir ce tissu sur le corps à cette chaleur (bon, il y avait de l'air climatisé, mais il ne fonctionnait pas parfaitement bien) la rendait plus libre, plus légère. Ce n'était qu'une impression, elle le savait, mais elle l'accepta tout de même.
Elle prit le savon d'une main (la gauche) et ouvrit le robinet de l'autre (la droite). Elle devait faire vite, sinon il risquait de se passer deux choses;
Elle savait que si elle ne le fesait pas rapidement, elle allait perdre tout son courage et ne rien faire du tout. Mauvais.
Ou, si elle ne le fesait pas rapidement, il se pouvait aussi que le savon seche sur son corps et qu'elle se retrouve coincée. Très mauvais.
Elle posa son regard sur ses vêtements, étalés un peu partout par terre, et décida qu'elle ne voulait pas vraiment se promener nue partout. Elle ferma donc le robinet, posa le savon irlandais sur le bord de celui-ci, puis se pencha et ramassa son linge à la volée. Elle les fit passer par les barreaux et retourna au robinet. Toujours nue, elle se retourna et vit que Ginny ne s'était pas retournée. Toujours bien. Un sourire se traca sur son visage et elle n'y fut pour rien, cette fois.
Elle repartit le robinet, reprit la barre de savon et la mouilla sous l'eau du robinet. Éliane, sa voisine de cellule (qui était présentement enfermée seule avec le cadavre de son mari), avait cessé de sanglotter. De pleurer, aussi.
Elle commenca à se savonner, esperant du plus profond de son âme qu'elle fesait ce qui se devait.
Sinon, elle allait les mettre dans de beaux draps.
Le policier sortit de l'édifice de ville rapidement. Il sortir les clefs de sa poche et ouvrit la porte de la même voiture de police qu'il avait utilisé pour ammener les fillettes auparavent. Il se sentait incroyablement bien. Après tout, il venait de faire ce qu'il devait faire. Un léger vent s'était levé depuis tout à l'heure. Le sable s'agitait incontrôlablement dans les airs.
Il se sentait bien, vous voyez. Non seulement venait-t-il de faire ce qu'il devait faire mais il avait aussi des choses à faire. Des commissions, il leur avait dit. Et il allait le faire, les faire. Mais pour l'instant, il ne fesait que taper sur le volant avec sa main gauche, comme s'il suivait le rythme de la musique. Parce qu'il suivait le rythme de la musique, plutôt. Dans sa tête.
" J'ai des yeux à l'arrière de la tête. " il dit à la voiture vide. " En fait, j'ai des yeux à peu près partout. "
Il souriait toujours lorsqu'il quitta la ville à une vitesse au dessus de 150 kilomètres par heure.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 6:51
Toujours tournée, Ginny tendait l'oreille aux bruits que faisait Samantha, esseyant de deviner ce qu'elle avait en tête *Mais en quoi enlever ses vêtements vont être utile mer**. Ça va tout de même pas l'aider à ouvrir la porte ou à passer à travers les barreaux? Samantha Desmers, sors-nous d'ici en vie et je te serai redevable à vie* Toujours tournée, elle prit plusieurs profondes respiration et sentit ses muscles se détendrent peu à peu
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 7:37
Sammy était prête à passer au travers des barreaux.
La cellule avait été construite dans une ville minière; elle avait donc été créé pour y enfermer, principalement, des hommes plutôt massifs (il y avait de quoi. les miniers du temps ne possédaient pas de machines. et les sorciers n'avaient pas besoin d'exploiter les mines. alors on prenait les hommes les plus costaux de la région et hop! la mine est opérationnelle). Pas des filles (FILLETTES!, avait hurlé précedement le policier) de 14 ans qui se fesaient petites pour leur âge. Et, avec beaucoup de savon et de chance, elle pouvait peut-être y arriver.
Le savon pour que son corps puisse glisser plus facilement au contact des barreaux. La chance pour qu'elle s'y prenne dans la bonne position et qu'elle ne reste pas prise en chemin. D'ailleurs, elle n'allait pas vraiment passer au travers des barreaux; elle allait plutôt passer entre les barreaux.
Sammy commenca donc par s'asperger le visage et les cheveux d'eau. Elle rempli ses mains d'eau de nouveau et l'éclaboussa sur son visage.
Sa tête. C'était là qu'elle allait soit échouer ou réussir, elle le savait déjà. Sa tête. C'était la partie de son corps la plus large, et elle allait avoir du mal à la glisser entre les barreaux. Pour le reste, avec le savon, ça allait sans doute ne pas être problématique, mais pour sa tête, pas sûr. Sammy ne croyait d'ailleurs pas que le crane était très facilement écrasable sans être endomagé.
Sammy prit le savon irlandais et commenca à se savonner. Elle commenca par les parties les moins importantes et les plus faciles à passer (ses orteils et ses doigts, puis ses jambes et ainsi de suite), puis finit par les plus importantes et les plus difficiles, comme sa tête (pour donner moins de temps au savon de secher sur celles-ci).
Elle l'apporta avec elle puis, rapidement (elle n'avait pas le choix), elle traversa la cellule jusqu'aux barreaux. Ils étaient tous verticals et il devait y avoir douze centimètres d'espace entre chacun.
*Suffisament,* elle pensa. *Jusqu'à ce que je me rende à la tête.*
Effectivement, sa tête fesait près de 14 centimètres de large et---
*Vite! Dépeche-toi! Ne penses pas et espere. Tu as eu une sentations tout à l'heure. C'est le temps de vérifier si elle était bonne. Vite!*
Recouverte de savon vert sur tout le corps, elle prit le savon mouillée et le frotta rapidement sur les deux côtés de deux barreaux voisins. Elle laissa tomber le savon et passa l'une de ses jambes entre les barreaux. Puis, elle sortit son bras droit et elle arriva au corps. Elle parvint à se rendre à la moitiée facilement. Elle sentait sa poitrine s'écraser (pas étonnant, considérant les circonstances) et parvint à glisser son autre jambe par l'ouverture. Elle sortit finalement la totalité de son corps et posa les deux bras sur les barreaux à l'exterieur de la cellule. Elle se poussa alors de toute ses force. Il ne restait plus que sa tête à faire passer, à présent...
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 7:42
Au bout de quelques minutes, n'y tenant plus, Ginny se retourna. Ce qu'elle vit lui coupa le souffle. Samantha était dans le couloir, mais sa tête était toujours coincée. Comme elle ne l'avait pas vu, elle se retourna de nouveau rapidement, ne voulant pas qu'elle se sente gêneé *Comment elle a fait ça? Faut vraiment que je lui demande...* Un mince sourire se dessina sur ses lèvres à la pensée qu'elles allaient bientôt sortir d'ici
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 8:12
Sa tête. Sa maudite tête.
Jusqu'à ce qu'elle se rende à sa tête, elle n'eut pas de difficulté, mais lorsqu'elle y fut, elle n'y parvint pas très bien. Pas du tout.
Ses machoires s'entrechoquaient et lui écrasait le derrière de la tête. La panique et la pression sur ses machoires lui embrouillaient la vision. Elle avait fait passer sa tête jusqu'au 4/9, mais maintenant, elle était prise, et il n'y avait aucune chance qu'elle puisse faire passer ses oreilles en plus de ça. Elle devait faire demi tour, mais elle n'était pas sûre qu'elle pouvait faire demi tour, ses mains étant toutes les deux sorties et l'une d'entre elle écrasé sous elle et---
*Dieu, aidez-moi,* elle pensa, et parvint, sans doute à cause de sa panique, à se souvenir d'à quel point Sue accordait une grande importance à la prière, à quel point sérieux il était, tirant sur la main d'un de ses membres simplement parce qu'il n'avait pas prié lorsqu'il le lui demanda. Ça ne lui empêcha pas de le faire elle même, cependant. *Aidez-moi s'Il vous plaît, ne me laissée pas coincée, aidez-moi.*
Il ne se passa rien, bien entendu.
Elle resta simplement coincée, la tête lui fesant de plus en plus mal. Elle était bel et bien prise, à présent, et elle ne pouvait ni continuer ni faire demi tour. Une pensée horrible lui traversa alors l'esprit, et c'est ce qui lui permit de continuer.
Elle se vit, quelques heures plus tard, souhaitant mourir tant elle avait mal à la tête, mais n'étant pas morte, regardant la porte alors qu'elle s'ouvrait et voyant le policier entrer dans la pièce. Le policier, le visage crispé de rage, se demandant comment elle avait put oser. Comment elle avait put oser! Puis il allait le lui faire payer, tuant sans doute Éliane puis Ginny, les torturant aussi devant elle qui, elle-même souffrant au martyr, allait bientôt connaitre son tour...
Elle se servit soudainement de toute la force qui lui restait dans les bras et sentit sa tête recommencer à bouger. Elle était presqe rendue jusqu'aux oreilles lorsqu'elle entendit un grognement. Elle cessa de se pousser vers l'exterieur avec ses bras et tenta de tourner les yeux vers la source du grognement. La porte, elle pouvait faiblement voir (à cause des larmes de douleurs qui lui coulaient le long du visage), était entrouverte et dans le couloir, à une vingtaine de mètres d'elle, se trouvait un coyote. Un de ces coyotes ridicules (mais, elle ne savait pas trop pourquoi, elle ne le trouvait pas si ridicule que ça, en ce moment), qui semblait avoir été dessiné au pastel.
Il était d'ailleurs maigre. Et il semblait horriblement affamé.
*La seule raison pourquoi je ne suis pas encore morte c'est parce qu'il ne s'attendait pas à trouver de la nourriture si facilement. Mais il va bientôt charger et, si je ne suis pas de retour dans ma cellule ou que je n'en suis pas sortit totalement, je peux dire au revoir à Ginny et Éliane une bonne fois pour toute. Dieu!*
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 21:49
Le coeur battant à tout rompre, Ginny entendit un grognement et, sentant son coeur se serrer dans sa poitrine, elle se tourna vers la source du bruit et reconnut un "coyote." bien que ça ne ressemble pas à un véritable coyote "Heu...Sammmy?"lui dit-elle sans se retourner dans sa direction"Si tu veux qu'on reste en vie, tu devrais peut-être te dépêcher..." La bouche ouverte en une expression de terreur, elle ne pouvait détourner son regard de la chose qui était supposée être un coyote
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 23:36
La première chose qu'elle pensa fut que la fille était devenue folle.
Éliane pleurait toujours lorsque le policier quitta la pièce. Elle était tourmentée, vrai, mais elle parvint malgré tout à entendre, tout à fait clairement, ce que dit la plus jeune des deux filles (il lui semblait qu'il s'agissait de la plus jeune, en tout cas).
" Il va falloir que je retire mes vêtements ---tout mes vêtements---, et je me sentirais plus confortable si tu ne me regardais pas lorsque je vais le faire. "
Pas de doute, elle était devenue folle. Et qu'est ce que c'était que ça? Le bruit d'un robinet qui coule, il lui semblait. Elle allait se laver dans sa minable petite cellule, c'était donc ce qu'elle allait faire?
*Ouais, elle veut se faire belle avant que le policier revienne pour que---* Mais elle refusa de continuer dans cette direction, tant ce qu'elle était sur le point de penser était horrible.
Quelques secondes plus tard, le robinet se ferma, et elle commenca à douter ce qu'elle avait rapidement décider de conclure. Le robinet n'avait pas été ouvert assez longtemps pour qu'elle ait le temps de se laver. Les mains, peut-être, mais...
Le robinet s'ouvrit de nouveau et elle s'approcha, les yeux toujours tout rouges, du mur qui la séparait de la jeune fille (*elle a onze ans, au plus,* elle pensa). Éliane commenca à entendre des splatch alors qu'elle posa son oreille droite sur le mur.
*Plus de doute, maintenant. Elle est bel et bien en train de se laver. Et elle est folle.*
Mais l'était-elle? L'était-elle vraiment?
*Bien sûr qu'elle est folle. Elle se lave, sapristi, se lave. Que va en penser le policier lorsqu'il vera qu'elle s'est lavée, hum? Que va-t-il en penser?*
Mais si le policier ne la voit pas, si elle est déjà partie lorsqu'il arrivera? Qu'est ce que tu vas en penser? Qu'elle est folle? J'en doute.
*Si elle est déjà partie? Voyons, comment pourrait-elle partir? Elle est dans une cellule, bon sang!*
Oui, mais n'y avait-il pas quelque chose d'étrange à propos de ces splatch?Quelque chose d'é---
Elle venait d'entendre quelque chose, elle en était sûre. Des pas. Mais le robinet coulait toujours, si? Oui. Alors comment se fesait-il qu'elle entendait toujours des pas?
Elle s'éloigna du mur et s'aprocha plutôt des barreaux de sa cellule. Elle pouvait voir le devant de la cellule de sa jeune voisine mais rien d'autre. Oh, bien sûr, il y avait celui de la voisine de face de sa voisine à elle (Ginny, la plus jeune l'avait nommé), mais elle s'était retournée comme la jeune le lui avait demandé, alors il n'y avait rien d'intéressant là.
Elle fut sur le point de retourner vers le mur lorsqu'elle vit une jambe ---une jambe, sapristi!--- sortir d'entre les barreaux (qu'elle ne voyait pas). Puis un bras, puis...
*Dieu! comment elle fait ça? Comment peut-elle être en train de sortir de---*
Rapidement, la quasi totalité de son corps était sorti, mais sa tête était restée derrière. Comme si---
*Elle s'est savonée pour mieux passer au travers des barreaux! Voilà pourquoi elle s'était totalement déshabillée! Mais là...*
Sa tête était toujours prise, il semblait. Et était-ce elle ou elle pouvait entendre...
un grognement.
Elle se retourna et fut tellement surprise qu'elle ne fut même pas capable d'hurler.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Sam 17 Fév - 23:44
Le regard toujours rivée sur ce qui était supposée être un coyote, Ginny hurla en sirection de Samantha "Dépêche! Je te jure que si on meurt ici, je te hanterai sans arrêt." Tâchant de se calmer,hurler ne servant à rien, elle lui dit plus calmement, se forçant à garder son calme: "Vas-y. Je sais que tu peux le faire Sammy. Tu t'en es toujours sortie non? Vas-y je t'en supplie..." *Il faut qu'elle réusisse. Sinon, on est vraiment mortes*
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Dim 18 Fév - 1:45
La base orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Le lion littéraire, cela étant comment aimait se faire nommer Johnny Smith par la presse, se promenait sur sa nouvelle moto (une Harley-Davidson toute équipée) sur l'autoroute 50 au centre du Nevada, aux États-Unis, ses longs cheveux gris tombant sur le dos de sa veste de cuir. Il avait commencé en allant à 120 km/h mais, après un moment, il abaissa sa vitesse. La route, depuis qu'il avait commencé à l'emprunter il y a plusieurs heures et plusieurs kilomètres de ça, était quasiment totalement déserte, celui-ci n'ayant rencontré que 3 voitures depuis tout ce temps (tous en sens inverse, bien sûr), mais il avait eu un présentiment, un mauvais présentiment, et il décida qu'il fallait mieux ne pas prendre de chance.
Il rallentit donc sa moto à 90 à l'heure. Ce fut à ce moment qu'il remarqua quelque chose d'étrange.
Les cactus. Il y en avait de temps en temps depuis son départ, il se souvenait, mais là, il devait y en avoir près de 140 visibles à sa droite et près de 115 à sa gauche. Sauf que ce n'était pas tellement ça qui retirait quasiment toute son attention. Un léger vent s'était levé, agitant le sable, et il se frotta les yeux pour être sûr que ce n'était pas un tour de son imagination.
Il ne le fit qu'une fois, cependant. Il avait une très forte aptitude à voir les moindres détails de ce qui l'entrourait, aptitude qu'il avait déveloper en devenant écrivain, et il était certain qu'il ne fesait pas d'erreur dans ce qu'il vit, cette fois. Comme toujours.
Ce qu'il vit fut que les cactus étaient dessinés (dessinés? ils semblent dessinés, mais ils ne peuvent pas être dessinés, si?) en trois couleurs; vert, vert lime et lime. Ces trois couleurs, et rien d'autres. Ainsi qu'ils étaient disproportionnés. Ou qu'ils ne projetaient pas d'ombre au sol. Mais, surtout, qu'ils étaient bel et bien là, en trois dimensions et là, bien qu'ils semblaient plus dessinés qu'autre chose. Dessinés, merde!
Il ralentit puis arrêta sa moto. Il avait beau ne pas vouloir croire ce que lui disait les yeux, il y croyait. Et il voulait arrêter d'y croire. Alors rien de mieux que d'en toucher un soi-même et de se rendre compte qu'ils ne sont pas réels, qu'ils ne furent qu'un tour de son imagination, qui était fatiguée de se promener dans le desert en moto.
Il enleva son casque (de moto) et se mit debout sur le bord de la route. Il placa le casque sur le banc (de la moto), puis commenca à marcher en direction de l'un des cactus. Il pensait qu'il ne s'était jamais aussi fatigué et hors de son élément de toute sa vie. Et il ne pensait plus que son idée d'écrire un livre sur son voyage au travers du désert du Nevada en moto avait tellement été une bonne idée.
Il s'approcha lentement, la main au dessus de ses yeux pour mieux voir le cactus au soleil (le casque avait été très utile pour faire exactement ça). Il hésita un peu à l'avant de celui-ci puis le toucha.
" Aie! "
Il avait retiré son doigt rapidement et le regarda. Une goutte de sang coulait à présent d'un (tout) petit trou sur celui-ci. De plus, lorsqu'il releva les yeux, il vit que le cactus n'avait pas changé d'une épine.
*Oh Dieu! C'est vraiment...*
Il ne cessait de regarder tout autour de lui pour mieux prendre en compte ce qu'il y voyait tandis qu'il pensait et cessa de faire quoi que ce soit dans l'espace d'un instant.
Il y avait une voiture de police presque neuve mais avec les pneus pas mal usés et vide stationnée derrière sa moto. Un policier qu'il pouvait quasiment qualifier de géant se trouvait à côté de sa Harley.
Éliane ne resta pas sur le point d'hurler un long moment.
Elle (Dieu! dégeut!) prit la ceinture que portait toujours son mari et, avec celle-ci dans les mains, elle sortit ses bras le plus loin qu'ils ne pouvaient aller sans bloquer, ce qui veut dire presque aux trois quart (*Et la fille est presque entièrement sortie de cette manière,* elle pensa avec presque de l'envie).
Le coyote (mais ça ne peut pas être un coyote ça!) avait commencé à marcher vers la cellule de la jeune fille dont la tête était toujours bloquée. Il semblait plutôt en mauvais état, maigre et affamé. Elle attendit qu'il se trouve devant sa cellule (le pauvre ne lui accordait pas la moindre attention) et le fouetta de toute ces forces avec la ceinture. Il fut projeté sur le côté et, lorsqu'il se releva, il grognait de plus belle et fonca sur elle. Elle remit ses bras dans la cellule et il s'assoma sur les barreaux. Elle continua alors à le fouetter, mais il ne cessait d'essayer d'attraper la ceinture avec ses dents et Éliane était consciente qu'elle ne parviendrait pas à le distraire longtemps.
" Petite! " Elle lanca. " DÉPECHE-TOI! Je ne vais pas pouvoir le retenir longtemps! "
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Dim 18 Fév - 1:52
*Quelqu'un svp...n'importe qui...sammy dépêche-toi....vite!!!!* Lorsqu'Éliane commença à distraire le supposé coyote, elle crut à un miracle. Sous l'effet du stress, elle serrait les poings tellement fort que ses ongles rentraient dans sa peau, mais concentrée sur la femme et le "coyote", elle ne sentit même pas la douleur "Sammy, pense à ce qui va nous arriver si tu n'arrives pas à sortir ta tête de là. Soit tu te fais dévorer par..par ça ou bien tu survis par miracle, le policier revient et on se fait tous tuées."
Samantha Desmers 3ème année
Nombre de messages : 822 Age : 34 maison : Serdaigle genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy. Date d'inscription : 25/08/2006
Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Dim 18 Fév - 11:23
Désespoir / ??? / ??? / 3e année de Sammy
" Vas-y. Je sais que tu peux le faire, Sammy. Tu t'en es toujours sortie, non? Vas-y, je t'en supplie... "
Si Ginny ne lui avait pas dit cela, elle serait très certainement morte, à présent. Tout l'espoir qui lui restait s'était évanoui lorsqu'elle apperçut du coin de l'oeil le coyote, mais à cause de cela, elle continua de toute façon. Elle ne considérait pas ses chances élevées, les considérait même presques nulles, mais elle continua quand même.
Elle poussa de nouveau avec ses mains, de toute ses forces. Il ne se passa d'abord rien, puis elle sentit à nouveau, lentement, si lentement, sa tête se remettre à avancer entre les barreaux. Il y eu un terrible moment où elle s'arrêta avec ses orreilles complètements écrasées sur les deux côtés de sa tête et la pression buchant sur ses machoires, un terrible moment qui fut jusqu'à présent la pire douleur physique de toute sa vie (par comparaison, le doloris créait des chatouillements). À ce moment elle était certaine qu'elle allait rester là où elle était et qu'elle allait mourir d'agonie, comme un juif par un étrange système de torture, lors du temps des nazis. En fait, elle voulait mourir d'agonie; l'agonie était tout simplement trop grande. Puis elle poussa encore un peu plus avec paumes, ses yeux dans les airs regardant le plafond de béton avec une concentration elle même agonisante, et lanca un petit et soulagé gémissement alors que sa tête se mit de nouveau en mouvement. À présent avec le 6/9 de tout son crane hors de la cellule, elle parvint à sortir le reste de sa tête avec assez de facilité. Il s'écoulait un peu de sang d'une de ses oreilles, mais elle était sortie. Elle avait réussi. Nue, encore couverte du savon mousseux vert (qui se fesait toujours visible), elle se mit totalement debout. Un éclair de douleur monstrueux se rendit jusqu'à sa tête (à présent plus faible... un peu comme un doloris).
Le coyote était, pour le moment, le moindre de ses problèmes. La femme (Éliane, si le policier l'avait bel et bien nommée par son vrai prénom) l'occupait avec sa ceinture (ou était-ce bien la sienne?).
" Sors d'ici tout de suite! " lanca Éliane, la voix pleine d'angoisse (après tout, sa vie en dépendait aussi). " Sors d'ici avant qu'il ne t'attaque! "
Le coyote, cependant, ne lui accordait pas la moindre attention. Ce qui fesait son affaire. Mais elle savait qu'elle n'avait pas beaucoup (plutôt très peu) de temps. Elle se pencha et rammassa sa petite pile de vêtements qu'elle avait prééablement sortie de la cellule. Elle lanca un bref coup d'oeil à Ginny et;
" Je serais vite de retour. "
Toujours nue, elle traversa le couloir à la course, vêtements toujours en main, sans se retourner une fois.
Le coyote ne se rendit compte de rien. Surout pas lorsqu'Éliane lacha la ceinture.
Alors que Johnny Smith, Le lion littéraire, s'éloigna des cactus qui n'étaient rien d'autre que très étranges, il vit que le policier, à présent derrière sa moto (il était sur le côté un moment avant), qui écrivait d'ailleurs dans un carnet le numéro de plaque de sa Harley, était le plus gros policier qu'il avait vu de toute sa vie. Il avait eu l'impression qu'il était énorme. Il avait eu tort. Il s'agissait d'un monstre. Près de 2 mètres 4 (il était très apte, comme vous le savez déjà, à voir les moindres détails de ce qui l'entourait) et plus de trois cent soixante-dix livres. Majoritairement en muscles, en plus de ça.
" Bon après-midi, officier. " il dit.
" Monsieur, savez-vous que stationner un véhicule sur le bord d'une autoroute est contre la loi? " le policier demanda sans lever les yeux de son carnet.
" Non, mais je ne penses pa--- " ---pas que ça peut être un problème sur une autoroute aussi déserte que celle-ci avait été comment il avait eu l'intention de finir sa phrase avec un hautain "Comment ose tu questionner mon jugement" ton de voix, mais il vit quelque chose qui le fit changer d'avis. Il y avait du sang sur les manches du chandail du policier ainsi que sur le devant de celui-ci, et beaucoup, en plus de ça, sechant en donnant une hideuse couleur marron clair. Le policier venait probablement de dégager de la route un gros animal (chevreuil ou coyote ou quelque chose qui se trouvait dans le coin) il y a pas longtemps. Cela expliquait et le sang et la mauvaise humeur. Le chandail semblait d'ailleurs en piteux état, comme s'il n'allait jamais pouvoir être utilisé de nouveau.
" M'sieur? " demanda le policier. Il avait finit depuis un moment d'écrire le numéro de la plaque mais regardait toujours la moto, ses sourcils légèrements relevés et sa bouche formant une étrange petite grimace. C'était comme s'il ne voulait pas regarder le propriétaire de la moto (Le lion littéraire!), sachant déjà que ça le rendrait encore plus de mauvaise humeur. " Vous disiez? "
" Rien, officier, " lui dit Johnny. Il parlait avec un ton aussi neutre que possible. Il ne voulait pas vexer le policier qui passait clairement une mauvaise journée (*et je pari qu'il a remarqué les cactus, lui aussi*).
Toujours les yeux sur la moto, le carnet toujours dans les mains, le policier dit: " Et savez-vous aussi qu'il est interdit de quitter une autoroute à pied? Savez-vous ça?"
" Non, je suis désolé, "
" Eh bien, ça l'est. Maintenant, je crois que je vais vous laisser partir... " Il souleva finalement les yeux vers Johnny, le regardant, ses yeux scrutant les détails de son visage. " ... partir avec un avertissement mais... "
Il laissa sa phrase en suspens, les yeux à présent aussi gros que ceux d'un enfant qui aurait eu accès illimité à des bonbons de toute sorte. Johnny connaissait se regard, mais il ne s'était jamais attendu à le voir ici dans le desert du Nevada.
*Un fan,* il pensa. *Je suis en plein millieu de nul part et j'ai rencontré un fan.*
" Merde... " le policier murmura. Sa main droite, celle ne tenant pas le carnet, se rendit à son menton et il commenca à se le frotter avec le même air étonné que tout à l'heure. " Merde! "
" Qu'y a-t-il, officier? " demanda Johnny (vraimentLe lion littéraire, lui avait prouvé le policier). Il était en train, bien qu'avec un peu de difficulté, d'essayer de ne pas sourire. Une chose n'avait pas changé avec les années (il allait bientôt avoir 54 ans... le 25 Février prochain, en fait): il aimait se faire reconnaitre. Il aimait vraiment ça.
" Vous êtes... JohnnyCarverSmith! " haleta le policier, le disant en un seul mot, comme s'il avait vraiment un seul nom. Le policier avait commencé à sourire lui même. " Je veux dire... tu l'es, n'est ce pas? Celui qui a écrit 'La Zone de Non Retour' et 'Le La-Li-Lu-Le-Lo'? Wow, je suis debout en face de celui qui a écrit 'La Zone de Non Retour'!!! " Puis il fit quelque chose que Johnny trouva quelque peu touchant: le policier tenda le bras pour toucher la veste de cuir de Johnny, comme pour se prouver qu'il était bel et bien là. " Wow! "
" Eh bien... oui. Je suis Johnny Smith. " répondit Johnny avec le ton modeste qu'il réservait pour ces occasions (et seulement pour ces occasions). " Bien que je dois dire que je n'ai jamais été reconnu par quelqu'un qui était presque sur le point de me donner une contravention. "
" Oh, oublit ça! " le policier lui dit, tendant la main vers l'avant pour la lui serrer. Un moment avant que Johnny ne la prenne, il apperçut qu'il y avait aussi du sang à moitié sec sur sa main. Il tenta de garder son sourire lorsqu'ils se les serrerent, mais ce fut difficile. *Et je vais avoir ça sur moi jusqu'au prochain village, que je ne verrai que d'ici quelques heures, si je roule rapidement.*
" Vous êtes l'un de mes écrivains favorits... et 'La Zone de Non Retour' est l'un des meilleurs livres sur la seconde guerre mondiale au monde, je peux vous le dire. "
Il lacha finalement la main de Johnny. Le lion littéraire voulait regarder s'il y avait beaucoup de sang ou pas, mais ce n'était pas vraiment le temps, alors il patienta. Pendant ce temps, le policier rangeait son carnet dans l'une des énormes poches de son chandail en ruine.
" Que faites-vous donc ici, en plein désert du Nevada? Je pensais que vous viviez en Ohio. "
" Je vis en Ohio, mais... "
" Un nouveau roman? Sur un homme qui vit dans le desert? " Le policier semblait excité. Johnny lanca un bref coup d'oeil sur le chandail du policier (en très mauvais état à cause du sang) pour la petite plaque qui disait son nom, mais il n'y en avait pas.
" Un nouveau livre, mais je ne crois pas que ça va être un roman. Je peux te poser une question? "
" Oui, bien sûr, mais je devrai être celui qui pose les questions. J'en ai des billions. Je veux dire... dans le millieu de nul part et rencontrer... Wow! "
Johnny sourait à nouveau. Il fesait extremement chaud et il voulait reprendre la route, mais il était difficile de ne pas se laisser emporter par l'entousiaste débordant du policier.
" Comme tu sembles connaître mes oeuvres, j'aimerais savoir si tu aimerais que je fasse un livre sur la vie contemporaine en Amérique. "
" Par toi? "
" Par moi. Un livre que je pourrais nommer... 'Voyager avec Harley'. "
Il s'attendait à ce que le policier semble embarrassé ou qu'il se mettre à rire comme à la fin d'une bonne blague. Le policier ne fit ni l'un ni l'autre. Il semblait enchanté. Et c'est pour ça que Johnny ne le vit jamais venir.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Dim 18 Fév - 20:28
Ginny sentit le noeud qui lui tordaut l'estomac se désserer lorsque Samantha fut partie. Elle avait confiance en elle. Sammy avait une idée pour les sortir de là et elle ne tarderait certainnement pas à mettre son plan à éxécution. Elle dirigea son regard sur Eliane "Merci"lui dit-elle d'un ton d'où perçait la reconaissance."Merci beaucoup." *Et maintenant, prochaine étape, sortir d'ici. Sammy, dépêche-toi*
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Lun 19 Fév - 0:23
Désespoir / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Le corps du petit garçon
(UN AUTRE PERDANT)
n'était plus là, et c'était déjà ça. Elle avait refermé la porte derrière elle, au cas ou le coyote déciderait finalement qu'il en avait assez de faire de la lutte avec une ceinture, et tenta de trouver un plan pour les sortir de là. Sammy avait beau ne plus être prisonière, Ginny et Éliane étaient toutes deux toujours derrières les barreaux, et il n'était pas question (vraiment, vraiment pas) qu'elles sortent comme elle l'avait fait. Elle était jeune et petite pour son âge et avait eu toutes les difficultés du monde à y parvenir, donc les deux autres n'auraient aucune, absolument aucune, chance. Que restait-il? Se servir de magie pour les sortir? Elle savait qu'elle et Ginny, pour l'instant (et elle ne voulait pas vraiment savoir combien de temps pour l'instant voulait dire), n'en étaient pas capables. Quoi, alors? La sorte de préssentiment qu'elle avait eu lui avait permit de se sortir, elle, mais elle ne lui donnait aucune indication sur comment les sortir, elles.
Un son mat se fit en tendre de derrière la porte. Apparament, le coyote (plutôt en retard) avait foncé dans la porte pour essayer de la rejoindre, mais n'avait rencontré que le bois dur de celle-ci. Un hurlement animal (le coyote, sans aucun doute) se fit alors entendre. Comme s'il venait de se rendre compte qu'il venait d'avoir été berné. Et qu'il n'aurai dans doute pas de repas de sitôt (et peut-être aussi plus jamais, si le policier le trouve).
Il y eu un autre son mat (boum!) lorsqu'il fonca de nouveau dans la porte. Puis un troisième. Il ---ça--- hurla de nouveau de desespoir.
Des frissons se formaient à présent sur ses bras, et elle se rendit compte que l'air climatisé était beaucoup plus fonctionnel ici que dans le couloir où était leurs cellules. Il y fesait même frais. Elle commenca donc à se revetir, remetant aussi de nouveau le bandeau noir pour ne pas qu'elle ait de sueur dans les yeux lorsqu'elle allait repartir dehors.
Toujours sans savoir comment elle allait sortir Ginny et Éliane de là, elle quitta l'Édifice de Ville.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Lun 19 Fév - 0:53
De tout son coeur, Ginny espérait que le "coyote"ne songe pas à s'approcher d'elles. Par mesure de prudence, elle recula contre le mur, regardant toujours Éliane, une immense reconnaissance se lisant sur son visage. Sans elle, qui savait ce qui serait arrivée à Sammy. Respirant profondément afin de garderson calme, elle enleva son manteau, qu'elle n'avait même pas pensé à enlever, et l'attacha autour de sa taille, découvrant son uniforme. En silence, elle attendit la suite des évènements
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Lun 19 Fév - 5:43
La Base Orange / ??? / ??? / 3e année de Sammy
Le policier regarda Johnny (Le lion littéraire) avec respect un moment de plus puis posa son regard sur la moto. Sa main était de nouveau sous son menton et il semblait en train de considérer si ça pourrait bel et bien fonctionner. Johhny osa quitter le policier des yeux un instant et regarda la main que le policier avait précédement serrée. Il y avait du sang dessus, et beaucoup, en plus de ça, avec même un peu sous ses ongles. Uck!
Puis il reposa le regard sur l'énorme policier blond qui finit par reposer lui même son regard sur Johnny. Il lui dit ce que Johnny avait lui même pensé peu de temps avant de voir ces cactus et de faire la rencontre d'un fan (le policier); " Ça pourrait marcher, " il dit. " mais il faudrait que la page couverture ai comme fond une photo de votre moto, là. Une photo sérieuse, pour que vos lecteurs ne pensent pas que vous écrivez sur un sujet que vous ne connaissez pas. "
" C'est ça! " s'écria Johnny, presque incapable de ne pas donner une tape amicale dans le dos du policier. " C'est ça qui risquerait de tout faire foirer, que mes lecteurs pensent que c'est une... une blague. La page couverture doit être créée pour qu'elle semble sérieuse... peut-être même avec un air sinistre... avec la moto, dont la couleur aurait presque toute été tournée au jaune avec photoshop. Assise sur une autoroute en plein millieu d'une autoroute dans le desert du Nevada (*où il n'y a pas de cactus comme cela, bien sûr*) ou bien même en plein millieu du desert... son ombre allongée sur le côté... " L'absurdité d'avoir une conversation ici, avec un énorme policier fan de ses oeuvres qui avait failli lui donner une contravention, ne suffit pas à le rendre moins excité.
Et, une fois de plus, le policier lui dit exactement ce qu'il pensait.
" Non! Dieu non! Il faut que ce soit vous! "
" En fait, je penses cela, moi aussi, " lui répondit Johnny... ce qui était d'ailleurs vrai. " Assis sur la moto... peut-être ici, en plein millieu de ce desert... "
" ... et réel. " ajouta le policier. Un instant, il regardait Johnny, puis l'instant d'après, il regardait de nouveau la moto. " Réel, naturel. Pas de sourire. Que tu n'oses pas sourire, Mr. Smith. "
" Pas de sourire, " acquiessa Johnny, pensant; *Ce gars est un génie.*
" Et un peu distant. " ajouta à nouveau le policier. " Regardant au loin. Comme si vous pensez à tout les kilomètres que vous avez parcourut--- "
" ---et tout les kilomètres qu'il me reste à parcourir. " Johnny regarda au loin, comme s'il voulait à présent le faire pour de vrai.
" Oui, les deux, " l'étonnant policier lui dit. " 'Voyager avec Harley'. J'aime ça. Ça sonne bien. Et, bien sûr, je lirais tout ce que vous écrirez; romans, textes informatifs, poèmes... même votre liste d'épicerie, si je tombe dessus. "
" Merci, " lui dit johnny, vraiment touché. " Je l'apprécie. Tu ne sauras sans doute jamais à quel point. Je vis une période difficile, en ce moment. Beaucoup de doutes. Je me questionne sur mon identité, sur mon utilité. "
" Je connais ces trucs, moi aussi, " le policier lui dit. " Tu ne penses peut-être pas... un gars comme moi... en étant un loup et tout... mais avec une journée comme je viens de passer... Mr. Smith, puis-je avoir ton autographe? "
*Il a dit qu'il était un loup? Non, bien sûr, j'ai du me l'imaginer.*
" Bien sûr, mon plaisir, " Johnny dit, sortant son propre carnet (le policier avait rangé le sien) de la poche de sa veste de cuir, ses cheveux gris tombant toujours dans son dos. Il passa les pages ---notes, routes, directions, numéros de téléphone--- et tomba sur une page vide. Puis, il sortit un stylo. " Quel est ton nom, officier--- "
Il fut interompu par un long hurlement animal qui glacait son sang et lui donnait des frissons... pas seulement parce qu'il s'agissait du hurlement d'un animal sauvage, mais parce qu'il était près, bon sang, si près. Il échappa son carnet et son stylo et se tourna pour voir ce qui avait fait ce son. À moins de vingt mètres, un coyote comme il n'en avait jamais vu (*il est comme les cactus!*) grognait, ses énormes dents oranges brillant au soleil.
" Mon Dieu, " il murmura. " C'est quoi ça? "
" Un coyote, " dit le policier, comme si de rien n'était. " Certains les nomment loups du desert. "
*C'est ça qu'il a dit,* pensa Johnny. *Quelque chose à propos d'avoir vu un coyote, un loup du desert. Pas qu'il était un loup. J'ai seulement mal compris.* L'idée le rassura même si une partie de lui n'y croyait pas.
Le policier marchait à présent vers le coyote (mais ça ne peut pas vraiment en être un, quand même!), les mains à l'avant de la même façon que s'il était sur le point de taper des mains. Le coyote reculait, à présent. Et grognait.
Le policier continua un peu puis s'arrêta à à peu près 6 mètres du coyote. Le coyote était penché, comme s'il était sur le point de lui sauter au visage, mais il ne bougait rien sauf sa bouche, qui bougeait puisqu'il grognait toujours.
" Arrête ça, " lui demanda Johnny. " C'est very épeurant. "
Le policier l'ignora. Il regardait le coyote, qui le regardait lui aussi. " Tak, " dit doucement le policier. " Tak allah. "
Le coyote continuait de le regarder, comme s'il comprenait ce que lui disait le policier, et les frissons sur les bras de Johnny y restèrent.
*Ça ça va aller dans mon livre,* pensa Johnny. *Pas les cactus ni rien d'autre jusqu'à présent, mais ça oui.*
" Tak! " lanca soudainement le policier. Beaucoup plus fort, cette fois. Il tapa des mains fortement en même temps, une fois. Le coyote tourna brusquement et se sauva le plus rapidement qu'il semblait pouvoir aller. Il fut hors de vue très rapidement.
" Ils sont pas beaux à voir, pas vrai? " le policier lui dit, un étrange sourire sur le visage.
" Qu'est ce que tu lui as dit?! "
Le policier se mit à rire. " Je ne lui ai rien dit. Tu as du t'imaginer quelque chose. Je l'ai simplement regardé dans les yeux et ils n'aiment pas se faire regarder dans les yeux. Pas pendant longtemps, en tout cas. Ils ne sont pas dangereux s'ils ne sentent pas que tu as peur. Et si tu n'as pas de sang sur toi. "
Johnny regarda la manche et le devant du chandail du policier qui étaient couvert de sang et se demanda si c'était ça qui avait attiré le coyote.
" Hey! Ton temps est écoulé! Montre moi! "
" Quoi? " Il ne savait pas de quoi parlait le policier, mais il n'aimait pas ça. Puis il remarqua quelque chose de bizare. Il avait installé un sac d'école à l'arrière de sa moto pour y transporter ses effets personnels. Il se souvenait de l'avoir fermé lors de son passage à une petite ville dont il ne se souvenait pas du nom il y a de cela quelques heures, mais il était à présent partiellement ouvert. Il avait toujours été un homme intuitif; c'était par intuition, pas par raisonement, qu'il avait fait fortune avec ses livres dans le temps. Et maintenant, il avait une intuition, une très forte intuition.
Que le policier l'avait ouvert.
C'était sans aucun sens, mais son intuition lui disait que c'était la vérité. Pas une simple sentation, son intuition. Le policier avait ouvert le sac lors de leur discussion. D'ailleurs, pour la majorité de celle-ci, le policier s'était délibérément tenu de manière à ce que Johnny ne voit pas le sac attaché à l'arrière de sa moto. Il ne devait pas être un aussi grand fan de Johnny que ça. Peut-être même pas un fan du tout.
" Eh bien? "
" Eh bien, quoi? "
" Tu vas me montrer ou pas? Tak! "
Son coeur fit un bond dans sa poitrine. " Tak? Qu'est ce que ça veut dire? "
" Je n'ai pas dit tak, tu l'as dit. Tu as dit tak. "
Le policier croisa les bras et le regarda.
*Je veux partir d'ici,* pensa Johnny.
C'était ça, au fond, n'est ce pas? Oui. Il voulait partir d'ici. Et s'il devait suivre les ordres du policier pour pouvoir le quitter, il allait le faire. Ce petit intermède avait d'abord été amusant puis excitant, mais il n'était plus ni un ni l'autre, à présent. Il était épeurant. Terrifiant.
Il s'approcha lentement de sa moto et ouvrit totalement le sac. Il y avait toujours ses effets personnels ---brosse à dent, rasoir, carnet de rechange---, mais il y avait quelque chose d'autre, aussi.
Un sac de plastique. Un petit sac de plastique transparent dans lequel se trouvait une poudre blanche. Et il y avait un autocollant de bonhomme sourire sur le dessus.
" Oh, Johnny, " dit le policier avec quelque chose qui ressemblait à du regret. " C'est décevant. C'est very décevant. " Il prit le sac de plastique transparent. Johnny n'avait pas besoin de demander pour savoir ce qu'était la poudre blanche.
" C'est pas à moi... " Johnny Smith (Le lion littéraire) lui dit. Sa voix semblait fatiguée et distante. " C'est pas à moi et tu le sais. Parce que c'est toi qui l'a mit là. "
" Oui, c'est ça, blame le policier. Je l'ai sentit dès que je me suis stationné pour voir pourquoi tu avais stationné ta moto sur le bord d'une autoroute alors que c'est interdit. Ou pourquoi tu avais été marché dans le desert alors que ça aussi c'est interdit. Tak! "
" Écout--- "
" Dans la voiture! Tout de suite! "
*C'est une blague,* pensa Johnny. *C'est une blague de très mauvais goût, mais c'est une blague.*
" 'Voyager avec Harley', " le policier lui dit, les yeux figés dans les siens. " Tu sais à quel point stupide ce nom est? Et le concept? À quel point stupide le concept est? Eh... bien... ça... me... rend... fou... de... rage! "
Et avant que Johnny n'ai le temps de comprendre ce qui lui arrivait, le policier lui donna un puissant coup sur le nez (qui cassa), l'attrappa par le bras et le conduit de force jusqu'à la voiture de police.
Le coyote ne cessait de faire des petits tours sur lui même pour tenté d'attraper la ceinture, mais elle le fouettait avec une telle rapidité (et une telle force, pour elle) qu'il ne fesait que sembler ridicule. Il y eu un terrible moment où elle crut qu'il était pour se retourner et partir après la fille pas encore tout à fait sortie, mais il continua d'essayer d'attraper la ceinture de son mari que le policier fou avait assasiné.
La fille apparut dans son champs de vision et Éliane ne put que remarquer qu'il restait beaucoup de ce savon vert sur elle.
Ce moment lui fit perdre sa concentration et le coyote parvint finalement à serrer la ceinture avec ses dents.
" Sors d'ici tout de suite! " elle lanca, prise de désespoir par la fille qui ne semblait pas vouloir se sauver (si elle meurt, je meurt aussi). " Sors d'ici avant qu'il ne t'attaque! "
Elle cru vaguement entendre la fille dire quelque chose, mais sa concentration était uniquement placée sur le coyote et la ceinture qu'il avait dans la geule et elle ne sut pas quoi.
Puis, la fille apparut dans son champs de vision. Elle s'échappait, le corps tout vert à cause qu'elle s'était lavé avec un savon vert, et ses vêtements dans les mains. Lorsqu'elle vit qu'elle était sur le point de franchir la porte, elle lacha la ceinture et le coyote, qui ne cessait de tirer, fut projeté vers l'arrière. Ne s'attandant sans doute pas à une telle victoire, il lui fallut un peu de temps pour qu'il se rende compte qu'il ne se fesait plus fouetter (il ne semblait même pas blessé, malgré tout ça!), et la porte était depuis un moment déjà fermée lorsqu'il se précipita vers elle.
La femme de 36 ans poussa un soupir de soulagement et ses beaux (c'était l'avis de Gary...) cheveux blonds lui tombèrent dans les yeux, ainsi que beaucoup de sueur. Elle avait eu chaud, littérairement et réellement.
Le coyote fonca dans la porte trois fois, lancant des plaintes sourdes entre chacune de celles-ci. Il resta à pleurnicher (il lui semblait qu'il pleurnichait, en tout cas) par la suite.
Éliane se laissa tomber sur le lit (son mari était par terre) et fut surprise par le ton plutôt doux qu'employa la plus vieille, Ginny.
" Merci. Merci beaucoup. "
Elle se placa en position assise, sans rien dire, puis se leva et alla près des barreaux.
Elle vit la jeune femme rousse la regarder, de sa cellule, puis Éliane lui demanda;
" De rien. Mais je peux savoir quelque chose, Ginny? Comment le policier vous a-il attirées ici? Il vous a dit qu'il vous arrétait et vous êtes sagement montées dans sa voiture qui vous a conduit jusqu'ici? C'était ça, n'est ce pas? Et pourquoi avait-il dit qu'il vous arrétait? Tu t'en souviens? "
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Lun 19 Fév - 5:49
Voyant que le coyote restait près de la porte, Ginny se rapprocha et entendit Éliane lui demander ce qui s'était passé pour elle et Samantha "Il s'est arrêté au bord de la route et nous a dit de monter, qu'il allait nous emmener à la ville la plus proche . Nous ne savions pas où nous étions alors nous avons montées. C'était ça ou bien mourir de soif. Quelques minutes plus tard, il a hurlé à Samantha de lui donner son sac. Elle a alors sortie de sa poche un sac qui contenait de la drogue, mais je sais qu'il n'était pas là avant que nous le rencontrions. C'est lui qui l'a placé là sans que nous nous en rendions compte je le sais. "
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 20 Fév - 2:53
" Oui, c'est bien ce que je pensais, " lui dit Éliane, un triste sourire à présent sur son visage. " C'est à peu près ce qu'il nous a fait, à nous aussi. Le sac était dans le coffre de notre voiture, et je sais que c'est lui qui l'a mit là. Nous roullions tranquilement le long de l'autoroute 50, lorsque ce fou arriva et nous arrêta pour excès de vitesse. Il avait d'abord dit qu'il allait simplement nous donner une contravention, puis il nous ordonna d'ouvrir le coffre. C'est ce que nous avons fait. Il n'y avait rien. Sauf un pneu de rechange. C'est là que le policier ordonna as mon mari de le soulever. Un petit sac de plastique transparant se trouvait dessous, avec une poudre blanche à l'intérieur. J'ignore comment il a fait, mais je sais que c'est lui. Je le sais! "
" Il y a autre chose, aussi. Je sais que ça peut sembler stupide, mais... je ne crois pas qu'il veut nous tuer. Je ne peux pas te dire pourquoi, je ne le sais pas moi-même, ni même comment j'ai put me mettre à croire ça, ça non plus je le sais pas moi-même, mais je crois vraiment qu'il ne veut pas nous tuer. Une étrange sentation... je sais pas! Une intuition ou quelque chose, mais bon, peu importe, je ne crois toujours pas qu'il veut nous tuer. "
" Je sais, il a tué mon mari et mon fils. Il avait même l'air saint d'esprit lorsqu'il le fesait, ce qui est le pire, selon moi. Mais je crois quand même qu'il ne veut pas me tuer, qu'il me veut en vie. Et l'une de vous deux aussi, j'imagine. Peut-être même vous deux. Je sais pas... "
Elle leva les yeux vers le coyote, qui avait cessé de pleurnicher. Il la regardait avec le même air féroce qu'il utilisait envers la plus jeune tout à l'heure.
" Tu me crois folle, pas vrai? " Elle dit, regardant de nouveau vers Ginny. Mais elle ne l'était pas, bien sûr.
Le coyote la regardait toujours, n'accordant pas la moindre attention à Ginny (*il n'a pas oublié le coup de la ceinture, je penses*).
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 20 Fév - 3:00
"En tout cas, il doit surement vouloir quelque chose de précis pour utiliser ce stratagème à chaque fois. C'est ce que je disais Si il ne veut pas vous tuer et peut-être ni moi ni Samantha également, c'est qu'il veut faire quelque chose." Elle devint silencieuse, réfléchissant aux différentes possibilitées. Mais, de toute manière, ça n'avait aucune importance puisque Sammy allait très certainnement trouver le moyen de les sortir d'ici avant le retour du policier. Elle entendit Éliane lui demander si elle la croyait folle "Non, pas du tout. Si vous saviez le nombres de trucs bizarres et incroyables qui me sont arrivés dans ma vie..."
Samantha Desmers 3ème année
Nombre de messages : 822 Age : 34 maison : Serdaigle genre : Pyrokinesiste, télépathe, télékinesiste et dominante mental. Erpetophobe. Souvent surnommé Sammy. Date d'inscription : 25/08/2006
Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 20 Fév - 3:44
Elle se mit à rire. C'était un rire d'une telle douceur et d'une telle pureté, un rire qu'elle n'aurait jamais crut pouvoir faire à nouveau, même si elle sortait vivante d'ici, qu'elle se remit à rire de plus belle. Lorsqu'elle parvint à se calmer, elle lui dit;
" Ouais, mais moi, c'est le seul truc étrange qui me soit arrivé de toute ma vie, alors... "
Samantha. C'était le nom que lui avait donné Ginny. Elle se devait de ne pas l'oublier. Elle allait leur sauver la vie (sans Éliane, elle serait morte, mais ce fut presque un automatisme, ce qu'elle fit au coyote, alors ça ne comptait pas), alors elle se devait de se le rappeler.
Et si elle en profitait pour se sauver? une petite voix lui dit dans sa tête. Si elle décidait qu'elle ne voulait pas prendre de chance et qu'elle partait. Qu'est ce que tu ferras, dans ce cas là? Attendre le policier. Il ne veut peut-être ---sans doute--- pas te tuer, mais...
Mais quoi? Mais quoi?
Pas de réponse... évidement.
*Mais que vais-je faire si elle décide vraiment de partir?*
Elle ne le savait pas. Ne le savait pas, sapristi!
" C'est tout un phénomène, ta Samantha. " elle dit, tentant de se réconforter, de se dire qu'elle ne pouvait pas les abandonner comme ça. " Sortir de la cellule comme elle l'a fait... je veux dire, il lui a fallu du courage. Elle a failli y passer, mais elle s'en ai sortie, et c'est ça qui compte, hum? "
*Et elle s'en est sans doute vraiment sortie. Probablement déjà loin de la ville. Elle a peut-être même, malgré son âge, prit une voiture pour ne pas qu'il puisse la rattrapper.*
Mais elle refusait ne serait-ce que rationaliser l'idée. Car c'était très ---trop--- logique.
Sammy resta sur le palier de l'Édifice de Ville un moment.
Elle portait de nouveau ses vêtements (bandeau y compris^^), mais le savon vert était toujours présent sur son corps, formant à présent une croute plutôt inconfortable. Son visage était visible et il était vert. Elle ne pensait pas que ça la montrait sous ses plus beaux jours. Mais elle ne fit pas trop attention à ça. Car il y avait deux coyotes (Uck!) assis à une trentaine de mètres devant l'édifice de ville. Il ne semblait pas menacant, cependant. Ils se contentaient de la regarder, leurs yeux jaunes (et seulement jaunes, sans zone d'ombre ni rien) réflétés par le soleil, qui était toujours à son point le plus haut. Ce qu'elle trouvait bizare car, il y a de cela quelques heures, lorsqu'elle était en train de marcher dans le desert (et même lorsqu'elle venait de se réveiller dans celui-ci), il avait aussi semblé en son point le plus haut. Et il y avait autre chose, aussi. C'était comme si ces coyotes (mais pas celui qui avait failli me dévorer dans le couloir!) avaient été entrainés pour ne pas l'attaquer. Elle eu beau descendre les escaliers en face de l'Édifice de Ville et marcher le long d'une des deux seules routes de la ville, ils ne bougèrent pas d'un poil. Sauf leurs yeux. Qui la regardaient.
Puis, un vautour (tout à fait normal, celui-là) vint s'assoir entre eux. Les coyotes le regardèrent un moment, puis tournèrent leurs attentions sur Sammy de nouveau.
" C'est impossible, " elle murmura, et peut-être ce l'était, mais elle les voyait, malgré tout.
*Un oiseau qui s'assit entre deux coyotes (*dessinés et monstrueux, ne l'oublie pas!*) et qui se fait regarder comme s'il se tenait avec deux bons copains. J'aurais tout vu!* Mais elle avait connue pire, et elle décida de ne pas leur accorder d'importance (*il était à peu près temps!*).
Elle continua son chemin, en direction du bureau du shérif (qui ne se trouvaitmalheureusement pas dans l'Édifice de Ville), prête à se sauver si les coyotes ou le vautour commenceraient à agir bizarement (*comme s'ils ne le fesaient pas déjà...*), mais ils ne firent rien, alors elle atteignit le bureau sans problème quelconque.
Elle ne savait pas pourquoi elle avait décidé de se rendre là, mais une sentation (*une intuition, Sammy!*) lui avait dit de le faire et, comme avec le savon, elle décida qu'elle ferait mieux de l'écouter.
Avec la prudence d'un voleur qui entre chez quelqu'un la nuit pour voler, elle ouvrit la porte du bureau du shérif et pénétra à l'intérieur.
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 20 Fév - 4:09
"Vous avez bien de la chance."lui répondit-elle face à sa remarque sur le fait que , à part ça, aucun trucs étrange n'était arrivé dans sa vie. "Pour être un phénomène, elle l'est. Je peux vous assurer qu'elle ne cesse de m'étonner. Mais je dois avouer que la, elle a battu le record pour m'étonner. Je n'aurais jamais cru qu'elle puisse faire ça. Grâce à vous, elle s'en es sortie et je sais qu'elle trouvera un moyen de nous sortir d'ici."
Samantha Desmers 3ème année
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mar 20 Fév - 6:10
La pièce derrière la porte était sombre et silencieuse. Elle chercha à tâtons vers sa gauche, s'attandant à ce que quelque chose sorte du noir et l'attrappe, mais rien ne le fit. Elle trouva finanement l'intérupteur (c'est dans des moments comme ça que l'on se rend compte d'à quel point utile une baguette magique est vraiment), puis la poussa vers le haut. La pièce fut instantanément éclairée, et elle dut plisser un peu ses yeux pour s'ajuster à la lumière soudaine. Elle marcha vers l'avant, passa un petit bureau qui devait être celui de la réceptioniste (ou du récéptioniste, qui sait?), puis s'arrêta devant la porte menant au bureau du shérif comme tel. Accroché sur la porte se trouvait un petit panneau;
DANS CES SILENCES QUELQUE CHOSE PEUT SURGIR
*Je penses que quelque chose va le faire, aussi,* elle pensa bien que pas trop sérieusement, tout en ouvrant la porte. *Quelque chose de pas très...*
Elle ne finit jamais sa pensé. Ses yeux grandirent et ses mains se rendirent devant sa bouche alors qu'elle lanca un cri percant. Pour un court moment le monde devint noir, et elle crut qu'elle allait s'évanouir. Pour s'en empêcher, elle envoya ses mains sur ses tempes, qui firent mal de plus belle. Puis elle les laissa tomber le long de son corps, regardant l'intérieur de la pièce (plutôt ce qu'il y avait dans la pièce) avec des yeux énormes et blessés et la bouche tremblante.
*Je ne peux pas aller là-dedans!* elle s'écria dans sa tête.
Mais elle n'avait pas le choix. Leurs vies en dépendaient.
Éliane était de nouveau assise sur son lit, regardant ses mains tremblantes et pensant avec une haine qu'elle ne reconnaissait pas comme partie d'elle même à sa soeur par alliance. Il y avait quelque chose qu'elle n'avait pas osé dire à Ginny. Elle savait que le policier s'était servi du sac de plastique pour les arrêtées, elle et Gary, mais elle ne savait pas comment elle le savait. Elle savait le policier fou, aussi. Mais il n'avait pas placé le sac dans leur valise; elle en était certaine. C'était ça qu'elle n'avait pas osé dire à Ginny.
Elle, Gary et David (leur fils) avaient emprutés la voiture de la soeur de Gary. Le policier avait vraiment sentit la drogue, mais il n'avait pas simplement voulu les enfermés. Il y avait déjà son mari et son fils mort pour le prouver. À cause de cette femme, qui ne mangeait pas de viande car elle n'aimait par faire de mal aux animaux (" c'est cruel, vous voyez? "), mais qui fumait (et pas n'importe quoi, à part ça) beaucoup, son mari et son fils étaient tout deux morts, une jeune fille de 11 ans (ou peut-être plus, mais pas beaucoup) se promenait dans une ville déserte, une autre presque adulte et elle dans des cellules attendant sagement son retour, et esperant qu'elle reviendrait (si elle revenait, bien sûr) avant le policier. Il ne voulait sans doute pas les tuer, mais on ne sait jamais. Sauf que elle, Éliane Dubois, voulait la tuer elle, Debbie, sa maudite soeur par alliance!
*C'est si injuste!* elle pensa. *C'est - si - injuste!!!*
Puis, n'en pouvant plus, elle se leva et demanda;
" Tu penses vraiment qu'elle va revenir? Tu ne penses pas que, plutôt, elle a peut-être décidé de s'enfuir pour ne pas à avoir à faire face au policier? "
*Si jamais je t'attrape, Debbie, tu vas voir de quel bois je me chauffe!*
Ginny Weasley 2nd Admin
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Sujet: Re: De retour à la Zone de non retour Mer 21 Fév - 0:30
Toujours debout, Ginny continuait d'observer Éliane qui s'était assise. Silencieuse, elle espérait que Samantha revienne vite. Elle vit Éliane se lever l'écouta lui demander si elle croyait que Samantha allait revenir. "Oh ne vous en faîtes pas avec ça. Elle reviendra. Je sais qu'elle reviendra. Je la connais bien." Tout comme Éliane, elle était en colère, mais pas contre la même personne. Elle était en colère contre Samantha même si elle ne le laissait pas paraître. Ce n'était pas sa faute si elles s'étaient retrouvées ici, mais elle avait appris l'existence des cobras et, ça, elle aurait préféré s'en passer. Mais elle ne devait pas oublier que Samantha était la seule personne capable de les sortir de là en ce moment